3240963545

— 278 —

Arćhives diocśsaines d.

•

il s’agira d'emporter ces objets religieux, sou attitude chaugera. II ne perraettra pas au gendarme de derober quoi quece soitdu mobilier qui śtait confiea sa gardę. Cu-miuik, (urieux, le menaęa de deux ans de galerę ; puis. voyant que son advcrsaire restait insensible & celte me* Bace, il crut prudent de changer ses batteries. II nótait plus queslion pour lui d ernporter les ornemcnls et les calices, mais il voulait quc 1'ageut uiunicipal les retirat lui-m6me de la sacristie. Si cette fois Alain Breton refu-sait de se soumettre, le gendarme lui prćdisait que deux cents soldats viendraient tenir garnison k Guiclan. 11 ne devra attribuer qu'& son entćtement cette punition qui sera infligće a la commune. Dćpitć de voirque ses menaces n’avaient aucun eflet, Cuminik va laire appel k la rusc. 1. agent uiunicipal l'avait accompagne et mćmeguidć daDS ses perquisitions a travers la paroisse, lorsqu'il sćtait agi de rechercher 1’ancicn Recteur rćfractaire ?i la loi. C'6tait la une demarche qui ne pouvait que lui ćtre nuisible aux yeux d’une population catholique. Pourquoi nedćclarerail-il pasqu'il s’ćtaitopposea larrestationducitoycn Autbeuil. Cuminik se cbargerait de rendre pubiique cette dćclara-tion. Breton ne fut pas assez nail pour donner dans ce piege. 11 savait les pónalitćs encourues par tout agent de 1'autoritć qui s’ćtait opposć ii l’ex<$cution de la loi. II se cbargeait lui-móme de juslifier plus tard sa conduite dc-vant ses concitoyens, comme il se chargera, au sujet de ces incidents, de plaidcr sa cause aupres des autorites superieures. 11 ócrira aux Administrateurs du Dśpurle-ment, aprfcs avoir fait le rócit de ses dćmfilśs avec le gendarme : « Vcuillez bien, citoyens Administrateurs, exami-ner cet exposć de ma conduite et celle de Cuminik, et juger lequel de lui ou de moi a manąuś k son devoir. »

(A su wre.)    *    F. QU!NIOU.

iper et L6ón

LESNEVEN

(Suile.) la© ppieupó d© Notpe-Dam©

(Suitę.)

La Maison priorale.

•

Le proces Gourchant & peine terminć, dautres difficul-tćs vont surgir qu od indiquera au moins de faęon som-mairo, parce qu elles touchcnt au prieurć dc Notre-Dame. U sagit de la questioo du logement des Recteurs ou Yicai-res perpćtuels.

Pres de 1'ćglise de Notre-Dame, et donnant sur le che-min du Folgoat, se trouvait, avec son jardin, la maison dile priorale, de 32 pieds de long, sur 8 de large, o u de-meurerent longtemps les Reoteurs.

Mais en raisoo du dćlabrement de l'ćdifice, ils durent, dt;s au moins 1646, cherctier ailleurs un logis. Le 27 Juiu 1648, en eflet, missire Krauęois Le Bris declare « que depuis deux ans qu'il est pourvu du vicariat, au grand dćsir des habitants qui lui ont fail I houneur de ly sou-haiter, on n'a rien fait pour lui bfttir un logement et qu’il est menacś de poursuiles de la part de demoisclle Annę de Kćrouzśrś, damę de Coatanfao, chez laquelle il rś-side » (1).

Peu apres, missire Jean Macó prend a son tour pension

(1) Annc dc K^rouzćrć nvuit ćpou*^ lo fils alne de Charles de Ker* boent, chcvalicr, scigneur dc Coatanfiio, Franęois dc Kcrhocnl, que fon voil rcęu coiumc mailre i% Arii, a Lcaneven, le 1" Seplcrabre 1619,