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CHAPITRE DI METHODOLOGIE
3.1 Mćthode d’analyse
Le travail composant cette recherche est ćminemment hermćneutiąue, donc subjectif puisąue 1’auteur en est le filtre et 1’interprćtant. Par mon interprćtation et de mani&re inductive, en procćdant a une rćduction, je devrais pouvoir identifier un moment de regard, de parole et en dćgager les caracteristiąues. Tout d’abord, il me faut, a la suitę de Therien, en repreciser le mouvement iteratif: « Le processus n’est pas une grille, une methode, un ensemble de r&gles qui permettraient une lecture sans faille. Le processus, de 1’ordre du mouvement, comme son nom Pindiąue, apparait comme une demarche inevitable k 1’intćrieur de la lecture48». A 1’interieur du processus, cinq sous-processus qui me guideront, tel que defini par Therien49 c'est-a-dire les processus perceptifs, cognitifs, argumentatifs, affectifs et enfin, symboliques. Ainsi, la parole metissće n’est.pas seulement affaire de concordance linguistique ou de concordance esthetique dans la maniere ou le style cinematographique mais aussi d’interpretation de sens qui est intimement liće a l’experience du recepteur (chercheur). Uexpeńence, peu importe le cadre de representation qu’on lui donnę (cinema, confórence, visite musćale...) bien qu,elle soit porteuse de sa propre signification est toujours soumise a Tinterpretation qu’on en fait: on ne peut la saisir que par notre propre perspective. Non seulement l’oeuvre est comprise au moment de sa « reception » mais toute ceuvre reste « ouverte », toujours prete a une nouvelle integration : « Thermćneutique...ne consiste pas simplement a reactualiser en soi les opinions subjectives et les [vecu: d’autres hommes, mais a [comprendre l’excedent
48 DUMAIS F. 2010, citant THŚRIHN G in L'appropriation d'un objet culturel, Montreal, Presses de Funiversite du Quebec, p.55
49 THERIEN G. 1990, Pour une semiotiąue de la lecture, Chicoutimi, Protće, 18,2, p.73-75