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1825-1833. Yves Mesangroaz, de Plougourvest.
1834-1830. Barvet.
1830-1861. Claude-Marie Maguer, de Dirinon.
1861-1874. Jean-Marie Guiflant, de Crozon.
1874. Paul Le Roux, de Plounevez-Lochrist. 1873-1877. Jean Gilard, de Mellac.
1877. Josepli-Franęois Mahć, de Plougasnou.
1880. M. Le Vern, de Landcrneau.
1887-1892. Renć-Marie Col.in, de Lainbćzellec.
1892-1904. Jean-Guillaume Dagorn, de Primelin. 1904-1912. Prosper-Louis-Nlarie Le Jacq, de Ploudalme-zeau.
1912. Jean-Marie Salafln, de Landóvennec.
VICAIHKS
1869. Louis Keraudren.
1875. Eugene Odeyś.
1877. Emile Jean.
1880. Clet-Marie Cariou.
1888. Yves-Marie Deniel.
1894. Gabriel-.Marie Nicolas.
1901. Ursin-Marie Kerouanton.
1908. Maurice-Maric Guilcher.
1913. Jean-Tbomas Kersalć.
En 1814, M. Doucin. curć de Crozon, rśpondant sur une demande de 1'ćtat des biens immeubles de la labrique dc Landćvenncc, alors privee de Recteur, disait qu'aucun bien ne subsistait en propriśtś, k la fabrique. et ajoutail que, quant k labbaye, elle avait ćtć achelće, avec toules ses dópendances, « par M. Tiphaigne, ancien ofticier retire ; on assure qu'il entretienl bien 1'ćglise ». Nous ne savons si cc M. Tiphaigne fut le premier acquereur; tou-Jours esl-il que, le 12 Octobre 1825, l abbaye et ses terres etaient de nouveau mises en vente, devant le tribunal de Ćlidteauiin, sur une misę & prix de 12.000 francs.
Cćtait vraimenl une bonne occasiOD, pour le clergć, de faire retourner k 1'Eglise ce bien ecclćsiastique. Ee 4 Oc-tobre 1825, M. Madec, recteur de Logbnna, ćcrivait k Mgr de PouIpiquet, pour 1‘engager k faire cette acquisi-tion qui pourrait servir suit de petit seminaire soit de maison de retraite aux prćtres Agćs et infirmes, faisant valoir qu'outre les hAtiments, « !a proprićtć avait environ 40 journaux de terres chaudes et bien plus de lerrea froides ; 1'ćglise du couvent est trós longue et fort large, et l'on assure quelle peut avoir tout autour au moins 12 k 15 pieds de mur.
« Au milieu du cloltre, il y a un puits tres bon, tró9 beau, etć et hiver.
« Tous ces ćdifices, bois et terres chaudes. sont renfer-mes dans des murs fort ćlevćs ; cest, assurćment, l un des plus beaux endroits que lon puisse trouver pour un ćtablissement rcligieux. »
II faisait entendre que la vente des bois rapporterait prochainement plus de 12.000 francs. « Ce serait une pe-tite avance. pour retirer dans la suitę un grand bćnefice pour le Sćminaire, tout en rendant service k la jeuncsse et aux ecclćsiastiques infirmes. »
(irAce k la genćrositć de M. Le Coz, Monseigneur donna tout pouvoir& M. f)ucap, vćrificateur des poids et me9ii-res, de pousser les encheres jusqu a 15.004) francs; mais par suitę d une erreur de l avouć, qui comptait sur un troisifcme feu, 1'eochfcre ne fut pas misę en temps voulu, et l abbaye fut adjugće, pour 14.300 francs, k M. Aristide Yincenl, architecte de Paris. M. Le Coz en fut dćsolć, et, des le 13 Octobre, ócrivait k Monseigneur :
« Hier, k 8 heures du soir, j apprends de M. Ducap, que Landóvennec a 6tś adjugć pour 14.300 francs. Javais chargć, dit-il, M. de la Roque, avouć, de meltre jusqu a 15.000 francs, aux termcs des ordres de Monseigneur,