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Mais ii existe une chroniąue, il est vrai moins connue des chercheurs, qui intercale l’« Histoire » de Matthieu de Myre dans la chroniąue de Ya-laehie : c’est la chroniąue appelće Istoria paraleld a 'fdrii Romdneęti ęi a Moldovei (Histoire parallele de la Yalachie et de la Moldavie), figurant dans les manuscrits inśdits n° 2591 et 5367 de la Bibliotheąue de l’Aca-dśmie de la Eśpubliąue Socialiste de Eoumanie, chroniąue attribuśe a bon droit au chroniąueur moldave Aiinte Uricariul61^ Le manuscrit n° 2591 — le seul qui nous intśresse ici, car c’est iei que figurę la traduction rścemment dścouyerte de Matthieu de Myre, alors que le manuscrit n° 5367 comprend 1’histoire des pays roumains a partir de Matei Basarab et de Yasile Łupu — est un in folio (21 x32 cm) de 6 feuilles numśrotóes + p. 1—839. La pagination de la Section de manuscrits d’apr6s laąuelle je m’orienterai est: 435 feuilles. Les manuscrits ne font pas ćtat du nom de 1’auteur de la compilation (car Istoria paralela... est une vaste compi-lation des chroniąues valaques et moldaves, jusąue vers l’an 1723) ni de celni du copiste, ąui cependant a śtś identifid a la suitę des recherches palśographiąues entreprises 52: le pope Stanciu de 1’Eglise de tous les saints de Bucarest, un habile calligraphe des 3e — 5e dćcennies du XVIII* siecle. XI a copiś les deux manuscrits yers la fin de la 3® dćcennie du siecłe ou au dśbut de la 4e dćcennie, car le caractere graphiąue ressemble a celui des manuscrits copiśs ógalement par lui, mais datant de ces dścennies et signćs : les manuscrits n° 58, 2715, 1299, figurant a la Bibliotheąue de PAcadórnie.
Le manuscrit n° 340 de la Bibliotheąue de l’Acadómie est une copie fidele du manuscrit n° 2591; in folio (21x30 cm), 191 feuilles ścrites suivies jusqu’a la feuille 212 d’autres non ścrites qui devaient etre complś-tóes. Au bas de la feuille 6—7 nous pouvons lirę : « Cette chroniąue a śtó ścrite par mes soins, au temps du rógne du yoiyode Nicolae Caragea, en l’an 1782. Logothete St(efan) ». Le logothete §tefan n’ćtait que le copiste du manuscrit et non pas l’auteur de la compilation, comme l’a cru a tort Cezar Bolliac a 1’occasion de la publication de 1’muyre dans Trompeta Carpafilor, a partir du n° du 18 (30) mars 1871 jusqu’au n° du 8 (20) fevrier 1873. Mais Bolliac n’ódite pas tout le manuscrit et s’arrete au cha-pitre « Parlant de Bathory Andreia§i...» de la chroniąue du rćgne de Michel le Brave. La traduction et 1’adaptation de la chroniąue de Matthieu de Myre se trouvent a la feuille 160 : 11® ligne a partir du bas : « Et le mć-chant ennemi qui...» — 169, la derniere ligne : « On ne dit pas combien
61 Les arguments prouvant, selon moi, ąu^Kinte est rauteur de la compilation, ont 6tć exposćs dans rouvrage que jJai remis en mansuent i 1'Institut d^istoire de TAcadórnie • Leto-piscful Jótu Romdneęti ęi al ftiru Moldouei, compilalia lui A.xinte Uricariul, 76 pages.
§a G. ętrempel, Copięh de manuscrise romlneęh ptnd la 1800, Vol. I, Bucarest, Ed. Aca-demiei, 1959, p. 224 — 227.