3.3.7 Les rhabdovirus
Cet ouvrage se concentrera principalement sur le prototype oncolytique reprćsentant cette familie soit le virus de la stomatite vesiculaire (VSV). Ce virus peut infecter tout type de mammifere, en plus dłavoir la possibilitć de se repliąuer chez quelques insectes (Bilsel and Nichol, 1990; Shope and Tesh, 1987). Son large tropisme en fait donc un virus pouvant etre utilisć pour traiter une grandę varićte de cancer et pouvant facilement etre utilisć en modćle animal. L’infection humaine, gćnćralement due a rexposition a des animaux infectćs ou a des accidents de laboratoire, est principalement asymptomatique, mais peut quelques fois creer des symptómes mineurs de type grippaux se manifestant sur quelques jours (Fields and Hawkins, 1967; Johnson et al., 1966).
Le genome du VSV est compose d’un simple brin d’ARN a polarite negative de 11 161 kb encodant 5 proteines : la nuclćocapside (N), la phosphoproteine (P), la proteinę de la matrice (M), la glycoproteine d’enveloppe (G) et la polymerase (L) (Lichty et al, 2004; Rosę and Whitt, 2001; Wagner and Hewlett, 2004). Malgre le haut taux de mutations de ce virus a ARN, des etudes on notę une stabilite genetique remarquable durant plusieurs annćes dTnfections naturelles (Bilsel and Nichol, 1990; Bilsel et al., 1990; Steinhauer et al., 1989).
La souche sauvage de VSV induit des effets cytopathiques qui peuvent etre attćnues suitę & 1’action d’IFN ou lors de mutations dans le genome viral (Desforges et al., 2001) Tl026, mutant thermosensible bien caracterise et isole de la souche parentale HR (Heat Resistant) du serotype Indiana du VSV, comporte la substitution d’une mćthionine par une arginine en position 51 des 229 acides amines que constitue le gćne encodant la proteinę de la matrice (M) (Ferran and Lucas-Lenard, 1997; Francoeur et al., 1987). Cette protćine joue un róle essentiel pour la survie du virus, aliant de Passemblage viral a Pinterference au niveau des programmes d’immunite innee de la cellule hóte en passant par la regulation partielle de la transcription virale (Ahmed and Lyles, 1998; Lichty et al., 2004; Lyles, 2000; Stojdl et al.,