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L/ILLUSTRAT10N, JOURNAL UN1YERSEL.

TlirwtrfM et Cliroittcjne mimirule.

Gtm.NaSC. Juanila, vaudcvil!e. — Ou£on. F.chtc el Mat. cotnldie.TuCatre-FhaHais. La I rslaU. — OrtiA-Co*iQiE. U Yeufdu Malabor,

opera coiuique co uo actc. — Debuts i 1’Oplra. — Mori de CrcscenUui, elc.

tTbćłue du Cj®n»K. — Gnaniu. — Doo L«p«r. M. Ti«»ennl. Ch»»»nc«y. NI. Dr«uao; ioo Djtilct, M. Dctcbłmpi;

Ju&Dita, madteoc M«lcy; Cerbera, tr.adjct.c Larnh^uio.)


le feu au palais d‘Albuquerque, cl iuccndic Iccli&teau du roi. Lc jeune


*/f» * Ni

(Th^iltt dt l*0^ri-C<#cn»qu€. — lc l’n*/ 4u .Klalaior. — I^vcr<Surcltc. M hiqui«f; Mouttoul, M. Cbcis; Marforio. M. Smotc-Fon ;    c&tćuii« 1'oilcr.)


ev^ncmcnls sans y ricn romprendre.ee sonlactions d aima-Ides fou< el lopiqiie d’amourcux; maisle dialoguc esl \il. eu-juue, spiriluel, le moUtincellc, la nlmise rayonne cuimne le diamant ci lor semfssur lous ces V'aux clpalaulsnersonua-gcs. Au lliealre comme ailleursTes^culioncsIluulJc sujelou

l*idde furt pen de cliuse. LeMis-anlhruf* u'esl puerc qu*unc pi»Ve k portraits, el Stiake sjteare a su>|K*ndu au lii de sa fau-Llisie la plus fanlasque l'uue dc ses nlus vigoureuses cr^a-tions, te Songe d‘une nuil d'i-le. En soimne. un suce^s ^cla-Uiul a cuurounó 1'audacc ju-\enile de MM. Fcuillct el Faul lłocage. Cdte ricloire de 1*0-d<on a prc$quc imm^dia-tcinent suivie d une aulrc. Une Mibvenlion de 100,000 fr. lui esl assurle dćsormais. Los grands bonbeurs n arriuml ja-mais sculs.

Moins licurcus, le TlićAlre-Frauęais attend eneore 1‘aup-incnlidion de :.ubsides donl i| a si grand besoin. II csl tou-jours aussi dans l*e.\]H>i.Uiiive d*un succt's, eldenuis rn-yin/r, 1’aslre tragique n a fail «ue pA-lir el di‘croilrc. Une lalatile, iinu^ril^c cruvons-nous, piane sur la Coim'die - Franęaise , c'est uulougdcuil qu*elle m^ne tuujours cl dunt nul ne \oil la Gn. Tragćdics, drames ou ci>-inWies, lesruinessenlassent, le Public bAillc, la crilique >e faclie el los comćdiens se d6-couragrnt. Dien iioiis gardę, imur nolre |»arl, de contri-buer aut liumilialious dc ee mallicureu\ tli^atre en adiutant un noueeau cumnie rendu k lous ceut qu*il a subis d^iA de sa dernii'ro pic


La semaine a ćll lont k faildramatiqne, cl nolre Cuurrier de Paris ne sera aujourd’liui QU*un pctil Courritr deslhedlres. \A Comćdie-Franęaisea donueune tragedie nouvcllc. la 1'estale, el 1'Odion a voulu prou*cr par la reprlseulatiuu d‘une couu1-die plus nouvelle encorc, qu‘il ćLail dignedusureroit desub-venlion quc la Cliambre \ient de lui accorder. Mais avant dc vous racontcr trl>-succiucte-mcnl ccs deus suirćcs Iragi-co-miques, tiquidons nolre arrilrl avec le Gymnasect sa Juanila.

Juanila esl une ptfce i ten-dances Yerlucmes; cellc ino-ralitl s*accomplil cn Kspague. un jcunc ofticicr franęais enest le lilrus. Ja mais cncore les a-ntuurs d'un liussard n'avaienl iII prtscnlfa avoc plus dc de-Cence. Ce nouveau checalicr sans i>eur cl sans reproclie, donl rinvenlion apparlient M. Bayard. csl adore de madame Juanila Lopcz, brunc An-dalouse. et lui-mćme il en esl fort ćpris; oeilladcs. bouquds el tlrlnades, cVsl uii feu de file qui nienacededevenirmor-lel au inari, qnand toulAcoup.

OeniH-lluuzard se ravise else

rend aussi odieuxqu'ih'lail de-venu aiinable lont <t Dieure.

Celtc conduite bourrćc dc con-lradictinns csl d’ailleiir$ pleioe dc dćlicalesse, car nolre Kodri-gue a ducu-nr, cl il vinitdede-CuuiTir que l'ćpoux dc Juanila, esp^ce de don Oiegue en |>cr-ruque rousse el en Ipaulrllr* de colonel, lui a sauve la vic, el nalurellement pour proiuer sa reconnaissance <t monsieur, il n‘a pas de meilleur parli prendre que de se faire diles-ler par madame. Mun colonel, tu dms tire cunlęnl! Sans au-cun doute; mais ic vous laisse pen-^cr les grands ycux quou -

\re la belle Juanila. el sa surpri<e de vaot celto mltamorphose imprlvue. IJuoi! cet amanl si tendre, cecacalier si emnrcsse, re charmanl enjólcnr n*a plus k iioiis cont« r nue de vujgaires bonues forlunes. Fi donc! qu*il parte, qu’il s cloigue, cl il ne coCitera |*as un    •

soupir k nolre cu’ur, el fort lieure u semeni il ne laisscra pas un regrcl 4 nolre serlu. Toul reci, mćdiocre-meul plaisaut comme \ous voyez. n’esl que Inb-Ngfremriit Igayl par le# propos    pl lu

lania d’un )>c-tit s«'aiinarislc; mais il y a une h/nćdiclmn sur li Gjmiu.se el aur la trou|»e de aes oiscaui au genld rainage. au brillant plu-mage. Madc-moiscllc Melcy,

Brcssan el Ju-lienhescliamps! avec un pareil Irin, eoinnient n‘okiem] rait-on pasun succis... de Yignelle?

AtćcIMon, nous ne sorku* pas de 1'Kapa-

Srnc. Eehec et Uat mus reprć-aenlc une de ces coniedics la manierę du Inre d'eou de M. Scribe cl de Miulcmuitflle de Belle - ItU de

M. Dumas, oii des noms liisloriqucs nlus ou moins imposanls sonl donn^s comme passe-porl A des etlnrmcnls fanlasliques. Djiis celto jńiee, coupd*cs<ai l•rillanldedeuxJcuncsaulen^s, on lronvc un roi hirarre, unc reine asenlureuse, un prand łioinme roinancsquel un minislre astucieui, unc dudicsse ingenuc, el un pentilbommc po. tc, lout cc inonde soupire, reve ou agil avec un entraiu cliarmaut. Le rui aime la pelilc ducliessc, la reine csl ainićc du porte; le minislre, qui s’a|»-pelle Olivarez, e>l rennemi du prand liomme, qui s*iutitule Albuqucrque; l un se fail 1c complai^nt du princc dans ses amours, 1‘autre vcille A la f.»is sur 1’honncur de son mailreet sur lesien. Olivarcz mol Albiniuerque k son tour gcntillioiumc-p(H'lc protilc dc la coufusion pour em|>orlcr la reine dans ses bras, cl pour faire le roi... mat, tandis nur, prtce k la verlu dc l.i dmliesv, lenioiiarque >e lruuve tchec.

Ainsi sous de\inez quc lout le łonu des cinq acles dc relle comWie unclieinine au milicu des aveiilure>, des surprises. desintngues cl des inYraisemblanccs; ou assisle A lous ces

X

ciie l eslale, bnllecsiir le vieu.x patron dii classique, nc vaul pas mieux el nc vaul pas nioms qu'uuc ccnlame de tragć-dics ses dcvancii'res donl la \euuo luulefois, lii plus de bruil cl donl les olisćqucs furenl plus Urdivcs. Couslaluns seulement que l’ouvragc de MM. Sjuvagc et Duliomme n‘esl

poini sans minie el qu'il a ol>-leuu un succls sileocicui. Le public, tuujours dlbunnairedans cesgravcs occa-sions, a accueilli la teilu/f comme une \ieillo cunnaissance, il seiublaildircAla pauvre iragl-dic : o Tu m’en-nuies, maisjene t en veu\ pas, je m y ailendais, et, dailleurs, jen ai vu bieo dautres. • tl mainle-oanl, si youj voulez rire.allez *u Vaudeville '°ir les Pr er es ll/ntlainc el Ar-nal.

L'o|*lra buuf-foii prupremenl dii, la charge drama(iquc cliaulee , iiiii jadis faisaii les delices des I ta—

Ii. ns, — c( j

jusie lilre,— esl prcsqnc iucon-

•me clici nous.

la rare-ment cssayd k 1'aris, et peut-vlre n’y a-i-«n .pas rlussi com-

plelciueni uneseulc fuis. Nom nc connaissnn* licndcmoias pai qne lapaictć prelendnedeF/rofo. l 'ne fJtt esl un itnUro-glio assrz liYrmenl intrigul, mais complllen »cnl dlpourru u esprit. M. DeicAu/uriiejuxfutrepris, il y a qu>eJquesannćes, cl lout le rooude crut quc l'0|>lra-Comique a vait yuuIu se



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