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KLING EN

KLING EN

lul utilisśe jusque dans le XVIII⁰ s. ; elle conticnt une lombc des Klingen, du XIV® s. La seigncurio embras-sait los juridictions de Marstetton et dTUhart ; celle de Wigoltingen devait 6tre indivise avec la prćvóte dc la

Lo ch&toau d Allouklingcn on 1754. D’npres uno gravure sur cu

Topographio <lo I). Horrliborgor.

cMhćdralc de Constance. — Voir TU. — Keller et Reinerth : Urgesch, — LL. — Rahn : Denkmdler. — Michel dans Tb 46 ; 52. — T. Zoilikofer et E. Fiechter-Zollikofer : Allenklingen. — E. Gdtzingcr : lJie Familie ZoUikofer, dans Sl. Gall. Nbl. 1887. — Herrliberger : Topogr. I, n° 21. — Wagner : Thurg. Dur gen und Schłoś-ser, n° 10. — Naf : SL gali. u. thurg. Burgen V, mns. ii la Bibl. de Saint-Gall. — E. Schlatter et W. Ehren-zeller : 12 Schlosser im Kt. Thutgau. — Niischeler : Gottcshduser 11, 62. — Pup, Th. — Le infime : Gesch. der Freiherren von Klin gen, dans TB X. — Le nieme : dans Gemdlde der Schweiz. — Hasenfratz : Landgraf-schafl. — Butler : Die Freiherren von Ernie, dans SVB 44.    [Herpi.]

KLINGEN, von. Familie de barons t.hurgoviens, citee du milieu du XII⁰ s. au milion du XV⁰. Elle de-vait Otrę ótroitement apparcntće aux Ilugelshofen et surtout aux Marstetten, quoiquc 1’assertion de Pupi-kofer qui la fait descendre de ces dernicrs soit difficilc-ment soutenable. Linfluence des seigneurs de Klingen lut immense dans la Suisse de l*Est et du Nord ; elle s*6tendait aussi dans la Suisse occidentale grace aux nombreuses relations de parentć avec les Becliburg, Brandis, Tierstcin, Buchegg, Aarburg. Elle posseda la Morsburg, Matzingen, Twiel, Eppishausen, Freuden-fels, Rheinfelden, peut-etre aussi Mammern ; les bail-liages de Bischofszell, Miinsterlingen, Stein. Les Klingen doterent les couvents de Feldbach, Sion (Argovie), Klingenthal, Kalchrain peut-ótre aussi, et le prieurć de Klingenzell. Ils construisirent la ville de Klingnau, et la Neuenburg prfcs de Mammern ; par contrę Rhein-klingen (mieux : Reichlingen) n’a rien, semble-t-il, de commun avec eux. Divers mcmbres de la familie fnrent juges en Thurgovie La legendo conte que la recluse

Wiborada, tuce par les Huns au IX° s. aurajt. habite le ch;\-teau de Klingen. Une source tout aussi in-cer taine place auX°s. un soigneur de Klingen. Le premier cite est — 1. Hugo, cha-noine do la cathć-dralc de Constance

IL00. — 2. Walter, sous-avouó a Stein du couvent dc St. Georgen vers 1150. — 3. Heinrich, fils du n° 2 ( ?). abbe de Saint-Gall 1200, t 1203 ou 1204. — 4. Ulrich, et — 5. Walter, Cis du n° 2 (?), cites do 1175 a 1214 en-viron. Un partage des biens familiaux eut licu entre eux vers 1200. La premiere branche, avcc Ulrich, resta en Thurgovio au chateau patcrnel ; elle prit au milieu du XIII⁰ s. lo nom de von Allenklingen et conserva les armoiries primitives : de sable bille te d’or au lion d’argcnt couronnć d’or nrme et lainpassó dc gueuloS ; 1’autrc branche, avec Walter, s’etablit au-des-sus de Stein. Elle possedait ravouerie de St. Georgen, porta au XI V° s. le nom von Hohenklingen; armoiries : d’or au chene dazur.

Allenklingen. — 6. Walter, fils du n° 4, se permit & titre d^łavouó du chapi-tro de Bischolszell en 1248 des entreprises contrę le prevót Eberhard. Ce der ni er, de-vcnu evequo, Walter le retint prisonnier en 1251 ; le papo Innocent IV int.ervint alors le 11 juillet 1252. Pupikofer et Ferd. Yelter attribuent par erreur ces faits a Walter von Hohenklingen, avou6 de Stein. — 7. Ulrich, fils du n°4, se rendit en Terre sainte avcc Tempercur Fredćric II. devint possesseur des biens heredi-taires de Walter de Tegerfelden sur 1’Aar infćrieur et sur les dcux rives du Rhin par son mariage avec Ita, filie de ce dernier ; il ivre dc l:« construisit la ville dc Klingnau vers 1236 et s’y ótablit, f 1249 ou 1250. — 8 .Walter, fils du n°7, souYcnt citć depuis 1240, fitun don avec ses freres aux chevaliers de Saint-Jean de Leuggern en 1251, contribua en 1252 avecson parent, Kuno von Feldbach, a la fondation du couvent de Feldbach, peut-etre en expiation desactes de son onele Walter (n° 6). Un partage de 1253 lui donna les torres d’Argo-vie; son frfcrc Ulrich (n° 9) eut celles dc Thurgovie. II fon-da le couventdc Klingen thal, auquel il donna son nom, en 1256, et qui fut plus tard transfere au Petit Bale, elcva en 1262 un hópital k Klingnau, fut arbitre en 1263 dans un dćmelś entre Zurich et les barons dc Schnabclburg. II lit des dons encore au couvent de Saint-Blaise et a la commanderie de Beuggcn, fonda la maison des Wilhelmites de Sion en 1269 et vendit la nieme annće Klingnau, avec 1’emplacement du chatcau de Tegerfelden et le bailliage de Dottingen, au chapitre cathćdral dc Constance. II habita d6s lors Bille. On lo conn&ft comrne minnesanger par 8 chants de la collec-tion Manessc. II connaissait Rodolphe de Ilabsbourg depuis sa jeunesse, et accompagna souvcnt ce roi, l*as-sista dans beaucoup d’importantes negocialions, et lui aida nieme financi&remeut. Son testament datę de 1284, t l^er mars 1285 ou 1286. E.-A. Stiickelberg veut Yoir sa Lete dans une sculpture d’une des clefs de voute du choenr de 1’eglise de Klingen thal. — ADB. — Gcedeke : Grund-riss I. — v. d. Hagen : Minnesinger I, IV. — Bartsch : lAederdichter. — W. Wackcrnagel : Walter von Klingen. — MG AB 8, 1860. — BZ XXI, 268. — 9. Ulrich, fils du n° 7, un des fondateurs du couvent de Feldbach en 1252, datę ses actes en 1274 dc son ch&teau de Nilwen-berch ; malgrć Schalteggcr, il est indubitablement le cons-tructeur de la Neuenburg prfcs de. Mammern, qu’il ven-dit le l^or mars 1290 aux seigneurs de Kastell. Quand l’avouerie de Bischofszell fut perdue, il devint protec-teur des nonnes de Miinsterlingen, qui rachetórent leur independanco en 1288, quand Rodolphe de Ilabsbourg eut rćtabli la securite publique. t probablement aprfes 1300. — 10. Ulrich-Walter, fils du n° 7, commandeur des chcYaliers teutoniqucs ii Beuggcn 1272, 1276, ii Fribourg 1283. — 11. Ita, lilie du n° 7, prieure de Klin-genthal 1280, 1288. — 12. Y\^;alter, petit-fils du n° 9, Studia it Bologne 1324, procurator nationis Teutonicm 1325. — 13. Eberhard, arriere-petit-fils du n° 9, prieur de Reichenau 1387. — 14. II nllrr, arrióre-petit-(ils du n° 9, herita de sa m^re la seigneurie de Matzingen apres 1350. II trempa en 1363 dans Tassassinal: de