methionine 51 (Mmsir), 1’interaction avec les nuclćoporines est inhibee, permettant aux cellules infectees de secreter I’interferon de type I (IFN) (Garcia-Sastre and Biron, 2006; Stojdl et al., 2003). Ce virus est toutefois attónue en comparaison avec la souche virale parentale, demontrant une inhibition de la transcription et traduction cellulaire alteree (Ahmed et al., 2003).
D’autres mutations bien avantageuses
Plusieurs ćtudes ont aussi releve diffórents róles de la glycoprotóine d’enveloppe du VSV. En plus de servir a Pattachement et k la fusion membranaire, sa liaison a la proteinę M permet d’accroitre Pefficacite de bourgeonnement des particules virales (Ge et al., 2010) Toutefois, outre sa participation dans Passemblage des virions, il a ete dćmontre que cette proteinę pourrait induire de la cytotoxicite (Hoffmann et al., 2010) et sous certaines conditions, Poncolyse (Wollmann et al., 2010).
Des mutations dans la glycoproteine du VSV ont aussi ćtó associees a un bon potentiel oncolytique. Les mutants Gs, Gsr, Gó and Gór, de 1’isolat San Juan du serotype Indiana sont entre autres des virus a Petude. Leur isolement sans mutagenese selon leur phćnotype de petite plagę de łyse sur des cellules pouvant produire de I’interferon lors de Pinfection, mais faisant des plages normales sur des cellules deficientes en IFN, suggere leur potentiel k induire cette molecule antivirale (Francoeur et al., 1987). De plus, les mutants Gs et Gó s’averent etre thermosensibles, probablement du a la substitution d’un acide aspartique en position 216 par une glycine qui eliminerait un lien ionique stabilisant la proteinę, tandis que les mutants revertants Gsr et Gór ont retrouve leur resistance a des temperatures avoisinant les 40°C. Ces mutants de la glycoproteine du VSV sont des candidats ttós intóressants pour la recherche en oncolyse virale puisqu’ils se repliquent et affectent le mćtabolisme cellulaire de faęon analogue au virus sauvage tout en permettant la sćcrćtion dTFN dans des fibroblastes murins, ce qui laisse prćsager une bonne protection des tissus sains avoisinant une tumeur (Janelle et al., 2011) (Figurę 2).