ARNm des cinq proteines virales. Elle sera egalement responsable d’ajouter une coiffe 5’ methylee et une queue poly-(A) sans qu’aucune protćine cellulaire ne soit requise (Jayakar et al., 2004). Lorsque le niveau de nuclćoprotćine traduite sera assez elevć, celle-ci se combinera avec une phosphoprotćine et la polymerase afm de former la rćplicase qui permettra de redonner un brin d’ARN nćgatif a partir d’un patron positif. D’autres ćtudes de cristallographie ont permis de determiner que P agit comme une chaperonne en conduisant N au site de replication virale et en la stabilisant avec la polymerase assise sur l’ARN. Puis, la protćine N va se lier directement d PARN pour former un complexe oligomćrique de haut poids moleculaire en formę d’anneau encapsidant le gćnome en son centre charge positivement afm qu’il soit rćsistant a la dćgradation par les RNAses (Zhang et al., 2008).
Finalement lors du bourgeonnement, la protćine M, a qui Pon doit la formę particulićre en balie de fusil, pourra s’associer avec G a la surface cellulaire (Lyles et al., 1996). Cette demićre, via son domaine cytoplasmique, servira alors de signal de reconnaissance pour le complexe ARN-N et completera Passemblage du virus, toujours aidć par Passociation avec M (Dancho et al., 2009).
Une protćine aux multiples applications
Beaucoup d'ćtudes ont permis d’en apprendre davantage sur les diffćrentes proteines du VSV. En effet, la protćine de la matrice (M), la plus petite mais la plus abondante du virion, est maintenant considćree comme la protćine cle pour Passemblage, le bourgeonnement ainsi que Pinduction d’effet cytopathique par le VSV (Jayakar et al., 2004; McCreedy and Lyles, 1989). De ce fait, il a etć demontre que M etait responsable de Parrondissement des cellules infectees probablement du a sa capacitć d’interaction avec la tubuline (Blondel et al., 1990; Melki et al., 1994).
D'autres ćtudes ont ćgalement etabli que M joue un role important dans Pinhibition de la transcription et de la traduction cellulaire via son interaction avec le complexe de polymćrase cellulaire (Ahmed and Lyles, 1998) et le comp!exe d’initiation eIF4F (Connor and Lyles, 2002) respectivement. D’autres particularites importantes de ce virus viennent du fait que la protćine de la matrice peut bloquer le transport nucleocytoplasmique d’ARNm par son interaction avec la protćine nucleaire NUP98 (Petersen et al., 2000). Lorsque mutee sur la