3240963536

— 260 —

Archives diocśsaines

Chapellenie de Richard Miorcec, recleur de Saint-Yougay. fondateur en 1639; elle ćtait dite de Crcacliur-puns.

En 1777, on remarąue « que la irfeve de Landmsiau est une des śglises obćrćcs de (ondations et de chapellenies qui se desservent mai ou pas du tout; 1'Ordinuire y doit donc glaner preferablemcnt » des benefices, pour les annexer au petit sćmiuaire projetó.

#

# •

%

Dans 1'ćglise de Landivisiau, se desservaient plusieurs confreries.

Confrerie du Saint-Sacrement, dont les titres existent depuis 1627 (Ca. 241}.

Confrćrie du Saint-Rosaire. En 1669, marchć est passe pour boiser la cliapelle du Rosaire avec Jean Rodros et Jacob Le Merdy, charpenliers. Le relable tut luit.cn 1712, par Jacques Lespagnol, sculpteur 5 VJorlaix (C. 88).

Nous lrouvons egalement mention, dans le testament dWlain Couloigner, pr£tre origtnaire de Landmsiau, en 1673, de dons fails aux confrśries : des Trepassśs (exis-tant en 1386); de Saint-Yves, de Saint-Eloy, et de Notre-Dame de la Mercv et de Saint-Lazare.

w

Le 13 Mai 1719, ful erigee la coufrćrie de lADge-Gardien, dans la chapelle de Saint-tfućnal (G. 242).

Tbavaux exet.utćs a la kin nf xvn*

ET AU OOMMENCEMENT DU XVIII* SIECLE

Le 21 Septembre 1668, s’buvrait h Landivisiau la grandę mission donnśe par le V. P. Maunoir, avec le concours de vingt-cinq missionnaifes. Les paroisses voisinesy prirenl • part et, lors de la clóture, se fil une communion gćnórale pouf les Trepassśs, pendaul laquelle sept prólres turenl

imper et LŚÓn

occupśs b distribuerle Pain des Ad ges 5 trenie inille per-sonnes, depuis 6 lieures du malin jusqu*& 3 heures de 1'aprds-midi. Les biographes du Pere Maunoir explfquent comment le Pere Maunoir ordunnait si bien toute chose, pour qu'avec le plus grand ordre un tel prodige ptM s’accomplir (Sćjourne, II, p. 119).

Ce fut aprćs cette grandę mission, qui avail renuuvele profondement toute cette paroisse, que les Odćles s’qccu-perent avec plus dempressement de la dćcoration et ornęmentation de la inaison de Dieu.

Voici une analyse des marchćs passśs b cct effet, avec les eotrepreueurs. La plupart de res rnarchćs ont etć publies intćgralement par M. Le Men, en 1879, dans le Bullelin de la SociHr Archeologiąue du finislire.

En 1672, le dimancite 7 Aoót, au próne de la grand* messe, celebrze par Missire Paul Lorans, sous-curć de Landmsiau, assistć de Missires Jean Mohot et Yves Bour-his, prćlres, ou ćlaient les habitants de la treve entr autres Jean Saliou, Franęois Tanguy, Pierre Saliou, Guillaume Hamon, Morice Bodilis, Yves Haunou Kerlouet, Christoplic Le Guen, Alain Le Hir, Guillaume Cornćli, Jacques Grał, Franęois Hamon, Hervć Cloarec, Julien Miorsec, Jean Bras, Franęois Gućguen et plusieurs fcutres, furmani le genćral de Landivisiau; a ćtć remontrć qu il y a deux cloches cas-sćes, dans la lour, qu il faul refondre, en y ajoulant le mć-tal voulu, de manierę que la plus grosse cloclie p£se 1.300 livres. Le travail est confiś b M* Paul Bourdon, fnctcur de clocbes de la ville de Morlaix, pour une somme de 103 livres. Le travail se fera sor les lieux rnCrnes. Le sieur Bourdon fournira les matćriaux et engins nćcessaires a la fonte, fera b ses perils et fortunę* la descente des vieilles cloches, et linira sou lravaii avant la Sainl-Michel pro* chaine ; de plus, il devra mellre en relief, sur les cloches, 1'ćcusson des armes du seigneur marquis de Sourdćac et de Landmsiau.