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Pour faire naitre! Trois enfants doivent etre, pour tout bon travailleur,

une assurancc contrę le chómage.

AUTRES ENCOURAGEMENTS MATŹRIELS

En comparaison des allocatlons familiales, les autres encouragements pecuniaires a la natalitć n’ont, pour la classe ouvriere tout au moins, qu’une importance secondaire. II en est cepen-dant qui peuvent avoir une efficacite certaine et qui meritent, & ce titre, d’etre mis en vigueur : en voici quelques-uns.

Les primes a la natalite.

Les primes k la natalitć sont nćcessaires pour permettre aux jeunes menages de faire face au Burcroit de depenses que leur impose momenta-nćment toute nouvelle naissance; s’ils sont obli-gćs de s’endetter pour payer les frais d’accou-chement, la layette, le lit du nouveau-nć ou d’un de ses frćres plus &gćs, si, faute de toute aide salariee, la mere se rend malade en se levant trop tót pour soigner ses bćbćs, ils conservent de cette naissance un si mauvais souvenir qu’ils souhaitent n’avoir pas d’autres enfants.

Des primes substantielles sont donc nćcessai-res : sans doute va-t-il ćtre instituć, en vertu d’un decret-loi du 18 novembre 1938, des primes de 1.000 francs pour le 3* enfant et les suivants, primes qui seront, dans bien des cas, majorćes par une contribution du departement. C’est ud debut interessant, mais il faucjra faire beaucoup plus.

Les prets aa mariage.

On a considćrablement surestimć 1’influence que les prćts au mariage peuvent avolr sur la na-

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