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LE MAMMISI DE RAMSES
(H. Sourouzian, “Henout-mi-Re, filie de Ramses II et Grandę Epouse du Roi”, dans ASAE 69, 1983, p. 365-371 et pl. I). Sa tombe, dans la Vallće des Reines, a ete idcntifiee, en 1987, parCh. Leblanc: cf. B/FAOSS, 1988, p. 131-146 et pl. VIII-XIII.
(16) Gaballa, “New Evidence on the Birth of Pharaoh” dans Orientalia 36, 1967, p. 299-304; Gaballa-Kitchen, “Ramesside Varia”, CdE XLIII (n° 86) ; L. Habachi, op. cit., p. 39-40, fig. 12; Catalogue de Texposition Ramses le Grand, Paris 1976, p. 21-23 et pl. 20.
(17) Le meme ornement des piliers hathoriques est retrouve aussi bien sur ccux du petit tempie d'Amenophis III a El Kab, que pour la dynastie suivante sur ceux du speos de Nofretari en Abou Simbel. Le dćcor reproduit assez fidelement fallure generale du sistre-naos dont le manche tres mince apparait en relief sur la face du pilier. Quant a la perruque, elle se termine en encadrant le visage et le cou par les deux volutes classiques. En revanche les colonnes a chapiteaux hathoriques sont surmontees par le visage de la deesse portant une lourde perruque aux meches regulierement retenues par des rubans. La caisse de rćsonnance, au sommet est identique dans ses proportions et motifs genćraux.
(18) Steles frontieres K, X et M, de fan IV. Cf. N. de G. Davies, The Rock Tombs of Amama V, London 1908, p. 30, pl. XXX et XXXII. La lecture n'est pas surę: pour etre convaincu d’une allusion au tempie de Tiyi, il faut attendre le resultat de Tćtude de Murname.
(19) Cf. N. de G. Davies, The Rock Tombs of Amama III, Tomb of Huya, pl. VIII et p.19 sqq.
(20) Une des concessions les plus visibles qu’il fit au clerge d’Amon, fut, sans doute, dans le dćfile de ses supposćs ancetres, durant les fetes de Min, d’ “oublier”, parmi ses prćdćcesseurs de la XVIII£me dynastie, Hatchepsout, Akhenaton, Toutankhamon, et Ay. Cf. A.-M. Loyrette et M. Maher, Le Ramesseum XI. Les fetes du dieu Min. Collection Scientifique du CEDAE, Le Caire 1979, pl. V et VI.
(21) Voir ma communication au Congr&s de Grenoble, p. 237-238, fig. 65.
(22) Ch. Desroches Noblecourt et Ch. Kuentz, op. cit., II, pl. XCVIII a CI. Dans la publication du petit tempie d’Abou Simbel, j’avais, a fepoque, considere Timage de la reine comme assimilće k celle dłHathor, suivant, en cela fidentification generale-ment admise. Jłai depuis rćalisć qu’elle nłest pas transformće en Hathor, aux cornes largement galbćes en encadrant souvent deux plumes d’autruche. II s’agit bien plutót des cornes portees par Sothis, hautes, ćfilćes et enserrant deux rćmiges de faucon. Sothis est une des mutations d’Isis et d’Hathor. Ce “dćdoublement” est effectivement marque entre les deux entites Hathor et Sothis, entourant Amenophis III au jubile duquel elles jouent un role essentiel. Cf. Nims, Wente et alii., Tomb of Kheruef Theban Tomb 192, OIP 102, Chicago, pl. 24 a 26. En Abou Simbel, pour la reapparition du roi-soleil au dćbut de fannee, Nofretari prend la formę de Sothis