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70 ETUDE SUR LE DIALECTE BERBERE DES ZAIAN ET AlT SGOUGOU

Signalons encore :

Ar. sam, i sum;    Z. azum, jeuner.

2° Sur 1’occlusion. — Nous avons vu, § 14, que contrairement k la tendancegenerale du dialecle zaian a spirantiser les explosives, le t en position de finale restait explosif quand il s’appuyait sur une voyelle non element de diphfongue :

y

ladugg^ut, soir.

y v

tuhbut, petit trou.

y

[On rencontre des cas de i suivi de /; le i doit etre alors consi-dere comme une semi-voyelle i, soit qu’il provienne de racines berberes, soit qu’il soit le resullat de la transformation d'un arabe redouble suivi de ta marbouta.]

3° Sur le point d’articulation. - C’est ainsi que k et g habituel-lement postpalatales, voient leur point d'occlusion recule quand elles sont placees devant o, u et w, et deviennent alors velaires.

Dans le seul exemple de palatalisation du n qu’o(Ire le dialecte zaian, avec le verbe ni, monter a cheval. la palatalisation est causee uniquóment par la presence du i et disparait des que la consonne cesse d’etre contigue :

ner pour niei', je montai k cheval; tumnuit, equilation.

81. — IV. Assimilation entre consonnes.

II peut y avoir assimilalion complete, — c’est a dire que l’un des deux sons devientsemblable a l’autre — ou simplement accom-modation, lorsque l’un des deux sons se modifie tout en restant diflerent de 1’autre.

82. — Assimilation complete.

Conformement aux regles de pbonetique generale 1’assimila-tion est le plus souvent regressive, c’est a-direque c’est le deuxieme son qui assimile le premier, parce que le son implosif de la premierę consonne est plus faible que le son explosif de la seconde.

Toutefois le zaian prćsente plusieurs cas d’assimi!ation progres-sive d’autant plus remarquables qu’ils lui sont bien particuliers : nous les etudierons§ 89, 90, 92.

Les consonnes reagissent soit sur elles memes, soit les unes sur les autres.

i

i



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