no ARIADNA CAMAJUANO-CIORAN 4
tion de nouveaux batiments «immenses » (tit<xvóxtlcttoi) pour les eleves et les professeurs, un refectoire, une cuisine et une boulangerie 184.
Hathaios Paranikas affirme que le plan d’Ypsilanti de fonder un «Frontistirion » ne s’est pas realise 185. A notre avis, cette institution a du fort probablement fonetionner pendant un court laps de temps, des lors qu’elle disposait d’un loeal adequat, spścialement construit dans ce but et les revenus de trois proprietes : Afumati, Zimnicea et Marcuta sans compter les reyenus assures par le monastere Aron-Yoda, qui au debut du XVIIIe siecle n’ćtaient que de 200 thalers par an, mais qui en 1830 etaient arrivśs a 15 000 thalers 18G. Ultśrieurement, en 1831, une celebre ścole commerciale fut fondee dans l’ile de Halki.
Yoici maintenant quelques donnees sur les seeours roumains accor-dśs au second monastere de Pile de Halki, le monastere de la Trinite. Comme il etait question en 1843—1844 de le reeonstruire, des aides furent envoyees par les pays roumains dans ee but : le 15 septembre 1843, le prince de Valachie Gheorghe Bibescu donna 15 000 lei 187; en 1844, le metropolitę de Moldarie envoya 400 ducats 188; le prince de Moldavie, 500 ducats hollandais : le hetman Gheorghe Ghica, 2 500 lei189.
A cette ćpoque, le patriarchę cecumenique, Gheimanos, śtait fort actif. II ścrivit au grand vornic Theodor Ghica, le priant de s’occuper de reunir des fonds pour la reconstruction du monastere de la Trinite 190. Le 19 juin 1844, il ścrivait au divan de Moldavie, l’exhortant a prendi*e exemple sur le prince et a accorder lui aussi une aide 191. Le 13 octobre 1844, il faisait savoir au grand logothete, Costache Sturdza, que 1’argent destinś a la reconstruction du monastere n’śtait pas arrivś 192, d’ou l’on peut deduire qu’une promesse dans ce sens n’avait pas etd tenue.
Aupres du monastere de la Trinite, si genereusement aidś par les pays roumains, une ecole theologique fut creśe en 1839.
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Tónśdos. Le petite ile de Tenedos, situee pres du dśbouchó des Dar-danelles dans la mer Egśe, a trouve un appui dans les pays roumains pour la fondation d’une ecole. L’archimandrite Samouil, superieur des monas-teres oltóniens de Bistrita et de Sadova, qui śtait originaire de Tenedos, a donnę en 1819 30 000 thalers pour la reconstruction de Pśglise, dśtruite au cours de la derniere guerre, et 2 000 thalers pour l’organisation d’une ścole. Pour la somme de 30 000 thalers, la communautó devait verser des interets de 10% qui serviraient a payer les salaires des professeurs. Le
181 At. Komninos Ypsilantis, Ta (Aexa xrjv aXco(Kv..., ćd. Ghermanos Aphtonidis, Constantinople, 1870. p. 650.
186 Matliaios Paranikas, SxeSiaap.a..p. 33 — 34 et, du niCme, ’Ex7rai.8£uTi.y.<fc, dans la revue constantinopolitaine «'O ev Kcovaxavxi.vouTróXei.. . *, XI, 1876 — 1877, p. 87.
188 Acad. Roum., paq. DCLXXXVIII/63 et 64.
187 Ibidem, paq. DCIX/196.
188 Ibidem, paq DCCCXXXV/146.
188 Ibidem, paq. DCCCXXXV/149, 160, 162. La lettre dn patriarchę remerciant le prince pour la somme de 500 ducats hollandais existe dans le mSme fonds sous la eote DCLXXXVIII/206. 180 Ibidem, paq. DCLXXXVIII/203.
191 Ibidem, paq. DCLXXXVIII/207.
192 Ibidem, paq. DCLXXXVIII/215.