244 ETUDE SUR LE DIALECTE BERBKRE DES ZAUN ET AlT SGOUGOU
iameddalul"wi'dai, la l&chete du juif. uqellal "willi, une jarre de beurre.
Le u persiste toujours cependant dans ulu, poignee, contenance des deux mains, et ussan, jours.
Le meme phenomene s’observe assez freąuemment chez les Zaian superieurs avec uMęn, ulli, etrarement chez les Bou Hsousen avec ulli.
3° Noms commenęant par i.
u) Les noms singulier changeant leur i inilial en a en passantau pluriel redoublent cet i quand ils sont deuxiemes termes d’un rap-port d'annexion, et au groupe ii ainsi obtenu se prefixe un autre pour faciliter la prononciation. Ces modifications sont analogues-a celles suivies par les noms commenęant par u :
ujfiurcn ‘iijj, des feuilles de pistachier de 1'Atlas.
idj ‘iis.łel, une grifle.
aqrrru la pointę de la corne.
b) Cette reduplication se rencontre aveccertains noms au singulier :
Obligatoirement, avec Isi :
łisennan ‘ifnsi, des epines de herisson.|
Facultativement, avec idj, un :
(dymi 'iidj uliuz ou (dymi idj uliuz, la tente d'un homilie.
r) Le i initial des substantifs pluriel ne subit de modification que s’il existait deji au singulier et se trouvait sujet a ce changement:
lainrel 'iiśśal, la longueur des grifTes.
Hemarque. — Le a du mot u ii, fils, pluriel de u, est invariable; le meme substanlif demande d’ailleurs le n du rapport d’annexion, toutcomme les noms commenęant par une consonne, ce qui sem-blerait indiquer queson a est une consonne, a moins qu'on ne voie la simplement une exception aux regles menlionnees ci-dessus.
II. Le nom determinant commence par une consonne. Dans ce cas il y a interposition de n.
Celtc particule n indique la possession ou la dependance; elle entre dans la composition des pronoms affixes des noms, corres-ponda^it a nos adjectifs possessifs (v. page 136); dans la composition des pronoms possessifs (v. page 146). Elle s’cmploie encore