(Sala* de 1816. — Datu<» daaijlcs •neironi de U’ Fotel* Noirt. Tableau par M. Atman! Leleus-t
(Salon S* IM*. — 5>*i*(* Mari* •» »*>ot* Ćli«aSrtli. Fr*c*a*M de *itr«ux pour i‘egltte de V«muJT ^Caleadoe), per SI. Chatie* Forjrt.J
Ironcs de sapins, le torrcnt qui a creuse son lii dans unc an-ciennc moraine, les s3pms, los liautes sommitis des glaciers qui se dicoupenl sur le ciel, toul cela a bien le ca rac ter e dc la naturę des Alpcs.—M.CIIACA-TON a le tort de melerlessome-nirs dc Decanips avec ses pn>-pres soiivenirs de 1'Orieul; il esl assez liabile ponr ilcvoir clier-cher en lui-rairae ses iinpre*-sionset ses nioyens.— M. IMT-Tl'ltA : Vue generale de FiWi, d'unclic|leordoiiiiancc; lo< ter-rains s‘encliainent bien, k$p»ł-cies sont bien ratnaedes. lesar-bres bien groupis, h hauteiirs de Tivoli sont rendus avec unc exactitude niinuticusc. Le nun-que de lumiire el nu pen de si-eliercsse dans Texiriition em|*»'-cbenl ce tableau d'a vnir Umie sa valeur. — M. COIGNKT. U Toyage qu*il a fail en Orient uc semble pas avoir retrempd son Lilent ou modilii sa manierę.
Les fiuinesile Balbec et trois au-tres vues prises en Fgypte sont peintes avec la facilu^ Italii— tiielle de son pineeau, mais aussi avec cetle coiilcur et ce procidi conYentionnel qui ra-ractirisenl sa pcinliirc ct ont perverti, par le succis el 1'abus. ses brillantcs«quali(^s de ruysagiste.— Al. WICKKNHKHG fail loujours ses mćmeseii-fants.sonmimcciclet sa mimc glarc. Cesi un sncc^arnuK oonslati; passonsA aulrc cbose!— M.SCIlKl.KOCT.AIa lla\e: I n EffrtfrhiitT fincmenl |»eint.—SI. KUIINKN, i Hruxelles: I n F. flri de solni euurhont, delails de Y^gdtatiou ćtndi*savec soin el bien rendus. II y a de la secheressc dans les luintain*. — M. WYLD a cxpnsi neuf lablcaux vari£s d aspect el de lu-miirc, reprisentant des sites einpruntes A la Uollaude. A 1*1-lalie ct A Alęer. Ces tableaux sont traitis avcc fme>$« el dans un bon sentimenl dc lumi£re. Nous citerons enlre aulres : VHt San-Giorgio; la run dei Schiavoni, a Vtnise; la I illn firnie, a .\apUs; et la terrasfc du coucent des Capucins, a Sarrente, rbarmanie pctiletoilc desant laquelle ccu\ qui ont vuTltalie se la rappellent avcc bonheur; une lue de .Xa pies, prise «le la mer, erami tableau d‘un efTel lres-lumineu\. Le ciel, marbri de petit* nnage* blancs.a de la profondeur. l*ne bartne ttnile reraplie de paysannes apporlant leurs fruils A Naples s’appretc a enirer dans le port. Ce tableau nous ser-%ira de transit ion pour parlcr des niarines propremeul diles.
MARINES.
Ce genrc de pelnture a itr mis A la modc, il y a quelques annies, par MM. Gudin, Iglicy el ltuqu**|ilan. Plusietirs aulres arlistes le cultisent anjoiird'lnii avec succis; mais il y a une plare i occuner ponr relui qui, sc prenanl d anmnr ponr la mer, Mura la traduire d'tme maniiresaisissanle dans son as* pect srai et dans son cAti terrible cl poć(iquc. —M. GTDIN s*en lient i la nterqu’il s‘c>t faile, et na plus A rieu A voir danscellodu bon Diou. II hro»c une luileau<si rapidi-meut que le flot balaic la place. Souvent cc iTest pas de la pcinture, c’est du dicor. Ses grandę* qualite* pi(torcsques ont ite gAties par la ddplorable liabiludede fairc viie. Lc Salon eon* ten.nl treizc loiles de M. Gudin, dont six appartenaut A la maison du roi. II de\ail y cn avoir un plus grand noinbrc, mais le jury a jugi A propo< dc nndtre un frein A la (urcur des flols. Dans tous les lableaiiN deslinis A Yersaillcs, la filmie jotie un grand r«Mc ; blancbc ici, jaunc IA. rmigc ou noire ailleura. Lartisie, du reslc, e*t dans son droit. Cc sont des niarines A conpsde Canon qu’on liii demande. Dans tous ces tablcauN. il y a une varilld in-liuiede coloris, qui prouve U souplesscde Tartiste, sinon tou-jmirs sa mesure. Ainsi la Ba-laillede la A/artinigue (il aoiit I07l)a une roiileur de ronssi lont A fail ex.icfó; par contro Li 1'laoe de 5cAeieninou« (//of-lande) tombe dans le blanc d'ceuf. I n leirr de lunę d I entse est nuć froidc rigneiic. — Dans 1'nenuilde \aples Tartiste ro-
Erćsentc deux amant* dans une arque immobile sur les flots endormis et avec un nauto-nier lazzarono aussi endormi que les fluts. L'honime,en cos-tume de page, est sinculi^re-mont assis, la femme plus sin-gulieremcnl piacie, mais puis-quVllc a la bontó dc prendre celto posturę, Ibomme płaci enlre elle et ta lunc, au licu de regarder cette dcmitrc, devrait plutót s‘occuper de rautre. — Dno I ue de mer sur la cóte d‘E-caw esl unc grando toilo plus itudiie quc les aulres. Des oi-seaux de mer nos<4s sur unro-clier A moiiie dćcouvert ani— inent sculs reltesr^ne de trislo solitude. II y a du niórile dans cc tableau, mais on v d«5sicvrait enrtiro un arcenl plus vraido la naturę. — M. MKYKIl (Louis),*.‘‘'P?^ pbisieurs marines, parmi lesquelb*s non* citerons l Ewtion de Jean Bart, tableau d‘unc boitnedisposilion, ma*s la iner n’occupe qiTune płaco toul A fail secondairc. Au contraire elle est la partio principale du tableau intituli le Chirn de Terre-.\'ruce o( des-lini A cou*acrer lesouvcnir d*un foit arrivi en IHi.'*. Lc ba-teau A vapeur fe Gomer lit naufraęc sur les cfttes d*b>ossc.Dn rliicn de Terre-Ncuvc saisit unn jeune femme et la porta sur le riyage. Six ans apres cct iviueinent, il vivait encore ct willait sur la CtMc ou il avait amenć la naiifrag*łe. U y mou-rut sans avoir voulu s’a(tarbcrA aiirim des babilants de la localib4 voisine,qui cependant avaicnl soin de liii. La couleur gri*-\erdAtre dc cc tableau laisse Adisirer, et los flots sont point* avec un pen de mollesse. — M. MO/.IN : SoMt>rnir de Troun/le, tableau d‘une rouleur elaire et gaić. Les eaux sont bien mouYcmenties. mais elles manqiient de soliditi, elsont trop faite* do pratiquc. — Al. MOItnL-KATIt): Llncetulie dr h (ionjone, sc^ne do mer renduo avcc v/rite. Ileureuso opposition enlre la darli de. la Inne ct la lueur rougeAtre de Tinccndie.— Al. STAM-IHI.D aenvoyd une Tue du port d’An-rónr. L‘arc dc Traian e'( bien ćrlairi, ct Tair cirrulo bien auloiir de liii. Mais la mer e>t Imirde el res*cmb1e A du plomb fondu. — Nous regrctlons que M. DUUAND-BItAGKIt, qui vieiil d"exicuter des travaux ponr le princc de Joiinitle, ue soit pas arrivi A temps pour Touvcrturc dc TesposiUon.
rORTRAITS.
M. A.MATHY DUVAL a exposi un seul poitrait de femme qni a beaucoup fixć Taticntion publique. Cne grando rcclicr-clic dc sunpliciti, un dessin tres-serri, un beau carat tire dans les traits du modele, tolles sont les quali(is qu‘on y troiivo. Les routiHirsdu \isage, prisenti sous un profil al*— solu, smit aceusi* avee wMierc^se; |e cou e*l dans un ton tris-lin, mais maiique dc relief: co reprorbe s'adrcsso surloiit aux mains qui, jor la place quVltes occnpcnt sur lo dcY.mt de la rolie, devnueut aYiiirpbis de saillic; ellcsncsont m«'me |>as dessinies avec la netteti qu‘ou retrouic dans lo restede la tuile. La rolie de soic gros-bleu est d‘un ton un pcu