120
familles 011 des parents de Pepoux et de 1'epouse. Aujourd’hui encore o u retrouve des traces de eette faęon de contracter le mu-riage, surtout dans les fetes pour celebrer le r eto ar d u pr i litem ps (chants, coutimies), particulierement dans les rites de la Saint-Jean.
Dans oeux du printemps, les symboles correspondant a 1’union des eouples jouent un role important. II s'agit: 1°) d’un couple qui personnifie le jour de la fete, respectivement le printemps, la naturę 011 la veget.ation renaissante etc. (»Maibrautschaft«, »Lord and Lady May«, »King and Queen of May«, le »Kral« et la »Kralica« etc.): 2°) de Farrangement de inariages entre jeunes gens appartenanfc a un milieu determine. A insi dans les ceremonies slaves destinees a feter le printemps, nous avons affaire a la formation de eouples. a) Surtout a la Pentecóte et a la Saint-Jean (comme dailleurs a Foc-casion des autres fetes au printemps depuis les Jours Gras jus-qu'a la Saint-Pierre-et-Paul), on formę les futurs mónages a Foccasion des rejouissances populaires, en reerutant les conjoints parmi les jeunes gens appartenant a un milieu donnę, b) Les divertissements populaires se distinguent alors souvent par leur caractere orgiastique. c) Les eouples unis a Foccasion de ces divertissements sont consideres soit comme des mariages legalement conclus, soit comme des unions qui entrainent 1’obli-gation de contracter le mariage dans la suitę, d) Les rejouissances prennent parfois la formę de foires, respectivement celle de marches ou de ventes de jeunes filles aux encheres, a Foccasion desquels on conclut des mariages en due formę. Des foires de ce genre ont generalement lieu a des epoijues exactement fixees pour chaque groupe. II faut ranger dans cette categorie de rejouissances populaires en rapport avec le mariage, les unions matrimoniales conclues par contrainte a des epoques stricte-ment fixees, reconnues obligatoires pour toute la societe. Ci-tons encore en Pologne, la punition infligee pour etre reste celibataire f»klocki«), puis la reception des jeunes epouses dans la societe des femmes mariees f»wkup do bab«) pendant les der-niers jours du carnaval. Disons encore que dans les foires deja mentionnees, on observe parfois des formes d’achat qui sem-blent avoir ete secondairement empmntees aux ceremonies nup-tiales symbolisant le mariage contracte par voie d’achat. e) L'en-leyement qui a des rapports etroits avec les divertissements