lqifil y avail eoncert on speclade A In ronr. Sa vnix i^tail A la lois suave cl puissnnlo, miii cxenilion d'nne babiletć cimi-plólc et in«:oin|iaiablc. II rńinissail Imilcs res mialit^s iliv*-r— Isos qui, clie/. la pluparl di-s ailMim daujoiird liui, semblcnl sY\r|iirc, 1‘anipb nr du son cl l’agilili',t la gnu e .-i rćucigie.
« Ubiclijues pcrMinnos,dil ,M. l-Y-lis,Mi rappclfcul encore av»*C enlIlOUm«me rimpicssion [<rofon le qiicce grami arliste pro-,duisil dans uue rcpi ćseiilatioii dc 1‘Općra dc Rumio it Jul^tle ipn lut donnie aux Tuilorics '-u 1808. Jam.iis le sublime du |< haut cl de Tarł dramali^ue ne hit pousse plus loiu. L’cii(iee de llom^o au Imisieiiie ucle, sa piicre, sos cris de d^espoir, l‘air : UmOra odornln, toul > da ful 11*1111 rlTetlol, que Nap<deon <•1 lont randiloirc romlireiit cn Ijiiiics, cl qiic, ne sacbaut comrncnl exprimor sa salisfarlion a Crcscenlini, rrnipcrcnr lui envoya la dócoialion dc l'ordre dc la Cmironnc dc for duni il le lii che\alicr. n
Napulćon a raroold depuis, A Sainte-H^lcno, )iour«|iioi il |avail doniY’ la Cmmmno ile fer A Crcscenlini. Ce iiYfait, comine uli dii, qu'uii ballmi d'cssai. II dćsiiail donner la rruix d'llomicin a Tabun, mii la mmitnit bicn; mais commc ce desjMjle av.iil grand snin uc ne rroisser jamaisTopiniou pn-ililiriiic,— cYst pmir cela qu'oii Idisail toul cc qu'il Yuiilail, — ildtfccnia la Couronnc ile. Ter A Crcscenlini pour \oir ce lqu on dirait. Celade dc juslice soulcva uue claineiir unicer-sclle, t3iit le pr^jiigć ćlail oiicore puissanl. —Kaire cl»evalior uncmnćdien! cYlailunc profanalion. Cclle dislinclimi do-|vaitćlre rćservćc aux braves qui la jiayaionl de leur sang. l:n juur que ce beau raisoimcmenl ćlail dćvduppć avec cba-lour par unoraleur de salon, madame Grassim, aulre gloire muMcale de celtoćpi>quc, sćcriamajcsltieusemenl:— «Etsa , blen-ourr. motisintr! n — La Olrtsourr eul dans le inonde un to| suecós do l iro, que Naj«dćon, bion A logrel, dut rononcer | A rćcmni^nser Talma. II n‘a\ail compromis du nmins que la Courmme de fer. — On n’y regarde jkis de si pres aujour-d łmi pour la Lćgiun d'bonneurelle-incme.
Cresceulini, enriebi ct dćcorć, pril >a relraile en 1X12, A
3uaranlc-trois ans, el, ilopuis lors, il ne sY>i plus fail enlcn-ro. II \ienl de inourir a Naples, 011 il ćlail ćlakli depuis Irenie ans. II y vivail forl ignorć, comine il arrivc A lons los liommes qm oni one fois ulsparu du lliealrc do leur gloiie. Payons du nmins Asa menioire un dernier Iribul, ot puisse J | Ic ciel nous eimiycr bionlót un aulre arlistedouó d’uno org3- ! Ilisajjon aussi briilamc, aussi riebe, aussi complólc !
IliMloire ilr In iPeninlne,
La cbainbre des dćputćs noursnit le vo!e du liudgel des dó-Ipenses A 1’occasioji duqne| 1 oppositiona ci u mile, pour elle, au point de vuc ćleelural, de jiasser en revue la pluparl des iqup>lions dćjA agihYs dans celto session on antcneuremenl.
II y acu dc grand*s journćes oraloircs, do \ivcs alla<|ues,
' d*ardcnles inćlćes; le scruiio, bien eniondu, a mainienu la . \icloire au ininistćre, (pliso Dalie que ladócisiondcsci^lćgcs I sera la mćmo, etquccclle fois los dimx et Calon se tiou\e- I roni d'aceord.
I La chamice des pairs sićge on ce nunnenl cn emir dejus-ticc. C’c>l jeudi qnYllea miwrl losdebais du proces dc Le-I cumie. Kćduile par les rfoullats de riusiiuclimi an\ pmpor-lions d’une Ycngcancefóroce mai> pri\Ye, celle afTairenepou-I vriil jilus oscilcr celle allcntion cl piomeHie ces emolious qu'cut caus4;es Ic jugemenl d un crime poliliquc.
I Lr prince Lons Napoi.Kon. —Lc prismmier de llam,
I dont nous n'avons nu. la semaine derniere ijn annomer IY-1 vasim> comine un l.til dunl les ilćt&ilselaient encore iguorćs, en a lui-móme consignć les circonslauces dans unc Ictire I adrosseede Londres, ou il esl arrivć a pres s'ćhe cinbarquć A Uslende.
I n Yons savezquele forl ćlail gardę par 1«H> liommes qui font nissaient unc gardę jomnałiere de HO soldals placćs en I senlinelles audelmrs du forl; de plus, la porte de la prison ćlail gnrdće |vir Irois goóliers, dont deux ćlaient toujours en I faclion II faliail donc passer devant eux, d*abord, puis Ira-\erser tonie la cour inlericiirc, decant les fenólres du com-I inandant; arrive la, il faliail passer le guicliel 011 >clrouvaient un siddat de plantun et uu sergenl. un portier consigne, une I sentinellc, cl enlin un poste de r»tl liommes.
« NYyanl voiilu ćtablir aueiine intclligence, il fjllail fala-lemenl avoir reconrs A un dćguisement. Coinme 011 faisaitrć-parer plusieiirs »bambres du balimenl que j liabilais, il ćtait facile de prendre imcoslmnc d’ouvricr. Mon Imn ci(idólcva-lel dc cliainbrc, Charles Tbćlin.se procura une blousect des sabois; je coupai mes mousiuchesel je pns une pl3ncbe sur mon ćpanie.
o Lundi malin, jovis les onvriersenlrer A8 bcures et demie; lorsqu'ils furenlA l’ouvr.tge, Charles leur poiła A boirc dans une cbainbre, a lin dc les empeeber de se lrouver sur mon passage; il dev.nl aussi appder unganlien cn bani. Umili- une Icductcor Coiniean cau-er.iil aycc les aulics ; cl cc-pendanl, A pełno sm lide hu chamhre, je fus aoc.osle par un mivrier (|iii nic pril cii passant |>oiir un ile sos camarailes; au bas de lYscalicr me troiivni face a face a\ce 1111 gardicn. Ileiircusemenl. je liii mis la plnnrlie que je pnrlais devanl la ligure. Je. parrius dans la cour, lonaut loujmirs la planche du cól<* des senlinelles <i devanl les persomics que je ren-cuiiliais.
« Lii |vissanl devanl la prenńórc senlinelle, je laiss;ii lom-lier ma planche; je ni*arrćlai pour eu raiuassor les mmcc.iu\. Je rciirmilrai alurs 1'oflicicr de ganię, mais il li<ail nile Idlre, cl iiciiic rcmanpia jus. L*‘S soldals au |i«i>l« du guiebet sciu-blćrcni ćioiinćsdc ma uhm*; Ic l.miboiir si' rclmirna menie 1'hisienrs Tuis. Ce|>endan1 le jdanlmi de gardę oim it la |>orle cl je mc trmivai liorsdc l.i forlcrose; mai- li, jr rencouimi des omriers ijiii vennienl A ma roncontrc el «jni mc reganle-1 lent avec allcnlion. Je mis bicn ma planche de leur cólć; maisiN paraissaienl si curicux, que je pensais A pcinc pnuvoir leur ćebapper, l.irsquejc Icsentcndis sćcricr : Oli !c'esl Hcr-_nai d!_ _ _ _ _ _
iuoquer ilu puldic. Lrs Rrndei-wtm bonrgrois remjdissenl beam-mip inieux los conditions du gonie,; mais Nicolo, cum— posileni- gracicn\ ct lin. n'3vail pasassczde vivacilć,a>sezdo vervo pour ćcrire tle la inusi«]iii’ bnuffr, et Mćhul «*nc«»ic moins. Nous no dirons ricn do M (i.tveaux. (Ymparez los ||*ar(itions buufles dc Mćlml ol dc NinOu aux clier<-d’icuvre Lic Cimarosaou do Gugłiclmi, cl vmis >«tc/. ćtniiuć do l.i dis-tancećnorme <|ui Icssćjiarc. Lhins Ir. 1'ostilbw >lr U.njumniu, M.Adain serajiprotlic davanlugc pcui-ćirc dii bul que Ni-colo cl Mćlml <ml v.iincmcnl pcni>nivi II ya dc. 1'espril cl do la gaicie diins cel uinrage, ii y a dn inonvciiionl, cl nn»cr-tain /dal qiie fon nc peul nićconnaitrc : cn y Youdrait scu-lemcut des uićlndies plus piquanles ol plus liiatingućrs. Tc| qu’il esl, Ir Ro^iHlon nous parail encore la Icn1alivc la plus lioureusłjfpitilYrolcfranęaiseidl hasanlćcdansle. penre lioutTc. INous uc dirions pas cela si rautom- du Mniirc dr cha/trllc ciii ćlć Kram.ais.
Lr I ruf dn Mnlnltnr peul ćtre cousiderć commeun nouvcl cssai rpio fUpćra-Coniique vicnl dc fairc dans ce clicmin si Ipcu ballu : jngex-en plulól vous menie.
II ya au Malabar... — dans qm:llc villc du Malabar? los au-lours du li\rei non savenl ricn, ot pcu vous imporlo do. le suvoir, — mi nrircliaml franęais iiiltoresqnemenl appcb: Lii-\ordurelle. Cc bravr. Iiomuic a fail fortunę, t*l a ćjłuiisć uue lndiennoi|ui a la plus grandoenvie dc voir Puiis. Lui, au coii- : Iraire, sctrouve hien au Malabar, ot veul y rcsler. Toutcs los prićrcs, tontes los suppticalions, imilcs los cajoleries dc la damo ont ćeliouć. Mais dćsir do foinmc osi un fcu qui dćvoie, cl Ugina n'on voul pas avoir Ic dćmenti. I)oiir, les inoyens Isiinples 11'ayant point rćussi, ellc a recoursaux inoyons com-pliipiós; la rusc fora cc que la persuasion n’a pu fairc.
Ifabord elle imaginedc roudrc son inari jnloux. Cola n*osl pas Irćsdifllcilc, car ellc a un cousin. Klio se mol avec ce cousin cn cmpieltcrie rćglće. Massoul se próle & ce manćge isans fairc trop dc faęons. Un con-in jcune cl bim tonrnć joue laremenl cc jeii-IA sans y gagner quclquc clmse. Mais l.avei-durcltc esl clairvovanl; il devine oii JYn veul Ic mener; au lieu de $e fAclier, il se wet A rire, et Ugina voi! bienqu'clle n’a
iias nttaquć la place par son cóte faiblc. Kile changc donc lont coii|i ses batlcries. Un servileur gagne par cllc vicnl annon-cer A Laverdurctle, avcc nn grand emoi, que sa foinmc s'osl noyće. Pendant qu'il ideurc avpc Mos-oul qiii plcureplus quc Im : — .Mon cousin, lui dii lont A coup celui-ci, quand vous lorez vos dernieres dispositions, jYspćre que yoilS ne inou-ililicrez pas. Songoz (pieje suis le scnl pai-ent de la pauvrc dćfunte, et que vous n’avez point dc familie. — Qu’c>l-ce A dirc ?— Comrncnl! vou^ lgnorez la lui conjngaledu Malabar? Lorsque 1’tin dcsconj-iiftts śe lue, il lani qnc l aulreaillc lo re-|joindre. II n’y a aućuu moycndcsYn disjionscr. Mais ona pour lui dYKcellcnls proc^dis': il poulclioisir Ic genredo morlqui lui 3grće le plus. Tcnoz, voici justement un oflieier dugouu i -nour qui vienl vous de m a n der volr o goń t. Pa raił Dgina, d^guis^c cn limssior indicnou plulól en croqne-mui l, car cllc esl vćtno do noir de la tćte anx pieds. Lavcrdurcllo, 5 demi morl de | Ifrayonr, compremi qu’il esl porilu s'il nedćcampo; il vcni fmr, inais sa maison esl cornće. — Voyons, scigneor officicr, n\v a-l -il aiicumnoyen dc nous cntcndrc?R.<t-cćquevous ncvou-dricz pas vous laisscr corrompre si je vouscn priais bicn? — |l.c mardiócsl bionlót conclu. Le nógociaol dminc son Irćsor: Toflicior sc charge d« lui pitw.urei los moyens dc passer cn I secret sur un bólimcnl en pai tance, ct s'embaiqup. a vec lui, coinme on sendoulc bicn. Matliciirenscmcnl, Ic cousin M -soul veul ótre aussi du voyagc, cc qui nous narail, il faul l‘a-voucr, d'un faclicnx augure. Toul cela esl Rin« sans doute; | maisle genre adinis, t-eiie extravacance esl un inćriie; c'esi ime fairc cl pas aulrc cliose. II s*y liouve de lemps 5 aulrc des dólailsplaisanls et le dialogucenpsluuobjuofuis tres-gai.
La inusique de M. Dochc esl fort bicn lailo, comine on do-I vait s‘y altendrc. M. Doclic esl un arli^lc expćriinent<L qui. dirige depuis vingl ans ct plus 1’orolicslrc du Vaudevil|p, et qui sail par consć\|ueu( le forl et le faiblc de cliaqne CltOM. S<m inslrumenlation esl iialńlemcnt dispos^c; elle esl ploine, sonorc, elle a quclquefbis beaucoup d eclat. II clierelic lou-I jonrs la melodie, cl la lrouve souveul. Nous uc lui feronsl qu*un rcprocbo: cYsl de n ćlre pas aussi gai quc les silua-lions qu‘il Iraile, de s’ólro inonire qu. |quefois inajesluenx iiiiand il fallait rire, d'ćtro rcsti5 rjisonnabte quand son jioćlc I dcvenail fon. Mais enlin M. Doelie n’en denieiire pas moins uu inusicicn Irabilc, e( il y a dans sa purlilion des m^lodipsi bicn trou vćes et bicn tourn^cs, qne person nc ncnleudra sans plaisir.
—Deu\dóbuls onlcn licu r^ccimnont iU'0|«?ra, l nu cl Taulre assezhenreux. M. Henin esl mi grand jemu*. Immnie d'une fort I belle apparence H donł la vni\ a dc la furce elun limbre^cla-lant. II monie avec uue facilite reinarquable. I.cs notes gra-vo«? lui sont moins favorabb*s; mais enlin, un compositeur liabile lirernit heiire.usemenl parli dece qu’il u ilo bon. II a | egalomcnt rćussidans les dcux rólcsdc Itertmm H do B.1II3-wir. l)n VOitqnńfUin emploi osi celni que romplissail naguórel Mj Le\assour. M Dufrosne. jcune lónor, a lavoix plus faiblc, cl alfocloceile sonorilś elaire cl un peil blafardiMpn nV»| plus a la modo uujoiirdMmi. Kaclióle-t-il du |i)nin< < 0 dóf.iul, si cen esl un. |»ar la graco, la fluiiliU* du rUaiitrt la rapidili^ de| I l i'XĆnitiou? I.o rolo de Uaimbaud, dans Ih-brrt Ir Dinblr, nc nmis pennclLiit gućro «|'cn jugor. A u rcvoir dmie, moiisicur I)u-fresne; nous yoiis altcudousau lólc dc llodriguc. dans Oilirtfa. — Un grand arliste vicnt ile inourir, uu cbaulcur sublime, A I qui nul cliuntcur vivanl nc siuniilólrecoiiipari'*. J''rmuc(jics-cciilim etnil n«^ en l7i»!L II ćlińiiUi jiendunl vingt-qualre ans.l ile I78H h 1815. ]| passa A Paris ic dernier ipiarl do celio emu leci brillante oarrićre. II ćlail a Vionnoen 180.“ ipiaiul la Yłrtdire y jwula Kapolńin. Leconi)u»V.inl onicudii CłYsccil* lilii, 1’apprćcia «|il premier roup, — il nvail uu goili irćs-linl cl uu sculimoiil exquis on miisiquc l oinme cn Imilcs rlioscs, — el jngoa quc le premier des cbaiilours ilevail ćire mi Scr-vice du premier des souYorains. II si* ratladia par un Imi-lenieul cmisidórablo. Croscenlini vint. en I'rance, mais il ne I clianta qu’aux Tuilorios, hSainl-Cloud, A l'onlaincble;m lors-.
<» Une fois dchors, je marfliai rapidemenl vcrs la roule dc I Sainl-Oucniin. 1’eu ile lemps apres, Cluiles, qui, la vrille, a\aiti elciiu une Yuilnre |»our lui, mc rejoignii, cl nous arii-\ame> A Saiul-Ouciiliu, 1
«Je Imorsai la ville A pied, aprćs mY-ire dćfait de ma blouse. Clurlcs sY.lail proeurć unc voilure dc |i(*s1p, cn pić- | tc.Nlant unc conr.-e A Cambrai. Nmisarrivaniessans entombrc A N aleiieieiincs. 011 je pris le clicmin d»* f«-r.
« Je in ćlai- procurr un fusM;-port ; mais on ne in« Ta , deiiiande nulle juit. »
Massai.uk his I'Iiisonmiks iran\,ais ai Maiku.. — La fatalc nmiYcllcdu mas-acicdc ceux de |lu^ >oldals qui ćlaient cnlre b*s inaiiis dWInl-cl-Kader sY-t rćpau*lue d aprćs les corrcsjMłiiilance-cl hs journaux d'Afri<juc asani que le gmiver-mmciii cni ricn publie a cc sujel. Ce iTefcl ii.ćme qne pin- I sicurs jnurs aj»rć> Ic dcnil raiisćjiar le bruil de celle affrcu-e bouclierie qu uu jinirnal oflicicl CII a publić le rćcit fail par I 1111 claiiun du Imilicme balailbm de cliasseurs d Orlćans. i|tii esl parvcnu a sYYliajipri. Nnus nc \otibms ricn cbangcraux espris-ions dc ce hullciin, et nous le donuous (>roque en 1 ciiiicr, car celle relalinii si |ilcinc de simplicilć el dbulćrći est \raiim ut un docuuicni A coiisericr. |
Ce clairon se immine Hnl.md (Guillanmp); il >ervail A la ileuxićinc rnmpagnie ilu liuitieiiie lulailkrti de ebasseurs d Orlćans, il lut fail prisonuier le 2."* seplembre lHłb, A la . suile de iruis blessuies runo d un coup dc feu. 1'aulre d'un cmip de yatagan au nied dmil, el la dernićrc d’uu coup de puignard a la joue droilc. II esl ari ivć A Lalla-Maclirina le 17 du nmis dernier ruumtant ce qui lui e.-l arrivć de la manierę. suivanle :
w La ileira ćlail campec A environ Irois lieues de la Ma- I Imiia. Les |»risonnicrs etablissur le hord de la mirrę oecu-paienl une vinglaine de goni bis, au milieu du carnpdcsfan- I lassins ićgulicrs. Ceux-ci soni au nombre de W O eioiron, rćpartis aussi dans des gnu bis |>ar bandes de J» ou <». \s canip ćlail cios par une cnceinle de broussailles forl elevće, dans 1 iaqndlcODavait mćnagedetix passapes; de celle manicie la gardo etait plus facile. |
« Le 27 avriI. vers 2 ou 5 lieures de 1‘aprćs-midi, il esl ar-I ri\ć »ine lelire d Abd-el-Kader; ensuilc Irois cavaliers sonl tcdds A nolre camp pmir cberclier les officiers, de la parł de , Mu-iaplia-Ben-Taiui; ils les oni conduiU A la dćira, sous le prelcMe de les fiiire assisler a unc fćle cliez le kalifa, lis ont cmineuć:
u MM. de Cognord — l^razel, — Marin, — Hillerain, — Cabnsse, — Thomas, adjudanl, — le mareciial des logis clief des liussards,—Teslard, Ini-sird, — TroMel, — denx au- I tres. A rcnlrćede la mul, les aulres prisonniers ont etć rću-nis sur un rang. On nous avail d<mne 1‘ordre d’apporler lous I nos efiets avoc nous. (Jo and nousaions elć a insi ras>en>ble.s, les faulassins rćgulieis sonl veuus, on nous a sćpaićs pour non- ronduire dans leur gonrbis. Nous ćlioiis >epl pi is |»ar les 1 liabitaills de qualre gonrbis, ils non.- li ront ciilrer ensemble dans le meine goiirbi. Je dis A mes eamarades qn'il y aurait | I (|iielqne cliose jiendanl la unit, de ne pas doi mir, de nous le-uir ptćl-a nous delcndre si 011 vnulail nous luer. J'a\ais un eoulcail franęais quej'avais tmilteilir les bords de la Malonia,, Irois joursauparaianl. En entranl dansla eabane,j*avais lrou\e unc f.mrille, je l'av;iisdonnće a mon camarade Daumat. Au rnoimlio bruil, leur a\ais-jc dit, je soi Utai le premier, vous mc sui\re/..
i* Ycrs minuit, les soldals d'Abd-el-Kader poussenl un cri. Cćlail le dsilll. Je sors le |>remier. je rencontre un regulier, I jo Im donm- un coup de cnuleau dans la poił linę, il loiiihe; je saule dans |>n« ciule des buissons el ie roule par lerre. I Ppudanl qnc jYlais A me debarrasser, des soldals arrivent ebenbant a me prendre; mon panlalonćlail enmaiivais ćtal. il re>le entre leurs mains, je Dinliap)ie tn ebemi.-c. I)dns uni i ra\in A ceni mólres du camp. une embnscade lirę sur moi, une Italie m a blessć Ićgćremenl A la jambe droile. Je conlinue A | i fuir. je monie sur une collinc el je nfassieds pour voir si quel-qu*uu ile mes catnarades nourrait me rejoindre.
a En nie tournanl vers le camp. jYnlendais les cris des pri-, sonniers cl des cens d*Abd-el-Kader; les coups cle fusil oni durć une demi-lieure; me- eamarades ont du se (lefendre, si j"en jugc par Ic bruil que j'ai enlendu.
« l'onr ćebapper au massacre dans les gonrbis des rćpu-liers. plnsieiirs prisonniers sYtaicnl refngićs dans nos pourbi>, nu milieu du camp; cYsl pmir los en cba-ser qu’on y a mibl le len. on les lirail au fur ct A niesurc qu'ils sorlaienl.
w Yoyaol que per.-omie ne me rejoiguail, j'ai frambi la Ma-I louia.jYi marciić pendant Irois miils, je nie cachais le jour. I.e Iroisićine jour. vers ó ou i lieures, le lonnerre a grondć, il a tombć de la pinie, il faisail 1111 \enl qui eoupail les brons-i saillo; j’ai conlinue A inarcber, jYidispresque nu.jcMmfTrai.-J je nensais que jYn nur.iis encore imilir doux ou Irois beuresj I j'ai Youhi en fiiiir : je me Miisdiriue un \illage maiocain.j y • suis anivć avanl la lombćc ile la miii. A lYulróe du \illage,
I j’ai rcuconlrć des fenimm uni vcnaicnl pui-iT de l'eau; en, mc voy.ml.cHes ont piisla mile cn |tou«-anl des cris; je sms cnlrć dans le village. A IV\lrĆmilć d une pelile rue, j‘ai ij a|>d\u uu jenne bominc d'nue vinglaine il aunćes; en mc ! \oyuiil, il a furii un |toiguard pour mc luer. Je Ycmlais mou-| lir. je me suis avancć vcrs Im. Je 111‘ćlais ap|*rocbć |iisqu‘A Irois nu qnatrę pas, mi aulre liommesoriii d‘nne trnwf vol-sme, reliul le br-is du jcune bniume. .Mors il luYuuuena ibcz Ini, me lii eliauffer jienibnl den\ou irois miniiles, irnis il mol coudnisil dans sa case. LA, il m a atlaclić les pieds cl les mains rtajelć sur moi une i‘niiverliire(lecliex,-il. Yoyanl cela. jene disais rien. je croyaisqiie je ne smifTrirais |'asloiiglcinns.| Je Ic v«iis se prćparcr A sc com ber. Almy. croyanl qu*il allail Ule faire son lir i r cl me liter aprćs, jc lui fis Mupe de Sedćpe-I dicr cl dc m cxpćdicr sans torlure. II me dii qu’il ne mc lue-rail jkis. Jc j«assai la unii comine je pns. Au malin, il \ int me I dćim licr. J‘ai pa-sć s«‘pi jmus che/ lui; il ne mc lais-ait pas. soi tir, jiairc qn'il y av,iit danslo village des pensqui \011laieui nie mer.
|| «■ I.e sejdićme jour. est anivć nn lioimne qui ni'a aehelć