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reprend pcu A peu scs forces. S il lui ćtait arrivć quelque chose, on me 1’aurait ecrit; le silence est plulót de bon augure. Oh! quclle Ame pure! quel cccur sensible! aimaut! c’est un predestinć, s il en esl au monde. U est plein de toi et en patie toujours avec lendress^
« Adieu, ćonserve longtemps ta santć, elle est nćcessaire A ton diocAse. Hćlas 1 par qui serais-tu remplacó? Si, par la suitę, tu pouvais te procurer un coadjuteur! A propos, tu auras sans doute reęu la Lettre encyclique de Toulouse et envoyć ton adhćsion, la mienue y sera dans deux jours (1).
« Jc finis en me recommandant A tes prieres ; toi et Prćmord, vous m ćtes prćsents et A mes cAtfc, tous les matins, A l autcl. Suppose-moi aux liens dans la rnćme fonction.
« Tout A toi chreis va chalon. Adieu, je fembrasse. »
LIII. — Discours sur la Rłsurrection et Mamie me nt sur le JubiU.
Yisite dun neoeu. Premord va mieuz. Un ouurage de labbe
Bautain.
| « Mokheim, 21 Moi 1833.
« II y a des siecles, moo bon et bieo chcrami, que je n'ai pas reęu de tes nouvelles, plus longtemps peut-Atre que je ne fen ai donnę des miennes ; les jours, les mois sćcoulent, sans que je puisse trouver le loisir d ócrire; toujours des aflaires, et souvent bien dćsagrćables. Je t ai adressć un discours sur la lićsurrection, dont 1'impres-
(1) Mir d'A»lro*. arch«*v^qu<* de Toulousc, reunit unc serie de cin* quantc*xix proposition* estrado* de\ ouvrng<% de M. de La Mcnnai* rt de scs disciples : Ccrbct, Hohrbuclicr ct lek rtdnctcur* de 1'Awnir ; 4 chacune ćlait jointc la censurc motivee. Ce travnil, approuve par Irci/e Kv«*que» du Midi, ful envoye ou I’»pe avec unc lellrc, en dale du 23 Avril 1832. el de* observnlion» »ur In profcssion de foi du journnl. II ful en-•uitc udrrssć aux aulrr* Kvćqucs, que l'on n‘avnil pas cru dcvoir eon-cultcr d'abord, san* doute pour ne pa* rclardcr l'cnvoi 4 Ronie.
e Quimper et L6on
sion m a ćtć demandće; il doit faire suitę k ceux que tu as depuis longtemps, et je tengage & les joiodre ensemble, sous la m6me ćouverture. Je tai adressć, hier, up Mandement sur le Jubilć, que j ai travaillś k Mtons rom-pus, dans un endroij et dans un autre (1). Je n'ai pas eu le tcmps de le recopier au net, aussi mon imprimeur, qui, pour 6tre vieux, n’en est pas moins ótourdi, y a-t-il fait des fautes ! Dis-moi donc pourquoi tu ne rn'envoies jamais rien : je ne suis pas content de toi et ne le serai quequand tu m’auras envoyć tout ceque tu as fait depuis ton dernier envoi. Mes abbes lisent avec le plus grand plaisir ce qui vient de ta plume, ils sont tes admirałeurs, presque autant que moi:
« Je reviens d'achever mes visites pastorales du prin-temps, et le lendemain m est arrivś mon neveu Cćlestin Kerangouś, encore tout bouleversć de la mort de son cxcellente petite femme. Je ne l’avais jamais vu : nous ne tarissons pas sur Morlaix, Lćon, Brest et Ouiraper; il t est tout devouś et se lrouve lić avec quelques-uus de tes parents.
(1) Il s'agit du Jubilć publie par Gn-goire XVI, & 1'oceasion dc >on eialtation. Dani son mandement, M'Jf dc Trrvern dóplorr l'incredulite dc* un*. rindifTćrencc des autre*. II se fćlicitc dc cc qur sept jcunes rcclćsiafttiquct venaicnt dc quittcr son Grand Sćminairc pour se consa-crcr aux roissions ćtrnngfres, et termine par ces conseils saluinircs, adre.ssćs sous formę dc voeux pour 1'Eglise et In France : « Dirtgcz les lounbles cfforU des hommes %tudieux et pćnrtrans qui travaillcnl u ranie-ner dnn* la France Ic gotit dc Fćtude ct dc la science. Inspircz-lcur, ca tnenic temps, une hutnhle ct sage detianer d'cu\-ra4nic», ct gućri&scz-lr* surtout de la manie des systćmcs qui, contrę leurs inlmlions, porteraient des eoups funestes A 1'Kglisc et A 1'Etnt, A reDseignemcnt ct aui lettres. Mettc*-lcs cn gnrde contrc IYnvie de voutoir se distinguer par des inno-vations qui. loin d'accćlćrcr. ne feraient que retardrr la murche dam Ic progres ; landu que notre palne nous ofłre pour guide et pour modele Ic plus Lenn sieclc quc Ic rnondc ait jamais vu, ct que le bon sens conseillera toujours dc prendre la routc des bornmes les plus eclairr*, des premier* gluics, pour arrivcr sur leurs traces A tous les genres dc pcrfcction. » Quant au sermon nur la RJsurrection. on y retrouvca dii YAmi de la Reliyion, la mćthodc ct In solidite des autres discours dcjA unprimes.