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Ilroiioniir domenl
Amfiildrnunt.
pi IlLtOTII t.(M'E nE CAMTACNE.
Lcs grandes bibliolhlques allaient avcc les grands aprar- i ćtrangeres, etsurtout un livre d'heures, YĆritable bijou bi-lements, el les grands formals des livrcs rćpondaicni, i leur | bliographirjuceslcull pour la reined'Espagne, nous oni prouvl lour, k ces spacieuses detneu-res comme aux habitudcs stu-dicuses cl sulitaires des Ictlrćs d'aulrefois. Dcpuis que le mouvement dc la richcsse pn-bliquc a ćlevć lcs fortunes moyennes. cl qu'fr la suitę dc Faisaitce, il a rendu )'instruc-tion plus górale, nous avons vu lesdemeuresdu riclic moins spacieuses; les meubles n'onl plus lcs proportions grandio-ses, les btbliolii&ques sont dc-Ycnucs plus nombreuses ct plus pelites, pour eontenir les pełits \oluraes qui ont rem-placć les in*folio. Nous n’a-\ons plus de blnldictins; nous avons une population entićre
3 u i sait lirę, el a laquelle il faul onner des livres suivanl son goól el les condilions de son existencc. Or. une de ces con-ditions, dcpuis l'invention des cliemins de fer, c‘esl la locoino-lion facile, c*esl le mouvemenl perpćtuel. Le format Caztn a eiś ressuscitć pour farę ap-proprić k celte nćcessitć de la vie actuelle. Cesi le livre dc noche, c’esl la bibliotli^que du Juif errant.
Nous savons que nos princi-paux eblnistes se sont deji inis a r<tuvre dans le bul de con-slruire de pclils meubles pour ces pclils livres. Mais ils oni M aevancds par M. Gniel,
I habiie relieur dc la rue Hoya-le-Saint-llonorć, qui s'eśl hfttó de faire exćcuter, pour la ddli-cieuse habilation d #14 deM. Ic comle dc une biblio!li^que splcialemenl destinle i la col-leclion des romans formal Cazin, ddiids par la librairie Paulin, et donl il nous a ćtć pennis de reprćsenter par un dessin exacl le style pur et la formę gracicuse ; mais te que la gravure ne peut reproduire, c’est 1’aspecl seduisanl de ces cbarmanls petits volumes aux comertures conslelłles d’ara-besques d*or, se dllachanl si bien sur les couleurs vives
et Yarićes des maroquins du Levanl el du cuir de Russie, i que le talent cl Ic bon goni de M. Gruel justifient la rlnula-Quelques grands ouvrages deslinls k des bibliotliequcs | don accordće k sa maison par les amateurs de łiaule refiure.
savantsel lcs simpleet d'un
Braite chimiijue. — Un industriel vient de prendrc un brevel d'invenlton pour un procćdć qtii doił lui assurer la rcconnaissance de loules les cuisini&res du royaume cl sur-lout des cuisintóres dc Paris. Oii sail que la braise de bnu-Unger esl employle pour allumer Ic cliarbon dans lcs fourneau x de cuisme. Celte braise ellc-rolme s‘allume avec du papier ou des copcaux, ct elle sYtcinl promptement, si on n’enlretcnait PaclitiU de la combnstion en soufllant, ce qui a le double inconvćnient de deniander du temps el de faire une poussilre prljudiciahle k la propretó des officines ou se prepare la nourrilure humaine. Cc double inconrćnient dis-parnil parl’invcntion de la braise cliimique. Danspeu dejours, on lrouvera chez lous lcs Ipicicrs de Paris ce nouveau pro-duil, qui nest autre qucla oraise de boulangcr, nrlpnrle de inanićre 4i prendre fen au sirnplc contacl d'une alumietle, et brulanl sansjamais s^leindre, (ant qu’il en reslc un atonie. De sorte qu*un ou deux morceaux de celic braise chimique, nlacls au centrę du cliarbon dans Ic fourneau, font souls la oesogne du temps el du soufllet dc cuisine, vo»rc la besogne de la cuisinióre qui peut vaqucr, pcndanl que son fourneau s’al!nme, k d'autres el plus pr4cicux travitix. La braise clii-mique ne rodle gtiere plus que la braise non prlparlc; elle coftte moins, si l'on considerc qu'un ou dcux morceaux suf-nsent, au licu dc la quautitl urdinairc, pour obtenir le rl-sultat voulu. La mimo invcnlion va farę appliqule k des bri-qiieites compnslcs pour allumer lo cliarbon de lerre dans les clieminóes.
Buanderies porlatitrs et konomiqur$ pour le blanehismgt du lingr. — Ce sont lcs Industries lcs plus usiielles qiii, presque toujours, participcnt Ic moins oii le plus lard aux progres des Sciences cl des arts. Tel a etó le sort du hlatt-rliissage du linge, oplratinn de lous les temps et dc lous lcs lieux, cl quioccupe une fatormc quanlitć dc bras; ce ful on vain que Ic lcssivagc k la vapeur, proposć d'abord par Cliap* tal, ful cliaudemcnl prćconis^ par lui cl dcpuis par lous lcs cliimistcs sans exceplion. Faule d’un apnareil scrvicc facile, ce modę si pr^fćrable de iilan-chissage ne s'ćtait pas introduil dans les mlna^cs, et mierne, par suitę de 1'eniploi dans quelques grands ćtablissemcnts de la Yapeur k liaule pression lournie par des gćnśrateurs, un prśjugć rćgnail dans le vulgaire, 5 savoir que la vapeur bru-lait le linge. Ce prćjugć esl enfin dćtruil, et lous les obsta-cles4lem parła rontine vonletre renveńdspar les buande-ries portaUves et ćconomiques de MM. Charles elComp., rue Furstemlierg, 5 et 7, qui oni valu k leurs inventeurs une mention lionorable k rexposition de 1811, ainsi que la grandę m&Jaille d’argenl de la Socifa^ d’encouragemeut.
Les buauderics portativc$ sont enticrciuent construites cn tóle el fer galvanisćs que Feau de lessive n'altćre nullcment, cl qui n’e.\igent aucun soin particulior d’entretien. Hien de plus facile quc la manifrc de s’cn servir : on mci dans un naquet autant dc litres d'i'au qu'on a dc kilos de linge pość sec i lessivcr; on y fait dissoudrc I kilo dc cristaux de soude ou un demi-kilo dc bon sol de soude par £’» lilres d eau; si Ton yciiI employer des cendrcs, on donno k la dissolution la furce de 3 degras au p^se-lcssivc. On trciupe dans ce liquidc Ic linge. qu’il est iiuitilc d essanger avcc du savon, comme on esl dans riiabitudc de le faire. ct, aprćs l*avoir tordu ou mis i ćgouller, on le jette dans 1'apparcil disposć sur son fourneau, qui se placepartout oii 1'on vcut, soit.M*iiiUfricur, soit cn plcin air. Cc modę de !essivngenc donnę atictmc bućc, car, des qu*il sort quelqiies lioiiIT^cs dc vapcur autour du couvcrclc, cVst rindicc ccrtain que l op^ration est terminie, ce qui a licu dans un cspace dc temns trls-cnurl cn effet. Tandisque dans les procńlćs usuels il fant couler la lessive pendant douw* ou quin/.c heiircs cn >e dnnnant bcanconp dc peine et en brillant une Inorme quantitl dc lx»is, ici il a śnili de dcux ou Irois heures, sans soin ni main d'iriivrc, puisqu*il n’y a ricn autre cliose Jl faire qu'ftcntrctcnir Ic fen dans Ic fourneau. Au moycu dc cc nroridl, Ic linge le plus maculó est mis au fond tfc rajiparcil, et conuno cc nV<t |a-maisque dePeau proprc qui coule k travers, il n’y a pas d‘in-conYĆnient k placer ensemble le linge grossier el les lissusles pjus fins; au sortir de 1'appareil, lóutes les impuretls sont dissoutes; il ne faul donc plus qu*un rinęage |»our en purger complllement le linge; il s'ęnsuit que le lavage esl bien plus prompt et plus facile, et qu’il ne faul de savon que pour les lacltcs eAlraordinaires.
Les avantages bien constatls queprocurenl les buanderies portalivcs sonl. sur lesproddćs glnlralemenl en usage, une Icouomie uui n’est pas moindre de 7.7 pour ceot; moins de causes de dćtćrioralion pour le linge; 1’absence de lous les embarras, dc lous les ennuis de la lcssive, et enfin la certi-tuded'uncparfaite rlussile. Ces ayipareils sont cn outre sus-ceptiblesd unefouled'apnlic;itions usuclles, comme de cbauf-fer un bain, cuire los Icgumes et raeines pour la nourrilure des bestiaur, lloulfer les cocons des Yers k soie, etc., etc. II en exis|c de sept grandeurs difTlrentes pour lessiver dcpuis 6 jnsqu*A 120 kilogrammes de linge pese sec; leur prix varie de 30 k 200 fr. Aucun emplacemeńl, aucun ouvrier nesl nć-cessaire pour les poser, el on les expćdie parlout comme un nieuble.
A M //. D. — Votrc manuscrit ferail ud eicellenl petit «>-brnie a 1‘usage des touristes; mais sa publicaiioD dans 1’ltlus-tration dc scraii pas d*un inlerlt assez generał.
A Al. T. A., a Paris. — Votre plainte rappcllc, moosicur, 1'histoire dc ce bon homme qui dc pouvait se consoler dece que ses domesliques avaicnl bu (out son vin, parce qu*ils araicot perdu lous ses houebons. Hans sa collre, il atlait jusqu'a les appelcr anlbropopliages.
A At. P. Ii., a Paris, nous ecril qu’il a vu, dc ses yeux »u, ^ £lampes, un ebien daos un oeuf de poule. Cc pbloocnlne lui a cause nn eionocmcnt stupide. A nos yeui, le pbenomłue, c’es’, M. P. B. L*ceuf n‘eiait pas un <ruf dc poute, car soo ebien esi un canard.
K1PUCATI0H OD DB&KIEI BB»rS. L’hotr.me e*t dxc» hi ćearlt un etr*r.ge prebtrme.
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