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avec la meme acception que diail, mais qu i chez les Zaian a pris le
sens restreint de « biens, avoir » : dla s niddu nnrs, il a de la fortunę.
2° Trois pronoms demonstratifs neutres derivent de rddrr, dli, ('Miler,
(lidilrr, (dlii, (dlliUrr, cela, ce.
Ex. : mani aiddrr u akrnnir? ou mani aiddrr akrnnir? Ou est ce
W W
dont je t’avais parle ?
/.v iujdl uilli? Cela. en question, est-il pręt?
(dliii- ailliderj qrf ii lussud, j’ai oublie ce que tu m’avais recom-mande.
3° Du mot unekf. derivent, par la suffixation de u pour ud, et de id, les pronoms suivants :
u nilu, u nuklid, parfois uniiiil, ceci,
indiquant primitivement la quantite; l’usage en a fait par la suile des pronoms demonstratifs ordinaires :
Z. S. a wi mniilnlnjij i wanilid iłwin? O vous, que ferons nous a ceci (a cette situalion), qui est trouble? (Chant).
Les pronoms de ces trois calegories se declinent absolurnent comme des substantifs ordinaires :
itwukd ii ui'u i usdhuni, ce burnous (que vous savez) m'a ele derobe;
y
immut as uin alba, cet enfant-la (don! on a parle), lui est mort.
Dans le langage courant uin se syncope frequemment en un :
AA. iluuunrz un ulga: n itakerr isgn, cet homme-la qui derobait des chevaux a ete pris.
128. — De la particule ha1.
Nous plaęons a la suitę des pronoms demonstratifs la particule ha, voici, qui sert a montrer et s emploie devrant les noms comme devant les pronoms.
I. Emploi devant les noms :
hu r ariul ennek, voici ton ftne.
1. Roulifft, Tej'tps berberes de TAtlas marocam, p. 319.