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Que des ennuis de sante ou de main-d’oeuvre se produi-sent, et c’est la faillite.
c) L’equipement minimum qu’il a achete ne lui permet d'ouvrir qu’un seul chantier. II y a peu de chance que la fin d’un travail comcide avec la datę d’une nouvelle adjudication. L’entrepreneur doit pouvoir «tenir » pendant les periodes d’inaction, et surtout conserver son personnel car il n’y a pas de marchć du travail au Congo. Le personnel licencie est pratiquement perdu.
II est plutót rare qu’un individu isolć, meme aide financterement, dispose d’un Capital suffisant pour se constituer un equipement. A notre avis, la meilleure formę d’entreprise est celle qui est constituće par un groupe d’amis de meme age, lićs ou non par des relations familiales, mettant en commun leurs ressources et leur devouement.
Si l’on faisait une statistique de la prosperitę des petites et moyennes entreprises installees au Congo, on constaterait probablement que celles qui furent creeessur des bases familiales ont donnę de meilleurs resultats que celles qui commencerent en tant que socićtćs anonymes.
Voyons maintenant s'il est possible de subdiviser les travaux de faęon a les repartir entre un plus grand nombre de petits entrepreneurs. Le Chapitre III du titre II dćcrit un chantier comme une unitę indivisible. Le conducteur chef de chantier devrait avoir une compe-tence universelle puisqu’on lui demande a la fois :
1° de diriger des travaux de dćbroussaillement et de terrassement;
2° de construire des ponts, tunnels et autres ouvrages d’art;
3° d’exploiter des carrieres ;
4° de poser des revetements durables sur les routes ;
5° de surveiller 1’entretien et 1’usage d'engins cou-teux, complexes et tres delicats.