184 ETUDE SUR LE DIALECTE UERBERE DES Z A LAN ET ALT SC,OLGO U
Ces expressions se rencontrent chez les Zaian superieurs fre-ąuemment, chez les Alt Sgougou loujours, avec d remplaće par d, ce qui ne peut s’expliquer que par une reduplication de la parti-cule, reduplication qui est d’ailleurs rendue fort sensible quand le d est intervocalique :
si ce n’etait le canon, nous vous
mul idd i nnfril u Kun nrrni, vaincrions.
4° U s’emploie parfois devant l attribut de eg, tres rarement
w
devant le complement de di:
ul gir d ismer, je ne suis pas un esclavc.
Ula łebbi d uhmd, Dieu existe, qui est caution.
o° Enfin, elle s’empIoie parfois devant Tantecedent de ai :
izii• d imului usmun iun a ii d isdniąn, mais c’etait 1’amour de mon amie qui m’avait fait sursauter. d kiin mj selrncnn asnid i Udrcnn, c’est toi qui as fait allaiter 1’anon par la chamelle.
d s’emploie comrne particule admirative; dans ce cas, le nom est suivi de l’un des prenoms demonstratifs ai’a et ain :
dusuń ain, m. a m. : « c’est un douar ceci ». Quel beau douar!
Hemakoue. — Les Zaian, et surtout les Alt Sgougou, font un usage assez restreint de cette particule, qui est beaucoup plus employee par les Zemmour.
194. — MANlfcRE DE RENDRE NOTRE VERBE « AVOIR »
%
Le zaian rend de deux faęons notre verbe avoir :
1° Par le verbe U, posseder :
ilu rrcztj śu igąn, il possedait degrands biens.
Ce verbe est d'un usage peu courant avec cette acception; il a pris surtout le sens particulier d’avoir une femme, la prendre en mariage .
ilu t idj cl Ii-iii, un genie l’avait epousee. dni ilih kom, alors je fepouserai.
2° Par la preposition r<-l, chez, suivie des pronoms affixes. Cette preposition peut etre soit employee seule, soit precedee du verbe iii, etre, dont le sujet est alors le nom de la chose possedee. Cette derniere tournure est de beaucoup la plus employee :