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destinees a leur thermoregulation afin de maintenir leur temperaturę corporelle stable (Cooper & Swanson, 1994; Liknes & Swanson, 1996) alors que la courte durće du jour et la couverture neigeuse entravent leur quete alimentaire et donc potentiellement leurs apports ćnergćtiques (McNamara et al., 1990; Swanson, 2010). Pour survivre a ces conditions hivemales exigeantes, les espćces residentes ajustent leur phćnotype, c’est 1’acclimatation hivemale. Ce processus, compose d’un ensemble d’ajustements physiologiques et comportementaux, permet d’augmenter les depenses energetiques destinees a la thermorćgulation en dćpit d’un accćs limite k la nourriture (Cooper & Swanson, 1994; Swanson, 199la; Swanson & Thomas, 2007).
1.4 La thermoregulation
1.4.1 La zonę de thermoneutralitć
La zonę de thermoneutralitć (TNZ pour «thermoneutral zone»), delimitee par les tempćratures critiques inferieure (LCT pour «lower critical temperaturę ») et supćrieure (UCT pour « upper critcal temperaturę ») (figurę 1.3), correspond k la plagę de tempćratures ambiantes dans laquelle un animal endotherme n’a besoin de foumir aucun travail metabolique pour maintenir sa tempćrature corporelle constante (Hill et al., 2004). C*est dans cette plagę de tempóratures que le metabolisme de base (BMR pour «basal metabolic rate») peut etre mesure. Le BMR se mesure chez un individu adulte, a jeun, a thermoneutralitć et durant la phase inactive du cycle circadien. Le metabolisme de base reprćsente donc 1’energie minimale nćcessaire a un individu endotherme pour assurer sa maintenance physiologique (e.g. battements cardiaques, filtration renale) sans prendre en compte les depenses energćtiques associćes au dćveloppement, a la digestion, k la thermorćgulation et aux activites joumalićres (Daan et al., 1990; McKechnie, 2008).
Un animal exposć k une tempćrature hors de sa TNZ doit par contrę ajuster sa physiologie et/ou son comportement (Hayes & Garland, 1995; Seebacher, 2009) pour maintenir sa tempćrature corporelle stable. Ces ajustements engendrent une augmentation des depenses ćnergćtiques et ainsi une augmentation du mćtabolisme au-dessus du BMR (figurę 1.3) (Bush et al.y 2008; Cooper & Swanson, 1994; Piersma et al., 1995).