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lJepoque. La classe des ouvriers loues a la journe constituait 25°/0 de la population des yilles. Le tanx eleve de la population urbaine dans un territoire montagneux et relativement peu peu-ple ou le mouyement colonisateur ne cesse de s’etendre, a cer-tainement exerce une influence favorable sur rśconomie et la co-nisation.
La differenciation de la population rurale est tres ayancee. Celle-ci est d’abord tres differemment lotie de terres, de plus on trouve dans les campagnes des gens qui n’ont ni propriete fon-ciere ni occupations fixes. Les uns habitent en ąualite de loca-taires chez des proprietaires dont ils dependent dans une certaine mesure, les autres sont des ouyriers libres appeles »powalacze« et trayaillent a la journee Dans le duche de Zator, on trouve ces locataires dans 36 yillages, tandis que les journaliers en habitent 28 autres; dans 11 yillages il y a aussi biens des locatoires que des journaliers, enfin dans 19 yillages seulement on ne trouye ni ceux-ci, ni ceux-la. Dans 6 yillages le nombre de journaliers varie de 5 a 14; on compte 8 a 9 locatoires dans 5 yillages et il sont encore moins nombreux dans d’autres localites. Une grandę partie des locataires a 1 a 3 vach.es et ce nJest qu’exceptionnel-ment qu’ils en possedent plus.
Les registres ne parlent que de 18 maires, de 27 cabaretiers et 12 meuniers dans le duche de Zator. On ne trouve pas cette distinction d?apres les occupations ou la position sociale dans le registre de Wadowice; en revanche il y est fait mention de 8 regisseurs de fermes appartenant au roi qui y figurent comme une categorie de contribuables a part.
On ne peut que s’etonner de ne pas trouyer de traces d’immi-gration allemande s’infiltrant dans la population. Une quinzaine de personnes a peine porte des noms dJorigine allemande quJon rencontre surtout a Oświęcim, Wadowice et Zator. Nous sommes egalement frappes de trouyer parmi les habitants des campagnes des noms comme Dołęga, Ożga, Prus, Pierzchała, Radwanowicz, Szeliga, Pakosz, Spytek et Szelążek. Ils etaient sans doute portes anciennement par de grands proprietaires fonciers ou par des gentil s ho mm es declasses ensuite. Le fait merite de retenir 1’atten-tion que des veuves ou des femmes pas mariees dirigent un nombre dJexploitation relatiyement eleve aussi bien dans le yilles que dans les campagnes.