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jr. Mus bo Civico di Storia Naturale Gia-Como Doria, Genoa. Partial view of the ncw installation of the room devoted to cetacca.

}i. Vuc particllc du nouvel amćnagcment dc la sallc des cćtacćs.


Patagonie. Parmi les ongulćs, l’dne sauvagc, le tapir de l’Inde, l’okapi (l’un des tout premiers exemplaires parvcnus cn Europę), lc milou (cerf de 1’abbć David) et le bouquetin d’Abys-sinie. Les chauvcs-souris, auxquelles Doria lui-mćmc s’cst interesse, sont trćs nombrcuscs; bien entendu seuls sont exposćs quclqucs spćcimens caractćristiqucs (vampirc, roussette). Lc materiel ostćologique est considćrablc ct comprend dc nombrcux squclcttes — dont ccux dc 1’okapi, de plusicurs cćtacćs et pinni-pedes, dc singes anthropomorphcs, etc. — ct d’importantes sćries dc crancs.

Quelqucs yitrines d’oiseaux contienncnt les espćces italiennes ct d’autrcs prćsentent les oiseaux tropicaux, les oiscaux de montagne, les oiseaux marins, etc. Dans la section d’orni-thologie du musće, les casoars, les oiseaux de paradis ct les alcedinides sont remarquables. Nombrc dc ccs magnifiques oiscaux sont malheureusement devenus rares.

Sur la totalitć des invertćbrćs, on n’cxpose au public qu’un nombrc limitć de spćcimcns, mais qui fait souvent 1’admiration des visitcurs. C’cst lc cas, par exemplc, des cauris (collcction Sulliotti) — coquillageS tropicaux dont la bcautć est trćs apprćciće — et des morpho (collcction R. Doria) — grands papillons d’Amerique du Sud aux coulcurs eclatantcs. Les protozoaires sont accompagnćs d’une sćric de dessins qui montrent surtout les espćces pathogćnes ; on y a ajoute quclqucs coquilles de foraminifćrcs.

Les minćraux, les roches ct les fossiles du gćologue gćnois L. Parcto ont constituć le point de dćpart de la section de gćominćralogic qui s’est rapidement dćvcloppće avec 1’apport dc la grandc collection de minćraux italiens de G. B. Travcrso (1872) ct I’acquisition dc nom-brcux fossiles tertiaires de Ligurie, notamment les restes d’ours des cavernes, les coquillagcs et plusieurs espćces dc plantes. Dans la grandę salle dc palćontologie, on peut voir un ćnormc squelctte — presque complet — d'Eltpbas anti-quus dćcouvcrt prćs dc Viterbe (Italie centrale) cn 1941, quelques ossements dc dinosaures ct unc serie de morccaux d’ambrc contenant des insectcs fossilisćs.

Bień qu’elles ne soicnt pas exposćcs au public, les collections botaniqucs nc sont pas nćgli-gcables. Aux plus vicux herbiers — dont l’un est du a Doria — sont venus s’ajoutcr plus rćccmmcnt des lichens donnćs par V. Sbarbaro ct les algues, principalement de la mer ligu-rienne, quc le musće collectionne depuis qucl-ques annćcs.

La bibliothćgue du musće est trćs riche tant cn livrcs qu’en pćriodiques. Parmi les nom-breuses ceuvrcs ancienncs dc grandc valeur, il faut mentionner Ics ouvrages publićs a Paris aprćs l’expćdition de Napolćon cn Ćgypte, la cćlćbre Iconografia della fauna italica, dc C. L. Bonaparte, les atlas d’ornithologic de Gould, les atlas ichtyologiqucs dc Blccker, ctc. II y a, bien entendu, dc nombrcux ouvrages sur la gćographie et 1’histoirc naturcllc des diffćrents continents, les grandes croisićrcs oceanogra-phiques ct les faunes localcs. La bibliothćque reęoit regulierement prćs de 600 pćriodiqucs, dont une partie est acquisc cn ćchangc de publi-cations du musće.

Soixante-dix-sept ypJumes rTannales ont paru. Depuis 1949, le musće public chaque annće un fasciculc intitulć Doriana, consacre aux travaux de moindre envergurc, qui est considerć commc un supplćmcnt aux annales.

Les rcchcrches faites actucllcment au musće de Genes portent surtout sur la faunę dc la Ligurie, tant terrestre que marinę. On poursuit les rccherchcs cntomologiqucs — qui ont un

brillant passć i Genes — et l’on a entrepris rćccmmcnt des ćtudes d’herpetologic, d’ichtyo-logie et de biologie marinę, qui bćneficient du soutien du Conseil national dc la rcchcrchc ct entrent dans Ufcadrc dc lJilUtlvitc dtTla Com-mission internationalc pour l’exploration scien-tifiquc de la mer Mediterranće/^cs dernieres annćcs, des membres du per$fVnnel scientifiquc se sont rendus pour dc courtes_ffiissions dans diffćrents pays et rćgions (Sardaigne, Iitats-Unis, mer Rouge, Roumanie) pour y fairc des recherches et recucillir du materiel nouveau.

Pour ce qui est dc l’activitć scientifique du musće, il convient dc citer les sejours plus ou moins longs de nombrcux cherchcurs apparte-nant a diffćrents instituts italiens et etrangers, qui vienncnt ćtudicr les collections. Ccst la un cxcmplc de la collaboration etroite quc le musće entretient cn pcrmanencc avec l’exterieur ct qui se manifeste aussi par de nombreux cnvois dc spćcimens a titre dc prćts ou d’ćchangcs.

Cepcndant, le role du musće de Gćncs ne se limite pas a la recherche scientifique. Comme toutes les institutions de ce genrc, c’est aussi un centre dc diffusion des connaissances sur les Sciences naturcllcs, ^est-a-dire un organisme de yulgarisation culturelle.

I7importancc de ce role n’cst bien comprise que depuis peu, depuis qu'il est admis que les musees nc doivent pas servir uniqucment aux cherchcurs, mais doivent faire connaitre A un public toujours plus nombrcux ct hćterogćnc unc grandc partie — sinon la totalitć — du mondc animal, vćgćtal ct minćral. Les vitrines nc doivent pas presenter des sćries monotones et arides dc spćcimens, mais mettre en lumićre un ccrtain nombre de phenomćncs, d’aspects et de structurcs, grace a des objets convcnable-ment choisis. On a dit avec raison que l’exis-tcnce d’un musće ne peut se justifier unique-ment par la richcssc de ses collections. II faut d’abord sćparer nettement les collectiaDS^ dłćtude des collections exposeg3 aux visiteurs : en effet, les rćglcTjIe^pieśentation sont trćs diffćrcntcs. Tous ces principes ont etć peu a peu adoptćs au musće de Genes, qui a mainte-nant un programme dc transformations radi-cales, car il doit sc moderniser pour repondrc aux necessitćs actuelles. Cettc modernisation a dćja ćte en partie rćalisće.

Cent ans apres sa fondation, il est clair quc lc musće est sur la bonne voie et que son organisation devicnt de plus en plus fonction-nelle. Sclon lc programme actucl, les vitrines devront contenir un nombrc limite dc spćcimens, accompagnćs de panneaux explicatifs — clairs, de photographies, de petitgs^rtcs montrant le modę dc repartition de 1’espćcc, ct de schćmas illustrant des structurcs particulićrcs (fig. 29). Les., yitrines — cn cours dc rcmplacc-ment— sont echirćes dc 1’intćricur ct conęues dc manićre a assurer la mcillcurc visibilitć.

La prćsgntation des oiscaux a ćtć complćtc-ment transformćc : au lieu des vćtustcs alignc-ments dc ccntaines dc spćcimens, on a choisi, pour chaque groupe, quclques espćces reprć-sentativcs qu’on s’est efforeć dc presenter dans un ensemble harmonieux. Les yitrines des mammiferes aussi ont etć en grandc partie rTfio^ veeśselon les mćmes principes (fig. jo). Aujourd’hui, 1’attention du public est particu-lierement attirćc par une trćs grandę vitrine consacrće a la mer ct divisće cn trois sections : la premićre donne une idće gćnćrale dc la vie dans les divers milieux marins, la deuxićme montre quclqucs groupes d’animaux aqua-tiques (fig. ji) ct la troisićmc conticnt des pois-sons, des coquillagcs, des coraux ct des ćponges qui ont un intćrćt pratiquc et illustrent les res-sources quc la mer offre a 1’hommc.


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