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BULLETIN A UGUSTINIEN POUR 195S
185. Roberto de'Bar di e s. Agostino, par Giovanni Pozzi, dans Italia mediów ale e umanistica, I, Padova, Editrice Antenore, 1958, 139-153.
Deux efcudes complementaires sur le Colleclorium sermonum sancŁi Augustini du chancelier Robert de*Bardi (xive). Des cinq parties de cette vaste compilation inćdiLe, les deux premieres nous sont conservees dans le Parisinus latin. B. N. 2030, le Yat. lat. 479 (xive) et un ms. de Tolćde, Cap. LYIII. Les trois autres parties ont etć rćcemment retrouvees a la fois par Wilmart, 0’Reilly et Pozzi dans le ms. de Valence, Un. 607 (40) qui ferait suitę a u Vat. lat. 479 comme en tćmoigne 1’ćcnture. G. Pozzi semble avoir demontró que ces deux mss etaient la propre copie de Robert de’J3ardi, lequel a laisse dans les marges de ces mss. des remarąues personnelles d'ordre littćraire. II y aurait a poursuivre les recherches de TA. sur les sources de cette compilation comme aussi a en prćciser le but. Ce recueil me parait etre l’ceuvre d’un humanistę, d’un erudit plutót que l’oeuvre d’un theologien, si l*on considćre le souci du compilateur a corriger ou a completer les textes dans les marges ou les interyalles laissćs d’abord en blanc ; par contrę les Indices de ce Collectorium que Jean de Fayt rćalisa & la mćme epoque (Paris. lat. B.N., 2031 et 2032) et sur Pordre de Robert dc’Bardi lui-rneme rćpondent a une preoecupation doctrinale. Autre preuve de ce souci de compilation chez le chancelier de PUniversitó de Paris : les mss. de Paris latin B.N. 14294, 14295 et 14296, ćcrits sous sa direction, et qui rassemblcnt plusieurs traites de S. Augustin ; c’est donc bien h la rćdaction d'un corpus des ceuvres de S. Augustin qu’aurait songć notre compilateur. — Ces deux articles constituent une excellente contribution & Phistoire littćraire des ocuvres de S. Augustin qui reste ć faire. G. F.
186. Glasmalerei des friihen oierzehnlen Jahrhunderts in Ost-MitteldeuLschland, par Dietrich Rentscii, Mitteldeutsche Forschungen, 10, Koln-Graz, Bdhlau Verlag, 1958, 23,5 X 16, xvx-160 p. et 64 planches.
Nous signalons dans cc travail d’ensemble sur u la peinture sur verre dans PEst de PAllemagne centrale au dćbut du xivc siecle », 1’ćtudc (et les reproductions) d’un vitrail dans la paroi nord du choeur de Pćglise Saint-Augustin ć. Erfurt. Ce yitrail, rćalisó entre 1316 et 1331, asscz bien conservó, constitue le premier cycle connu de sccnes empruntecs 4 la vie et a la Ićgcnde de saint Augustin. A cc titre il est d’une iraportance iconographique exceptionnelle. A. d. V.
187. Conslanlinople et Pragnę en 1452, Pourparlers en vue d’une union des figlises, par Antonin Salac, Rozpravy Ceskosloyenskć Akademie Ved, Rocnik 68, Rada Spolecenskych Ved 1958, Se Sit 11, Prague, 1958, 24 X 17, 111 p. de faesim.
Scule la Profession de foi de Constantin nous intćresse dans cette ćtude (p. 33-39 texte grec et trąd. franęaise). Constantin est le nom grec d'un personnage qui s’appelle Pierre Platrys ou Cćsis (Angelicus », pretre, venu de Prague a Constantinople en 1451-1452, ou il passa a lłorthodoxie. On n’a pu 1’identifier encore : il me semble qu’il faut le chercher parmi ces Anglais qui, venus a Prague aprćs la ruinę de Wyclif, se rangćrent facilement du cótć dc J. Hus. Quoi qułil en soit, pour passer a Tortho-doxie, Constantin a du ćcrire une profession de foi, 4 la demande de Gennadios. II y cite par deux fois saint Augustin expressćment : 1° Au § 5 (p. 35) : « Selon Augustin autre chose est to ttlcjtcijclu dę tov &eóv, autre cliose ró 7noT*veiv Qeóv, autre chose to ttiot6v€lv rąi Gew. L’A. a cherchć en vain, dit-il, ce passage dans les •oeuyres d'Augustin et cite, a dćfaut, J. Hus, Super IV Sententiarum, dist. XXIII (notę p. 34). Or, dans ce passage, Hus cite a peu pres textuellement Augustin, In Ioh. co. trąd. XXIX, 6 et semble emprunter quelques ólćments complómentaires A Sermo 144, 2, 2 et au Traci. LIV, 3. — 2° Au § 11 (p. 39) : « Augustin dit iv tu> 'n-epl j(PL(7TL0LviKvjs SiSaoKaMas, etc... » L’ćditeur ne donnę pas dej rćfórence prćcise