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396    SAINTR-ANKK DAUPAY

une promptitude qui ne peut se concilier avec la len-teur normale des procćdćs de la naturę.

II suffit de transcrire ici les textes: l’expression varie parfois, l'idćc demeure toujours la mimc.

—    « La tourmente extraordinaire commcnęa A cesser, aussitót qu'ils eurent fait leur voeu. » (II, 656).

—    « lncontinent apres, ils furent dćlivrćs du p<5ril, la mer 8'apaisant peu A pcu. » (II, 30).

—    « Sans aucune espćrance de se sauver, ils se vouArent A la glorieuse sainte Annę, et en mćme temps la mer se calma. * (II, 433).

—    « Ils n’eurent pas plus tót fait le vceu que la mer se calma. » (I, 245).

—    « Au mćme instant qu’ils eurent fini leur voeu, la tern-pćte cessa. » (I, 2G1).

—    <r lncontinent leur voeu fait, la mer qui ćtait enflć de grosses montagncs, devint calmc. »(1, 436).

—    « Immćdiatement apres le dit voeu, la tempćtc ccssa.au grand ćtonnomcnt de tous ceux qui ćtaient dans le dit vais-seau. » (1,584).

—    « lncontinent leur voeu fait, le vcnt qui ćtait pour lors contraire et la tempćte si grandę cesserent. » (1, 251).

—    « Ils n eurent pas sitót prononcć le vqcu, qne voici un vent tant extraordinairc que favorable qui les lćve du dan-ger. • (1,204).

—    « lncontinent que le dit eut fait voeu, le vaisscau fut redressć. • (II, 415).

—    ■ Sitót qu'ils eurent fait vceu et mis A part leur offrande, un vent tout contraire et favorable les tira du danger. • (II. 132).

—    « Au mćme temps la tempćte cessa, et le vent se tourna si favorable pour eux qu'il les porta heureusement dans le port. *(11,48).

—    « 11 arrive tout aussitót une clairc lumićre et un calme fort tranquille. ■ (II, 1621.

—    « Surpris par la brume, en plein jour, vers midi, j’eus recours A Dieuet A Sainte Annę. Aussitót le temps s'ćclaircit. et le soleil peręant la brume vint nous montrer des ćcueils ou nous allions sórement nous briser. Nous fómcs sauvćs au grand ćtonnement des Huguenots qui ćtaient prćsents et qu

I.KS MIRACLBS    397

ne purent s'empócher de dire qu'il y avait quelque chose * d‘extraordioaire IA. * (I, 519).

Etc , etc., etc.

•    • 9

Les dangers qui viennent des hommes ne sont pas moindres que ceux qui viennent de la naturę.'Nos ma-rins, en temps de guerre, ont h redouter les ennemis de la France (1); toutefois, au XVII* et au XVIII‘ sićcle, lcursplus dangereux adversaires ćtaient moins encore les ennemis de leur pays que les ennemis de leur foi.

La maltrise de la mer appartenait alors d’emblće aux pirates des cótes barbaresques, dont les randon-nćes s’ćtendaient d'une extrćmite h 1’autre de la Medj-terranće devenue une sorte de lac musulman, et mćme en plein Ocean, ou leurs brigantins ne craignaient pas de s'aventurer jusque dans les eaux anglaises et fran-ęaises (2). Cette libertć laissće aux pirates est un des scandales de Thistoire. Pendant que les peuples d’Eu-ropećpuisaient leurs forces en des luttes fratricides, les ćcumeurs de la mer trainaient en captivitć les sujets des rois trós chrćtiens (3). Et le moindre malheur dont

(1)    Pendant la pćriode A laąuello sc rapportent la plupart de nos procćs-verbaux, les ennemis de la France ćtaient les Espagnols, les Hol)andais, les Anglais.

Parmi les ex-voto signalćs par le P. Hugucs, 11 y arait un ćtendard pris sur les Espagnols, et deux sur les Anglais.

(2)    Et cc n'ćtaient pas seulement des brigantins isolćs dont nos marins avaient A redouter la rencontre; ils se trouvaient parfois en prćsence de viritables escadrilles. — « Faisant route vers Terre-Neuve, racontent dans leur dćposition des marins de Pleurtuit, nous fCtmes atlaqućs et poursuivisen pleine mer de sept puissants raisseaux turcs ». (Arc/ticet da Ptlerinsge).

Pour se renseigncr sur les pirateries musulmanes, le cha-pitre XVIII du P. Hugues est A Iirc en entier.

(3)    Dans 1'Oraison funćbre de Marie-Tćrćse, en 16S3, Bossuet apostrophait ainsi « Alger, riche des depouilles de la chrć* tientć : tu disais en ton cccur avare,,— Je tiens la mer sous mes lois, et les nations sont ma proie 1 La legćretć de tcs vaisseaux te donnent de la confiance!... » L’orateur ajoutait: « Mais tu te verras attaąuć dans tes murailles commo un oiseau rarissant qu'on irait



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