SAINT PAULIN DE NO LE ET AU SONĘ 171
Los ópoux chrćliens.
(Mćlanges, t. II, p. 323.)
Ces sublimes aspirations vers lc Ciel, fruit de la grace clire-lienne, et qui transfiguraient ainsi, dans 1’ame de Paulin, le sentinrienl huniain de Familie, les joies de sou foyer n\y pouvaient dcmeuror etrangeres.
Ternom le poeme suivant, qu’il faut rapporter a la meme ćpoquoł, et dans lequcł le poete, a 1’occasion de la revolution polHique dont son coeur venait de rcssuntir le douloureux contre-coup, s’adresso a cellc dont Dicu nvait fait, va-t-il nous dire, 1’insćparable compagne de sa deslinee, et, par un tou-chantechange d’afleclueiix conseils, l’exhortc a un dótachement plus complet de ces choscs du moude dont, la premiere, ellc lui avait appris a connailre la vanite.
A cetle fervcnte exhorlalion, qui des le debul jaillit en vers Iyriqucs 1 2 de 1’ame cle Paulin, vicnt se joindre, sur le rylhme elegiacjue, une longue Iamentation dans laquclle le poete, usant du procede familier a* la poesie non moins qu’a l’eloqucnce, deplorc, « dans un seul malheur, toutes les cala-mites du genre humain 3. »> Et aprcs que, dans une touchanle priere au Christ mort pour les hommes, il nous a montre le divin ideał en meme temps que rinefTable prix de la souf-france chrćtienne, le poete, sładressant de nouveau, dans un court epilogue, a sa sainte compagne, Pinvite a s’unir de coour dans la meme aspiration et le meme eflort, afin qu'ils puissent
cxclusif de Tanopcste au premier pied.
3 Co sont les expre.ssions de Bos-suct dans l’exorde dc 1’oraisou fu-nebrc dc la duebesse d’Orlćans, et co procćdó oratoirc oii poótiquo sufflt ii cxpliquer certains traits qui semblont no point słaccordcr assez ayoc les temps ot los lienx, ct dont les criliąncs sc sont, /i notre avis, effarouchćs i Tcxces.
Nous n’hósiions pas h restitnor & saint Paulin ce poóme quo Ton trouve souvent cłtó sous les noros dc Prosper Tyro ou de saint Prosper. Le savant Mnratori nous semble cn avoir surabomlauimcnt dćmontrć rauthcnticitó.
Nos jeunes leeteurs rcconnai-' tront le rythrao anacrćontique, avcc leąuol Prudenco leur a dśjń,
faitfairc connaissanc.e (voir p. 111) : ilarcmarąueront seul orne nt 1’emploi