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LE MAMMISI DE RAMSES

regroupement familial). (Pour avoir ete si proche de Touy, comme maints exemples le montrent, Nofretari aurait-ełle ete soeur de Ramses ?).

— Enfin un bloc de gres au theme bien different des scenes rituelles qui viennent d’etre evoquees^(l6), avait sans doute aussi appartenu au tempie de Touy: celui qui donnę a cóte d’un naos au nom de Ramses, les images du pere et de la mere de Touy. (Cette dalie n’etait pas introduite dans un des murs des constructions ptolemai'ques, mais gisait au sol).

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La si harmonieuse salle hypostyle du Ramesseum a du etre prevue lors de la construction du tempie, en fonction de 1’emplacement deja tracę pour la fondation de Touy, projetee par Sethi et realisee par Ramses, ce qui aura sans doute pese sur 1’ axe du grand tempie. Les rampes d’acces sont situees virtuellement au niveau de celles qui menent de la seconde cour au vestibule de 1’hypostyle: elles leur sont paralleles. Les piliers osiriaques bordant cette face occidentale de la seconde cour, limitent le vestibule sureleve de 1’hypostyle. Correspondant a cette “zonę de respect” reservee devant la grandę salle, le tempie de Touy presentait un vestibule de cinq colonnes devant lesquelles le plan propose par les Amćricains indique les bases d’un mur de faęade, percć de deux ouvertures faisant suitę aux deux rampes d’acces.

Peut-on imaginer 1’aspect generał de la faęade de ce sanctuaire ? Les bases relevees au sol par les architectes de Chicago pourraient correspondre a celles d’un grand mur perce de deux portes au point d’acces des deux rampes de 1’edifice. Une autre solution pourrait, mieux encore, etre envisagće: on vient de signaler que de 1’autre cóte du mur mitoyen qui separait ce batiment du tempie du roi, trois rampes d’acces menaient, ćgalement en des positions parfaitement paraltóles, au vestibule de Ramsós, a la faęade ornee de piliers osiriaques. Parallelement et virtuellement sur la meme ligne (PI. VI-A) la faęade du tempie des Dames Royales aurait pu etre dotee de piliers hathoriques. Dans ce cas la face inteme des piliers devait etre ornee de sistres-naos hathoriques, aux chapiteaux plaques au sommet de ces piliers, comme on peut le voir a 1’entrće reconstituee de la chapelle d’Hathor a Deir el-Bahari^(l7). De cette faęon, les tetes humaines se faisant face etaient vues de profil par ceux qui se presen-taient devant Tćdifice.

A bien considerer les ćlćments qui viennent d’etre ćtudies, on en vient naturelle-ment a les interpreter comme les vestiges du veritable mammisi de Ramsós, autonome, alors qu’au cours de la XVIIIóme dynastie les scenes de theogamie avaient ćtć retrouvees in situ, a 1’interieur meme des temples de leurs beneficiaires. Peut-on un jour esperer detecter en Amama le souvenir “transpose” de cette tradition au