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Au boul de quelques heures dallente. un technieien erure enfin dans la salle. un listing a la main et commence a verlfier les identi-tes des joueurs quand les bruits d'une conver-salion pour le moins animee envahisscnf le couloir adjacenl: 1’Archange Blandine, dont la presence en ce bas monde est bien rare. en grandę discussion avec un Ange de Dominiąue responsable de 1'attribution des mlssions. La querelle porte sur le iait que Blandine redanie une eąuipe d'invesUgalion siu le champ ei que son interloeuteur s’evertue a lui expliquer qu'il na personne dc disponiblc sous la main avec un sourire faiuc-cul, provoquajit du rneme eoup l’ire de TArchange des Reves dont la susceptibi-litć na d'egale que la beaute...

lis penetrent alors dans la salle dallente. en eontinuant leur dispute ei depassenl les joueurs quand, soudain, Blandine se tourne vers eux, les regarde quelques secondes puis se retoume vers son interloeuteur d un air glacial. "Et eux ? Ils sont la pour quoi ?"

L'Archange et le semteur cle Dominique sengueulent encore quelques instants puis Blandine emmene les personnages sous son aile dans une salle de briefing.

Elle leur expose rapidement ce qu’elle attend d’eux: un de ses serviteurs» de gracie Lrois. devait la rencontrer dans ia marche des Reves et des Cauchemars il y a deux jours et n est jamais venu au rendez-yous. Blandine. a verifie au Paradis el au Purgatoire et son servi-teur ny est jamais arrive. ce qui prouve qu’il n est pas mort. CeL Ange faisait partie de La Crypte et 1'Archange leur explique rapidement le fonctionnement de son service tres secret (une soite de police des reves perpetuellement en stase dans les gisants - les statues coucbees de saint - dans les Eglises de France et de Navarre. pour ceux qui ne possederaient pas le Liber Angelis) en leur demandant le secret le plus absolu en toutes circonstances a ce sujet. L Archange des Reves leur fail d ailleurs com-prendre quc dans Valternative contraire, sa vengeance serait terrible... Elle demande donc a\L\ personnages de decouvrir ce qui est/arrivć a son serviteur. leur explique ou trouver le gisant (dans un petit village Corse !) et comrncnt loutTir.

Blandine sabsente ensuite quelques minutes pour obtenir des billets d‘avion c . premiere classe pour les personnages el : franes par personne pour leurs faux frais.

{j p9putk Cntu !

L'avion des personnages se pose a Bastia. L air est chaud et sec, presque irrespi-rable. Le voyage jusqu‘au village prends deux petites heures en voiture: les trois quarts du voyage se font sur une route longiligne traver-sant la plaJne en longeant la eóte a quelques kilometres de la mer puis. apres avoir passe Ghisonaccia, une ville de moyenne importance. se poursuit dans les longs lacets et virages d'une route de montagne plus ou moins gou-dronnee, pendant une trenlaine de kilometres. Le decor est magnifique: arbres majestueiuc. rochers irnpressionnants, air pur et odeurs agreables de pinede sous lin soleil enfin sup-portable a 1’ombre des feuiljes. Bien sur. les chauilards du coin roulent au mifieu de la route et, de Lemps a autre, il faul eviter une vache promenant tranquillement ses veaux en plein milieu de la ehaussee, mais rien n'est parfail en ce bas monde.

Les personnages arrivent enfin dans le petit village que nous nommeront Mialinu pour no choquer la sensibilite de personne, bien quc tous les lieux et personnages de ce scenario soient evidemmenl purement imaginaires et que toute ressemblance avec des faits ayant existes serait purement fortuite. etc.

Le vjllage est coupe en deux par la route cjui mene de Bastia a Ajaccio, en faisant un point de passage important malgre sa petite taille: moins cle cleux cents habitants hors saison touristigue et pres de deux mille l'ćte. 11 y a peu ciendroils marquants dans le village mais nous allons neanmoins nous attarder sur ceux-ci.

Les Bars: le Bar Franęois et Chez Marcel. Ce demier est ten u par Marcel (juste-mentj Luciani. une esnece de debile profond a Lendance parano e' ' :ie. Marcel est un peu dingue et naime r. U que lancer des feux d’arlifices er    rcmonter le village a

150 km/h o v e de chasser le lapin a la carabine. > ardin des voisins.

es rebuts du village sont en per-m    aoles au bar de son etablissement.

minuit, enchainant pastis sur paslis plus soif. On y lrouve de temps en •s queiques jeunes atlires par le kuble cout . consommations et la generosite du dosage du pastis dans les verres.