Dioxines dans Feiwironnement
Biomasses
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I—I Faible contamination H Forte contamination
Concentration par les chaines alimentaires des toxiques biocumulatifs
especes accumulent plus de dioxines que les animaux terrestres (vache, a> chon, poulet~.) et des concentrations de plusieurs centaines de pg TEQ/g de mati£res grasses ont ete detectees dans certains poissons.
Pour les animaux terrestres, les donnees concernent surtout le lait de vache. A partir d’une source de pollution telle qu’un incinerateur, les PCDD et PCDF sont emis de faęon tres minoritaire sous formę gazeuse et principalement adsorbes sur des particules ; les taux emis varient de moins de 0,1 a plus de 100 ng/m\ Les PCDD et PCDF se deposent sur le sol et les vegetaux, en particulier sur 1’herbe, en fonction des courants atmospheriques et des precL pitations. Le transfert du sol vers Pherbe semble tres limite. Les bovins en pature sont exposes surtout par 1’ingestion d’herbe ou de foin contamine ; les taux de contamination de Pherbe dans une zonę exposee varient de 1 a 50 pg TEQ/g de matiere seche. La consommation de sol ou dautres fourrages (mais, betteraves) represente des apports nettement plus faibles.
Labsorption des dioxines par voie digestive est en generał importante, avec une biodisponibilite comprise entre 60 % et 90 % chez les animaux et 1’homme. Les capacites d’elimination sont faibles et varient d’une espece a 1’autre. La lactation constitue une voie majeure d’excretion. La demi^yie des dioxines chez la vache laitiere, par exemple, en est ainsi reduite. La distribu^ tion dans Porganisme s’effectue essentiellement en fonction de la teneur en 14 lipides des tissus ; les PCDD et PCDF se fixent dans les reserves adipeuses et les