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du liąuide, et aussi a la formation d*agglutinats, qui genćralement tombent au fond du tubę, mais qu’on peut remettre partiellement en suspension en produisant ainsi un leger trouble du milieu.
Les observations faites par Soru (1934) sur 106 vibrions choleriąues et pseudo-choleriąues ont montrć que les vibrions du type R ont une charge ćlectriąue negative superieure a celle du type S, Ces resultats ont ete confir-mes par Linton, Mitra & Seal (1938), qui ont examine en partie les types dissocies fournis par Bruce White. Ces auteurs notent ce fait interessant que
«du point de vue de rćlectrophor£$c> les micro-organismcs qui sont parfaitcment distincts les uns des autres dans Petat S, sont souvent similaires ou identique$ dans Petat R. Ceci est peut-etre le facteur essentiel expJiquant Pobseryation de Bruce White, qui a trouve que d*aprós la serologie les souches R etaient plus repandues que les souches $. Dans le cas du vibrion Shillong 1077, la souche p avait un potentiel de surface encore plus eleve que la souche R homologuc ct dc bcaucoup super ieur a cel u i dc la souche S originelle.» [Trąd.)
Les etudes precitees de Bruce White m6nent a une entiere comprehen-sion des phenomfcnes fondamentaux de la dissociation de V. cholerae en prouvant Tassertion preliminaire de Yang & White (1934). Pour ceux-ci — dans le ca$ de V\ cholerae comme dans celui des Salmonellae et du pneumo-coque -— «l’etat R impliąue la disparition d’une substance non protidique et probablement glucidique qui fournit 1’antigene O caracteristique de Porganisme S.» *11 semble certain », poursuivent Yang Sc White, «qułune seconde substance ... non protidiąue, presente bien que masąuóe dans le microbe du type S, se substitue dans le vibrion R au facteur S qui a disparu, et formę Pantigene caractćristiąue de la formę R.»
Bruce White a confirme en 1934 Pexistenee d*un variant p chez K cholerae aussi bien que dans le groupe des SalirioneHae, variant qui se dis-tingue de la formę R par perte des antig&nes R dominants. Bruce White ajoute que, d*apr£s des tests varies,
«cette perle interesse la partie de ces antig&nes qui est foumie par la substance soluble alcalino-rćsistante, non prot£idique et riche en glucides, du vibrion rugueux.* (Trąd.)
Poursuivant ses travaux, Bruce White (1936) a pu etablir que «dans chaque souche de K cholerae, et vraisemblablement dans les vibrions en gćneral, ąuatre groupes distincts au moins d*antigśne$ ou de substances polyosidiąues sont intćressćs dans la serologie de la souche originelle et de ses variantes ». Ces ąuatre substances, denommees Ca, Cft Cy et C6, sont presentes dans la formę lisse, ou Ca prćdomine; Ca ne se trouve pas dans la formę rugueuse ou C/? est prćdominant; tandis que dans la formę p Cy et CS sont seules presentes avec une predominance de la derni&re. La distribution de ces ąuatre polyosides peut donc £tre schćmatisee ainsi:
Polyosides
Formę
Lisse ($) Rugueuse (R) Rho (p)
Frósents aussi
C&, Cy, CS
Cy.CS
Cy
Dominant
Ca
CJ3
C8