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tiserez avec eux.” Saiil, etant sorti de cbez Samuel, rencoutra les prophetes, et 1’Esprit de Uieu 1’ayant rem-pli, il propbetisa et- deviut im autre Lomme. Ceux qui le connaissaient fureut- tout etoimes de 1’entciidre pro-pbetiser. et se dirent: „Saut est-il dussi entre les prophetes!'' Ce mot a passe en proverbe. Cepeiidant, Samuel ayant assemblć le peuple, on tira an sort qui tomba sur Saiil, qu’on eut bien de la peine a trouver, car par modestie il s’etait ca clić dans sa maison.
De«obeissanee de Saiil. Viet»ire de Joijnthas.
Saiil au commencemcnt de son regue efait liumble au point qu’il supporta patiemment le mepris de ceox qui desavouaient sou election; il les snuva menie des mains du peuple qui voulait les tuer pour cela, mais apres une vic-toire qu’il retnporta sur les Amuionites, il se laissa sedmre parlorgueib et ne vo(dnf pas obeiraycuglemeut aux ordres du Seigneur, comme nous le yerroiis par les eveneinei:ts suivants. Son flis Jonatlias avait battu avec inille boranie la garnison des Pbilistins k Uabaa. Ceux-ci assenilderenf une armee inniraibrable contrę les Israe-lites, dont la plupart, penetres de frayeur, se cacberent dans les cavernes et daus les lieux les plus secrefs, et ce ne fut qu’un petit noinlire qui resta huprć® de Saiil. Or Samuel liii avaitreeouimandede Tatteudre sept . joiirs, et (1'nffrir alors en sa presence un sacrifice au Seigneur qui lui declarerait ce qu’il avait a faire. Saiil attendit une seinaine; mais le septieme jour, yoyant que Samuel ne yeuait point, et que le peuple desertait, il oflrit seul le sacrifiee. A peine fut-il acbeve, que Samuel arriva, qui dit a Saiil: „Si vous eussiez obei a ce que le Sei-gueur vous a commande par ma bouche, la couronne