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268 ETUDE SUR LE DIALECTE BERBERE DES ZAlAN ET AlT SGOUGOU

a chose », impliquant l’idee d’une petite ąuantite, un pen, un rien. Le passage de kra au zaian śa s’expliquerait par le change-ment Ic — et la suppression dii r.

Hien que le Zaian arrete en generał l'evolution du /. a la palala-lisation, il presente plusieurs exemplesdu changement/c — ś. Mais on ne releve pas de suppression de r antre que celle du ces qui nous occupe; aussi faut-il faire des reserves sur cette etymologie. L’emprunt arabe s’explique tout naturellement, surtout si Ton tient compte de 1’emploi du diminutif arabe świ; mais l’expres-sion ki igąn des Zaian superieurs ne pourrait s’expliquer que par un renforcement du .* en k, ce dont le dialecte ne presente pas d’exemples, car c’est la un phenomene contraire k la tendance generale du zaian h 1’alTaiblisscment. Dans ces conditions, il semble qu’il y a eu contamination entre les deux lermes śni arabe et kra berbere, le premier ayant donnę śa et le second ki, dont on

retrouve le correspondant chez les Alt Atta, Alt Bouzid, sous la

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formę ku.

Nota. — Le Zaian a perdu l’usage du mot liki « beaucoup ». synonyme de śaigan, qu’on releve chez les Zemmouret les Heni Mguild, et rarement chez les Alt Sgougou.

n'i<i « etre abondant, en abondance », est a rapprocber du zouaoua i(i<i<i<‘t qui a le nieme sens, et du zaian lui-meme nytjnl. L’adverbe liki cite ci-dessus parait bien deriver de la nieme racine, par changement du >j de rggni en

Ce verbe ne s’emploie qu’a la 3‘5 personne du singulier feminin; l’expression complete est Inga <(<lunii (ihmil vient de 1’arabe (liiiiin, monde), dans laquelle dunil est le sujet:

izzniąn rirsen rlmnr laga ildnnil, les Zaian ont un nombreux betail.

Udśa 1'afd ikmill laga, le feu a devore de nombreux meulons de gerbes.

Le sujet, ihmil, est tres souvent sous entendu.

9° Nous devons encore mentionner les deux verbes 'nddu et (‘UJni exprimant egalement 1’abondance. Le premier doit etre rat-tache a la racine arabe 'edd « compter, evaluer », et s’emploie chez les Zaian superieurs de preference ii uj/(y//^d’origine berbere, deri-vant de la meme racine que aga et liki.



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