pour la documentation des Sciences sociales et le Conseil intemational des Sciences sociales. Le premier de ces organismes remplit une tacbe dont Putilite est evidente: le manque de documentation a ete, dans le passe, la source de difficultes et de soucis sans nombre pour tous ceux qui s’occupaient de Sciences sociales. D'autre part, le Conseil ne se borne pas a grouper des associations intemational es dont les membres represenlent les disciplines essentielles; il a egalement pour mission de proceder a des etudes interdisciplinaires, de coordonner le trauail des autres associations, d'assurer la liaison entre celles-ci et les conseils nationaux qui se consacrent entierement ou en partie seulement aux Sciences sociales1, enfin de suivre l’evolution des conditions exterieures qui influent sur l'ensemble de ces Sciences. A ce Conseil correspondent, dans leurs domaines propres, le Conseil des organisations intemational es des Sciences medicales (CIOMS), le Conseil intemational de la philosophie et des Sciences humaines (CIPSH) et le Conseil intemational des unions scienti/iques (ICSU).
Une des difficultes auxquelles se heurtent les associations intemational es de Sciences sociales -probleme dont le professeur Meynaud traitera plus longuement- reside dans le fait que tous les pays n'ont pas atteint un meme degre de deueloppement scienti/ique. Cette inegalite se re/lete dans le re-cmlement des membres de ces organisations. Actuellement, cinq pays seulement sont representes au sein de toutes les organisations intemational es dont il sera question ci-apres et auxquelles des associations ou des particuliers peuuent adherer d litre national: la Belgique, la Brance, l1 Italie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis d'Ameńque. Six autres sont representes dans la plupart de ces associations: la Republique federale d’Allemagne, le Bresil, le Canada, le Danemark, les Pays-Bas et la Suede. L'Argentine, l'Autńche, la Finlande, Plnde, Israel, le Japon, le Mexique, la Pologne, la Suisse et PURSS sont egalement representes dans beaucoup d'entre elles. La preponderance des pays d'Europę occidentale et d*Ameńque du Nord est eyidente, mais certains indices reuelent que les Etats d'Europe orientale, d' Ameńque latine, du Proche Ońent et d’Extreme-Orient participent de plus en plus actiuement aux travaux inlemationaux de Sciences sociales et que la situation s'ameliore rapidement.
Dans les pages qui suiuenl les organisations sont classees par ordre alphabetique et le lecteur trouuera aisement les notices concemant un groupe d’institutions susceptibles de Pinteresser.
II nous reste a expliquer ce que Pon entend au juste par « arrangemenls consultatifs » entre des organisations intemational es non gouuemementales et Plfnesco. Ces arrangements sont des tines td’une part, a permettre a PUnesco de disposer de la documentation, des conseils et de la cooperation technique des organisations intemational es non gouuemementales et, d'autre part, a permettre a ces organisations, qui represenlent des fractions importantes de Popinion publique, de faire connaitre les points de vue de leurs membres ».
Pour pouuoir etre admise par PUnesco au benefice d'arrangements consultatifs, une organisation intemationale doit:
ta. etre intemationale dans sa structure et son champ d'activite, jouir d'une reputation hien etablie et representer une notable proportion de Pensemble des personnes qui appartiennent a une organisation quelconque operant dans le domaine en question;
b. s'interesser au premier chef a des questions qui releuent de la competence de PUnesco ;
c. avoir un ideał et des buts conformes aux pńncipes generaux inscrits dans PActe constilutif de PUnesco;
d. posseder un organe de direclion de caractere permanent et des representants autorises, et disposer de methodes et de moyens dejinis pour communiquer avec ses membres dans differents pays.*
Dans ces limites, une demande d'admission au benefice d'arrangements consultatifs peut etre soumise au Conseil executif de PUnesco, qui examine chaąue cas, informe les Etats membres des demandes qui sont fauorablement dccueillies, et soumet enfin ses propositions a la Conference generale, qui en decide. Une fois Porganisation admise au benefice d'arrangements consultatifs, des rapports bilateraux s'etablissent entre elle et PUnesco. Elle a le droit d'envoyer des obseruateurs aux sessions de la Conference generale et peut etre inuitee a participer aux actiuitćs de PUnesco qui releuent de sa competence; elle peut exprimer desauis et formuler des suggestions au sujetdu programme de PUnesco.
C/. au sujet de ces associations: Les Conseils de recherches de Sciences sociales (dans la serie Rapports et documents de Sciences sociales, n° 3, 1933, et addendum n° 6, 1937, a laąuelle appartient la presenle publication).