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du plafond th4orique 149,1 a partir duquel serait remise en ąuestlon toute la politlque des salaires. Toutefois, 11 s*est ćtabli a 144,1 en octobre, soit en baisse de 2.4 % par rapport au niveau maximum attelnt en feyrier.
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Par quels mecanismes cet eąullibre a-t-il pu etre assure jusqu’łci ? Nous avons vu comment avałent ćtć contenues les revendications presentees par les divers groupes sociaux, revendications toutes susceptibles d’accroitre la demande globale. Cecl n*a ete possible que dans un certain cllniat politique. C’est ce meme climat, renforce par la baisse enregistnśe sur les marchćs interna tionaux et par une legere regression des Industries de produits consom-mables, qui a amene les entreprises & modifier leurs anticipations. Ainsi ont pu etre degagćes les ressources qui ont permis de combler, d’abord par 1’em-prunt, ensiiite par rintermćdiaire des banques et 1'emission de bons du Trćsor, Timportant dćficit public de l’annće 1952. Cet ćquilibre, qui risque de se transformer en stagnation, peut se maintenir encore, mais restera prć-caire tant que les problemes de structure fondamentaux de 1’economie fran-ęalse ne seront pas resolus. Enfin, il ne faut pas se dissimuler qu’il est fort coftteux a long terme puisqu’il sacrifie la reconstruction et les investissements et installe toujours plus notre economle dans la dependance* extórieure.
L.-P. BLANC (43).
SŚCURITE SOCIALE
DES ASSURANCES SOCIALES POUR INGENIEUR.S CONTRACTUELS DE rŹTAT,
NON TITULARISŚS
LES ingenieurs travaiUant ou ayant travaille pour des services de l’Etat au titre contractuel (armement, MRU, etc.) peuvent obtenir un rógime complementaire de retraite qui s’ajoute 4 la retralte des cadres de l’ln-dustrie, ainsi qu’il a etś explique a la « Rouge et la Jaune » N* 30 du ler mai 1952, p. 11.
II est rappele que la demande doit, a peine de dćcheance, etre formulee au plus tard le 17 decembre a TEPACTE (institution de próvoyance des agents contractuels et temporaires de 1’Etat), 56, rue de Lille, Paris (7*).