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(APA, 2010). Comptons parmi eux, les mćdias (ex.tćlevision, radio, magazines, Internet), 1'industrie de la modę (ex. vetements, maąuillage), les interactions sociales entre filles et garęons, hommes et femmes, qui peuvent objectiver l'individu ainsi que l'auto-objectivation par laquelle la jeune filie ne se definit que par son apparencc (APA, 2010).
D’ailleurs, I'hypersexualite des performanccs des celćbrites ainsi que leur habillement semblent etre significativement impliques a titre d'influence concemant la sexualisation precoce (Jackson et Vares, 2015). Une etude realisee aupres de 71 preadolescentes1 agees de 10 a 13 ans discutant de leur conception de la culture populaire, indique que les discours culturels tels "1'innocence de 1'enfance" et 1'image de la "bonne filie", semble proposer que la sexualite est un domaine inapproprie pour de jeunes filles et que celles-ci ne doivent pas s’y interesser (Jackson et Vares, 2015). Cependant, lorsque les jeunes filles ćcoutent la musique populaire et regardent les videoclips des vedettes pop, elles traversent la frontiere entre "1'innocence de 1'enfance" et le monde sexuel adulte (Jackson et Varcs, 2015). Ainsi, il semblerait que la culture envoie des signaux differents aux jeunes filles concemant leur sexualite.
Le niveau de developpement cognitif des cnfants les empeche d’executer un solide jugement critique concemant les messages culturels qui les entourent (APA, 2010). Ajoutons que les preadolescentes et les adolescentes sont en agc de crecr leur propre identite (APA, 2010). Elles sont donc a la recherche des differents modćles pour creer leur identite, ce qui peut les rendre davantage a risque d'accepter les messages sociaux (APA, 2010; Jouanno, 2012). Plusieurs autres consequences ont ete repertorićes par l'APA (2010), dont des consequences au niveau du bien-etre de celles-ci, de 1'image de leur corps ainsi que des consequences liees a leur sexualite de femme dans le futur.
Terme utilise pour specifier l'age des filles participant a 1'etude.
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