4656878997

4656878997



insupportable. £tre mort sans etre mort: c’est »inenterrable«. C’est comme, ais ob, ąuasi on nous offrait un abri.”

Ce motif tanatologiąue, repris par Deirida d’une faęon plutót drolatiąue met le cntique de “l’oeuvre” de Derrida dans une situation un peu embarrassante. Le compte-rendu, c’est-a-dire une opinion objective, critiąue et explicative par rapport a une oeuvre, par exemple celle de Jacąues Derrida, par necessite, cela devrait etre une evaluation de quelque chose qui est deja amve, quelque chose de terminer, alors comme s’il etait mort, petrifie, transforme en une formę dure, immobile, stable. Dans le cas de quelqu’un qui dit qu’il n’ecrit aucuns ouvrages et qui voit plusieurs significations meme dans son nom propre, le critique est oblige d’ecrire a propos de quelque chose dont la presence est incomplete, de quelque chose, dans un certain sens, absente, d’un fantóme que Derrida a pris comme sujet dans l’un de ses derniers livres sur les fantómes de Marx.

Le compte-rendu sur l’oeuvre de Derrida doit etre non pas une critique des fantómes mais celle d’une theorie ou d’une methode qui a deja demasque sa propre imprevisibilite, a sapę son propre avenir. Maintenant elle nous apparait, sous habit du nom propre Jacques Derrida, comme la nue, prete a etre utilisee, innocemment pornogra-phique Derrida-verite, comme la deconstruction denudee qui seduit par la possibilite de ses multiples, bien que previsibles, services. Annoncee par les adversaires fervents de Derrida la mort du monstre fantomatique de la deconstruction n’est, a vrai dire, que d’essayer de la transmettre a 1’histoire, le passage a laquelle constitue paradoxale-ment la naissance dans 1’oubli de la desactualisation. Le passage a 1’histoire, c’est aussi la “desactivation”, c’est de priver de la possibilite d’agir, petrifier l’existence dans la formę propre aux archives qui est toujours la formę archaique. Pourtant, comme Derrida nous assure, la deconstruction, malgre la chronique de sa mort qui s’ecrit depuis plus de trente ans, elle est, repetons-le, comme si elle etait morte, parce qu’elle 1’etait toujours. “S’il y a une difference entre la deconstruction et la modę ou la discipline n’importe laquelle, c’est ce que celle-la a cnmmence par mourir.” Autrement dit, la deconstruction nous fait affronter 1’incertitude de la presence (existen-ce), vis-a-vis de la certitude s’echappant de l’evaluation de Tindecis, a 1’egard de quelque chose de monstrueux, qui est ce qui a deja ete mentionne et autre. Dans ce sens la deconstruction epistemologique

104



Wyszukiwarka

Podobne podstrony:
#999 Sabra et Chatila55 sont dans 1’ombre de la mort de Pierre Gemayel56 Meme si ce n’est pas habitu
69 II existait sans nul doute des relevós de documents marques de cette raaniere. II ne nous est par
Fenterbilder filigran Nr 42(1) Was gibt es Schóneres ais Weihnachten im Schnee! Zaubern Sie si
15 UIN DĆBAT : IiES MENTlAUirrfiS OOLUECTTOHS 651 dissimulśe, pour des raisons politiqu.es, com
60 (93) □ Ropon&es:    On arrive toujours un peu aprós 1 heure. jamaia avant. b.
CCF20090124008 33. Z przedstawionych niżej związków Ugandami są: O— C— Cl I— CI I—c= o Nil, on
son peuple, comme a Massillon qui voyait en sa Majeste un objet du choix de la nation517). II n’aura
89 avant cuisson 1 es formes ouvertes pour qu on puisse les suspendre aux murs : il n existe pas enc
L ’instruction des enfants catholiqu.es et protestants    45 est cTailleurs rappelee
95 Notes critiqu.es Parmi ces ouvrages rćcents, on peut citer l’excellent livre de S. Sahar (1) et,
75582 patron 2 Page 11 Pa^es £M9 OCGczCOCrrrO0Q= ’GGO Ofdrc d on!i nęo ń rćpńror cnd-o: do la partie
papiercreatif 085 :OUS PAHIERS e papier lisie esi irh rei islam es, comme on le :i ici, ressembU a t
moje notatki ze statystyki019 Jdszusllue bfskj 5)<qĄjSkpUrić5 (Ye^U^ocoCMe ć£l<-Onj , bbCMZ o

więcej podobnych podstron