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SAINT AMBROISE

1’appelaut Ic « Fenelon des Peres de TEglise latine¹ »>. Nous lerminerons par quelques hymnes composees par Iui pour 1’usagc de son peuple.

XXII

Sar son ordinatiou.

Ces plcurs, celle double fuite, ces opiniatres rćsistances qu^łil essaya en vain cFopposer a I’inexorable choix qui, sans mena-gement ct sans transition, le faisait passer du tumulte du prć-toire aux redoutables fonclions du sancluaire, l’eveque nous en rappelle souvent le souvenir dans ses ecrits, mais nulle part d^łune maniere plus saisissanle que dans le traitó dc Pocni-tentia, que nous etudierons au volume suivant.

Apres avoir raconte Famoureuse penitence de Madeleine, qui lui merita, malgre ses pechćs, de passer des pieds du Śauveur aux delices de sa labie, Fauteur fail tout a coup un retour inaltendu sur lui-meme, et, par une touchanle allusion aux murmures des Juifs qui disaient tout bas: « Le Seigneur ne sait pas ce qu’est cette femme! » il s’ecrie a propos de sa propre eievalion :

.Dicctur en im : Ecce ille, non in Ecclesiae nutritus sinu², non cdomitus a puero, sed raplus a tribunalibus, abdu-

et ce qui mauquc dans la formę est couvcrt par rexcellcncc du fond. i> (Biogr. univ. dc F. Didot.)

² Ambroise, en cif et, quolquc figć do 34 ans, n’ćtait encorc quo catćchumćnc. C‘ótait un abus frć-quent au iv<= sićclc, et contro lequel los Pćres ont, souvent rćclamć : par un respect malentendu de la graco du baptómc, un grand nombrc d’hommes, convertis de ceeur ot falsant profession dc fol clirćtionne, s’arr6taient indefniiment au scułl de 1’tiglisc ct prolongeaicnt parfołs ]usqu’ii la fin de leur vie le stage du catóchumónat.

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Morceaux choisis. — Classe de ąuatrićme.

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Genie du Chrisilanisme, 3^C partie, 1. iv, c. 2. — Un trćs bon juge, W. YiHemain, coinmcnte cot ćloge et le ramónc & de justes bornes, cn caractćrisant ainsi lo style dc saint Ambroise : « On sont en lui unc belle tradition de l*antiquc. Lcs dcux ćcriyains dont 1’imitatlon est la

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plus sensiblc, et souvent trop mar-qiu5o, dans le gśnio d*Ambroise, sont Tite-Livc et Vlrgilc. J’y join-drais volontiors Cicćron ct Sćnćąuc. Sans doutc les souvenirs de leur languc sont śtrangement mólćs; mais il n’y a pas moins quelques beaux reflets do l’antiquit(5 dans le style inćgal dc leur dłsclple chrótien,