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eKceptionnelles.1 En utilisant Fimpregnation flagellaire recommandće par Yokota (1924, 1925) pour etudier la variante opaque de ce germe, Balteanu (1926) a trouve que certains des Yibrions colores de cette manierę etaient aureoles d*une couche epaisse de teinture rosę* Lorsąue — au lieu de recourir k cette techniąue de coloration — les ćtalements Etaient traitós pendant deux minutes par la fuchsine pheniquee, puis pendant 10-20 secondes par Facide chlorhydriąne k 1 % et finalement laves a Feau,
« la prćsence d’une epaisse enveloppe coioree en rosę cernant le vibrion rouge etait ais£* ment misę en evidence* Parfois, une sorte d’enve)oppe renfermait deux ou plusieurs bacteries dans une gaine conunune de mat terę mucoide. La variante opaąue avait evi-demment acąuis la faculte de production d'un exsudat visqueux simulant une capsule». [Trąd.]
De nouvelles observations sur ce .point ont ete rapportees par Bruce White (1938) dans une etude de tres grandę valeur sur la. variante « plissee » (rugose) de V. cholerae. Cet auteur declare n’avoir vu de formes reellement encapsulees que dans des souches nettement atypiąues, tandis que, generale-ment, les microbes constituant les colonies « plissees » semblent enfermes dans une zooglee commune de substance intercellulaire gelatineuse ou mucoide, Toutefois, en attribuant le caractóre «plisse» des colonies de vibrions choleriques k une intensification du processus secretoire normal, Bruce White maintient qu’une difference, non essentielle mais plutót graduelle, existe entre les formes reellement encapsulees et les formes empri-sonnees dans une gangue commune.
Flagelles ou cils
La plupart des auteurs de travaux sur le cholćra sont en plein accord avec l’exposć original de Koch, confirme par ses premteres observations d’Egyptc (voir Kolie & Gotschlich, 1903) et ses importants travaux dans l’lnde, a savoir que, k Fencontre d’unc partie des cspśccs pseudo-chole-riques> K cholerae ne possddc qu’un seul fiagelle polaire* Les assertions contraires de quelques observateurs n’entrainent pas la conviction, parce qu’elles n’ont jamais 6tó fondćes sur des resultats obtenus avec des souches recemment isolćes chez des malades, mais sur des trouvailles faites, soit sur des cultures soumises aux vicissitudes d’un stockage prolonge, soit sur des variants, ou encore sur des vibrions isolćs sur des porteurs de germes (voir Seal, 1935). Fait encore plus important, la plupart sinon toutes les dćclara-tions visant k etablir que le vibrion chol£rique pourrait posseder plus d’un seul cii, ont ete faites avanl Fadoption des methodes d Identification serolo-gique actuellement valables.
Mackie (1929) resume ainsi la question:
«la longueur du fiagelle e$i paifois variable, atteignant 4 k 5 fois la longueur du vibrion. Les flagelles longs sont frćąucnts, mais on peut aussi voir des yibrions courts munis
Yolr cependant (*«xpos6 de KoUe & Prigge (1928), rappertó pJus toin dans le chapitre trattant des proprttrts tiDCioriales de V. chołerae (p. 111).