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d’hypochlorite de soude, etaient stćrilisćs apr£$ un temps de contact de 8 heures. Conor estime toutefois qu’il est essentiel de se servir de Solutions d^ypochlorite fraichement preparćes contenant au moins 30-40 pour 1000 de chlore librę.
D'aprćs Langer (1913), Taddition de 0,5 g de chlorure de chaux (corres-pondant a environ 0,12 g de chlore librę) par litre d’eau suffit a tuer le vibrio choleriąue et d*autres bacteries pathogdnes, surtout si le desinfectant a iii melange, en parties egales, k du chlorure de sodium, pour assurer la diffusion. Des resultats du mSme ordre ont ete obtenus par Ditthorn (1915), travaillant avec une prćparation de chlore (marąue deposće).
En contrastc avec les experiences precitees, Genevray (1940 a) a insistó sur lc fait que, en eau peptonee, le vibrion choleriąue peut resister a des ąuantites considerables de chlore librę: il n’etait pas detruit par un excedent de 2 mg de chlore librę par 10 ml de milieu (soit 200 mg de chlore librę par litre). Genevray trouve donc pertinente la ąuestion de savoir ąuelle action pourrait exercer dans ces conditions le chlorure de ehaux utilise en Indochine pour la desinfection des mares. Pour repondre a cette ąuestion il serait donc certainement a souhaiter que de nouvelles recherches soient entre-prises sur Vaction du chlorure de chaux sur V. cholerae dans des regions oni regne le cholera.
Ozone
Schubert (1914), qui a recherche la valeur de Łożone pour la sterilisation de 1’eau, trouve cette mćthode preferable k celle de la filtration sur sable, lorsąuMl s’agit de detruire les vibrions choleriąues et les bacilles typhiąues.
Symbiose
Faisant leur une opinion souvent ćmise, Kolie & Schurmann (1912) ont soutenu que:
<< Dans le cas d’une presence simultanee de bactćries putretiantes ou de saprophytes a croissance rapidc, il n’y a pas dc deycloppemcnt appreciable des vibrions choleriąues dans la plupart des condidons naturelles — en yćritć. le plus souvent> putrefaction et decomposition sont les facteurs d’ime destruction rapide des bacteries chotóriąues, » (Trąd.]
A 1’appui de cette hypothćse Kolie & Schurmann ont notć que dans Pexperience de Koch (1885) et des chercheurs ulterieurs, en regle generale, les’ vibrions choleriąues ne survivaient pas longtemps dans les substrats contaminśs et putrćfitós tels que le contenu des fosses d Pisance ou les egouts.
La presence d’autres espćces bacteriennes peut, en d’autre$ circons-tances, gener ou nieme raccourcir la vie de V. cholerne. C’est ce qui ressort de a) Tobservation de Rosenthal (1910), dans laąuelle les vibrion$ cholć-riąues ne pouvaient cultiver dans le lait ou d*autres milieux convenables