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LA PR6SS6. MONTREAL. DIMANCHE 8 MAI 1994
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SUITĘ 06 LA PACE C1
• Et ccttc ignorancc contribuc a pcrpćtucr des roythes dćpn\*cs conccrnant la morphinc*. affir-mc-t-clk. Rćsultat: «Lcs patients sont sous-medicamentes et souffrent inutilement». lance la psy-chologue.
Lłgnorance qul fałt mai
Sclon les spccialiMcs, les crain-tes lićcs a la tolćnmcc et a la dć-pcndance cnvcrs la morphinc nc sont pas fondces lorsaue les pa-tittltt sont souffrants. II est prou-ve quc la morphinc agit diffćrem-ment chcz la personne souffrantc que chez cclle qui rcchcrche unl-qucmcnt feffet cuphorisant.
« Unc etudc a dćmontrć quc sur quelque 11 000 patients traiteS nvec dc la morphinc. seulement quatrc ont dćvcloppć unc accou-tumancc dont unc seulc *ćvćrc. Ce qul est infime commc propor-tion. Et genćralement. ccux qui dćvcloppent une dćpcndancc avaicnt au prealahlc une histoire d'utilisation dc drogues*. alleguc Ic Dr Mclzack, co-autcur du livre Lc dćfi dc la doulcur (Editions Vigot « Ediscm ». 1989).
Daprćs lc Dr Villeneuve, anes-thćsistcct rcsponsablc dc la Clini-ue dc la doulcur dc l'Hópital aintc-|ustinc. la morphinc cf-fraie aussi les patients. Surtout les adolcsccnts submcrgćs de campa-gnes anii-droguc. «Et pour plu-
sieurs personnes. lc mot morphinc est synonymc dc raort pui*quc e*est lc mćdicamcnt qu*on donnę aux patients en phasc terminale *. ajoute-t-clle.
Nombrcuses lnquietudes
Dc nombrcux mcdccins a#in-uuietcnt ćgalcmcnt. sclon Mnnon Choinićrc. de la dćprcssion ratoirc cntrainćc par la moi nc. Pourtant, la doulcur accćl les fonctions de 1‘organisme et. sclon Cite. ccttc suractivitć annu-lc 1’cffct dćprcssant dc la morphinc.
Quant a Taugmentation des do-ses rcquiscs au soulaęcmcnf, cllc explique qu#H nc saagu pas nćccs-sairement d'un phćnomćnc de to-lć rance.
• Lc besoin d'augmcntcr les do-ses d*analgćsiquc est causć par laccroisscmcnt de la sourcc dc doulcur commc c'cst lc cas des tu-mcurs cancercuses. Dans te cas des grands brulćs. c#cst lajout de nouvelles sourccs de doulcur. par cxcmplc. les changcmcnts dc pansements ou leur physiothćra-pic. qui justific 1'augmcntation des doses d*anti-doulcur Lc phć-nomcnc dc tolćrancc est obscrva-blc chez les drogućs roais pas ne-ccssaircmcnt chcz les gens qui ont mai»# assurc-t-clle.
Toińourt sclon la psychologuc. les effets sccondaircs de la morphinc (nausćcs. constipation. etc.) pcuvcnt ćtre facilement con-trólćs par d'autrc& mćdicamcnt*.
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■ La Presse poursuivra la publication de ce dossier sur la douleur dans son cahier sante de dimanche prochain.
SEXE, ESPIONS... ET POLLUTION
Charles TKseyre
Et ccux-ei ne constitucnt pas unc raison pour hćsiter a cn prescrirc.
Dire sa douleur
Lcs gens seraient aussi respon-sabtesdc leur *ouvmedication. lis auraient peur qu’on les croit nor-comanes. ou cTimporluner lc person nel hospitalicr. ct nc diraient pas qu*ils ont mai. Manon Choi-nićre est la premkre a avoucr sans ambages etre dc ccux-lA. Ouand cllc u donnę naiv»ance a son cnfant par ccsaricnnc. cllc dit avoir souffert... par sa fautc.
«|'hćsitais a demander plus daanalgćsiqucs aux infirmicrcs parce Quvclles etaient trop occu-p6cs. C est fou ouand on salt que je suis une spćctalistc dc la doulcur!* lancc-t-cllc. soulignant quc ccttc vulnćrabilitć assaille tous les gens souffrants.
Unc cxpćricnce racontćc par te Dr Villcncuvc confirmc le man-quc flagrant dc communication entre les patients ct le pcrsonncl hospitalicr. « Lors d'unc ćtudc sur la douleur. on a dabord demandć 4 des patients hospitalisćs s*ils avaient eu mai. La majoritC den-tre cux ont rćpondu par Taffirma-tivc. lis nc l'avaient ccpcndant pas signate estimant quc les pro-fcssicnncls savcnt cc qu*ils ont 4 faire. Dans un dcuxtemc temps. on a dcmandć au pcrsonncl medi-cal si Icurs patients avaient cu mai. lis ćtaient convaincus que non. Commcnt lc savaicnt-ils? Parce que Icurs patients nc s'ćtaicnt pas plaints. Un vrai dia-loguc dc sourds!* lancc-t-ellc quclquc pcu irritCe.
En cc qui concernc les cnfants. ranesthćtitte mentionne qu*ils ont tcndance a nier kur doulcur pour protćger Icurs parents ou. tout simplemcnt. pour ćviier les injcctions Les parents. cux. ad-mettent difficilement la doulcur de leur cnfant parce qu*cllc est trop difficilc a supporter.
Ouand la rellglon s en mele. tout s emmele!
Les specialistcs ont constate quc mćme si les gens ne vont plus A 1'Eglisc. ils sont toujours imprć-gnćs dc la morale judeo-chreticn-ne qui les incite A tairc leur souf-france. « Malgrc cc qu*on pense. il y a cncore des gens qui voicnt dans la doulcur unc punition. l*cxpiation dc Icurs póchćs. Et des infirmkret pour leur dire d*ou-blier leur mai ct dc penser au salut de leur Ame*. soutient te Dr Villencuve.
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Manon Cholnltr*. płychologua-chw chtur au C«ntr* d«j orands brults de I Hótel-Oleu et chercheur-adjoint au dApartement de chirurgie et d anesthMe de I Univer5tte de Montreal. qu on voit łci au chevet d une patlente, partage senslblement l opłnion du docteur Melzack sur la douleur
Des poissons hermaphrodites. d'autres dont les organes sexuels sont rśduits, des oeuf s d’alligators qui n eclosent plus... quelque chose ne tourne pas rond au doux pays de la reproduction. D'autant moins rond que 1'homme n ćchappe pas k ces śtranges mutations: de 1938 & 1991. ses spermatozoides ont chutś de moitiś!
II y a de quoi inquiśter...
Lo coupable? lis sont plusieurs. Ce sont les nombreux polluants chimiques contenus dans les eaux usśes. Des produits sans liens apparents. qui nont souvent rien k voir entre eux si ce n’est qu’ils miment 1'action de roestrog&ne. Et comme 1'oestrogóne est 1'hormone femelle de la reproduction...
Pour prendre une image, on pourrait comparer leur action k celle d'un virus informatique qu'on aurait introduit en secret dans le systóme de dófense ennemi et qui, une fois la guerre venue, ferait rśagir celui-ci de faęon dśsordonnee en lui envoyant des informa-tions erronóes. De la móme faęon, grdce k leur structure chimique semblable k celle de 1'hormone fćminine. certains produits toxiques arrivent k leurrer le systeme reproducteur qui, croyant dtre en prósence d oestrogśne, enclenche une sśrie de róactions convenues.
Dans d autres domaines, on appelle ęa du
sabotage...
II y a maintenant plus de 15 ans que la science ćtudie cet śtrange bal masqu6. En janvier dernier, le septieme rapport sur la qualitó de l'eau des Grands Lacs venait ajouter un nouvel óclairage sur ce probleme qui pourrait avoir des effets dóvastateurs sur la reproduction des espóces. dont la nótre.
DECOUVERTE fait le point.
DIMANCHE 18 h 10
ONTu.4. mr reprtw I. mardl * 23 h 30
Sclon lc pfcrc dominicain Benoit Lacroix. qui a accompagnć lusieurs mourants, le licn dou-eur-pćchć serait issu d’unc mau-vaisc interpretation de la Bibie.
• Et 1'Eglisc est tombćc dans lc panneau. Lorsquc Ićsusdit : Bicn-hcurcux ccux qui souffrent. il nc faut pas prendre ccttc phrase au pied de la lettrc mais plutót com-prendre qu’ll est vcnu insuffler un esprit dc gćnArositć A 1'Hom-mc pour lui permetire dc combat-tre la souffrancc. Dieu n aime pas voir souffrir les gens. II faut sc rappclcr quc Ićsus a passć sa vic A
ućrir des gens*. insistc lc pćrc ominicain qui croit quc les mć-dccins hćsitent A donner dc la morphinc por peur d*ćtrc occuscs d'cuthanasic.
Una conceptlon
peryerse da Dlau
Pour Cuy Durand, thćologuc. professeur dc bioćthiquc A 1'Unl-ycrsitć dc Montrćal ct co-autcur dc Vivrc avtc la souffrancc (Edł-tions Fidćs). la foi pcut ćtre vecuc sans tomber dans le masochismc:
• Crolrc qu*il faillc souffrir. commc lc Christ, pour rćparer 1'offcn-sc origincllc. est unc conceptlon penerse dc Dieu ct dc la vic*.
Lc Dr Mclzack. lui. elame haut et fon qu'il n'y a rien A apprendrc ou A comprcndrc de la doulcur.
• Ic ne crołs pas un instant tous ces dictons qui prónent quc Thommc grandit ou dcvient une meilleure personne dans la douleur. Si on parte des difficultes dc la vic qui nous omćncnt A nous surpasser. IA c'cst different Cela m enrage dc constater qu'il y a cncore des professionncls qui laissent leur patient souffrir en sc disant auc cela ne leur fera pas dc roal.* II dit cela les poings fer-mćs. les ycux lcvćs» au ciel. avec la rćvolte tranquillc de ceux qui sa-yent qu‘on nc change pas les mcntalitćs cn criant ciseaux!
En attendant rana!gćsiquc mi-roclc. efficacc ct sans effets sccondaircs. les spCcialistcs dc la doulcur rCcIamcnt un plus grand rc-cours A la morphinc. unc meilleure formation des mcdccins et sunout. cn ccttc deccnnic du cerveau. proclamCc par te prC-sident amćricain Bill Clinton, plus d'inveatissement dans la rc-cherchc sur lc ccrscau ct les me-canismcs dc la doulcur. «C*cst par IA quvH faut commcnccr*. insistc te Dr Melzack.
fc
MONIOUI GUILBAULT
boratloc ipćclafc
■ « La doulcur est une alarmc. un mai utilc pour signaler une agres-sion contro Tor^anismc mais, quand cllc s*etcrntsc. cllc detruit la qualitć dc vic. erodc la yolonte dc vivrc ct conduit parfois mćmc les gens A sc suicidcr *. lance d’cn-trec dc jcu lc Dr Ronald Mclzack. professeur dc psychologie A la Choirc E.P. Taylor dc Tunlycrsite McCill sur retudc de la doulcur ct dircctcur dc rcchcrche A la Cli-niqoc de la doulcur dc rHópital General dc Montreal.
L'Association Internationale pour 1'Etudc dc la douleur. dont ic Dr Melzack fut te president de 1984 A 87. a repertorić tous les diffćrents types dc doulcur. Et la listę s'ćtale sur 226 pages! Au Ca-nada. cnviron quatrc millions dc personnes ont mai quelque part: un million sont affligAcs dc dou-Icurs oigućs (postopćratoires et blessures). les trois autres souffrent dc doulcurs chroniques. Les maux de dos. le lot de plus dc 10 p. cent des Canadicns, arrivcnt au premier rang dc la listę noire des doulcurs chroniqucs et des 16-sions profcssionnelles.
A chacun sa doultur
Les mecanismcs dc la douleur. tout autant quc leur causcs. sont difficilrs A pićgcr. Si la rćalitć confirmc souvent que 1'intensitć d'unc douleur est proportionnel-Ic u la gravitć dc la lAsion — une eraflurc sur un doigt est moins doulourcuse qu*un coup dc mar-teau bicn assCnć! — dans hien des cas cc licn est caduc
Certaines rOactions A la douleur sont dćconccrtantcs: des tesions mincurcs occasionnent des doulcurs atroccs; dc graves Ićsions n'cngcndrcnt oucune douleur; des Ićsions idcntiqucs provo-auent unc doulcur s6v6rc chcz l un. modćrće chez 1'autre; des doulcurs apparaissent, ou perdu-rent. sans qu*il y ait de Ićsions idcntifiablcs; et des amputćs res-sentent de la douleur dans leur membre incxistant. Les vołcs dc lo douleur scmblcnt aussi impć-nćtrables quc cellcadc Dieu!
• La doulcur nc sc defintt pa> seulement par lc degrc datteinte corporclle. Ellc est unc expćricn-cc pcrsonncllc qui conjugc sensi-bilitć physique ct composantcs psychologiqucs. La culture. la re-ligion. Tćducation. la motivation ct les conditions dons lcsqucllcs apparaissent la doulcur cxcrccnt une influence majeurc sur sa per-ccption*, affirme Manon Cnoi-nterc. psychologuc. chercheur au Centrę des grands brulćs de l*H6-tcl*Dicu ct chcrchcur-adjointc au Dcpartcmcnt de chirurgie ct d'ancsthcsic dc la facultc dc me-dccine dc l'Univcrsitć dc Mont-rćal.
«L'infIucncc dc Ccducation sur 1'apprentissagc dc la doulcur est trćs importantc. poursuit la psychologuc. Si la familie s'affolc ct cric A chaquc fois qu*un cnfant tombc. il sera plus scnsiblc A lo moindrc doulcur compiirć A cclui qui sc foit rćpondrc qu*il nc sen souvicndru plus lc jour dc ses no-ccs. malgrc unc blcssurc sćvćrc.»
Unc expćriencc avcc des stimu-lations clectriqucs a d'aillcurs suggćrć quc les femmes d*asccn dance italienne ont un seuil de tolerancc plus bas quc les femmes dc soochc juive.
L*influencc des conditions dans lcsqucllcs sc produisent la doulcur est confirmćc par les soldats blcsscs sur lc champs dc bataillc ou les boxcurs qui. sur lc moment. nc rcs&cntcnt aucunc doulcur « Un nutre cxcmplc cloqucnt est cclui des brulćs qui nc ressen-tent aucunc doulcur tani qu*il n*ont pas sortl leur familie dćN flammcs*. racontc Manon Choi-nićrc.
Douleur aigue et chronique
II est important dc distingucr la doulcur aiguć ct chroniquc car les origines. lc trattement ct les con-sćqucnccs sont compktcment diffćrents. La doulcur aiguc rcsultc d'unc stimulation dircetc sur le corps (chirurgie, brulurc. p)qÓ rc). Ellc est limitćc dans lc temps. a unc causc claircmcnt identifia-Wc ct est relativcmcnt facile a traiter. La douleur chroniquc. cllc. persiste au-dclA dc six mois.
par comcntion arbitrairc Longinę est difficilc a identifter ct cllc est cxtrćmcnt difficilc a voi-gner.
La douleur chroniquc a un effet c.strćmcmcnt nćfastc sur lorga-nisme. «Ellc est inutilc ct dćvAs-tatricc ct n*n sousent plus aucunc fonclion biologiquc». insistc* la psychologuc. Lsanxićtć qui nc-compagnc toulc doulcur «e ttans-forme rapidcmcnt cn dcprcssioti ct provoquc dc Hnsomnic. unc perle d appctil ct dc libido,jiEt des problcmcs d*urgcnt car le*p® tients oerdent sousent lcu£ emploi. Tout cela conduit iitćvita-blcmcnt a des pmblcmcs fanji-liaux», rcnchćrit lc Dr Mclzack
Certaines etudes portent aussi a croire quc (:t douleur a un effet immunosuppressant c*est-AfHrc qu*ellc (limtnuc rcfficacJtc du systćmc immunltairc pour com-battre lit ntaladic La doulcur pourrait donc retarder In gucri-son.
Les enfants aussi souffrent1
II n*y a pas si longtcmps. on croyait encorc quc les feunes cn-fant* etaient pcu sensiblcs A la doulcur. ce qui est faux. Dans !cs annees 80. unc rcchcrche a mi* cn eyidence quc les cnfants rccc* saient trois foLs moins dc dosc* d'analgc*iquc ouc les adultćs apres unc meme chirurgie. Ct cer-tains n cn asaient rcvu aucun.
• Unc croyance vcut quc lc systeme ncrvcux des cnfants nc soil pas assez dcvcloppc pour cessen* tir la doulcur. On sail tres bicn nułounnuii quc dćs In 24* semai-nc dc gcMation. lc foctu* |>cKUd la doulcur*. affirme le |)r Edith Vlllencuvc. nncMhćsistc ct rcsponsablc dc la Cliniquc dc la doulcur dc rHópital Saintc-|ustłnc.
Les mcdccins cvoquaicnt aussi. pour justificr Tabscncc ou lo pcu daanalgc*iqucs prcscrit aux cnfants. uu ils oublicraient atoir eu mai. «Si Tcnfant na pas dc sou-senir prCcis dc sa doulcur, Tan* xictc post-traumaiiquc s*cxprłmc ouand mcmc. d'unc autre II fera dc* cauchcmor* ou il aura dc* terreurs nocturncs*. souligne roncsthćsistc
MONIOUI GUILBAU1T
colUboration bpMmIt __
■ |usqu*A tout rćccmmcnt. ct dc-puis prćs dc trois sićclcs. on pen-sait quc la doulcur rcmontait sim-plcmcnt des tcrminainons nerveu-ses des organes pćriphćrlques (pcau. yiscćrcs. musclcs ct articu-lations) vcrs te ccrvcau. Mais les rcchcrchcs ont infirmć la pr*-scncc d*un tel systćmc de trans-mission dircct. autrefois comparć A unc ligne tćlćphonique.
En fait. Ics nerfs sensitifs qui relient les organes pćriphćriquc% A la moclle ćpinićrc. puis au ccr-vcau. comprcnnent deux grands types dc ftbrcs dc calibrc* diffćrents. La sensłbilitć tactilc (chaud. froid. pression) est trans* misę par des flores de gros calibrc qui yehtculent 1'informotion A unc yitesjc rapidc. ct par des fibrę* dc plus petit calibrc dont la yitesse dc transmłtsion est plus lente. Ces dcmićrc* sont spćctali-sćes mais non spćcifiqucs A la transmission des influx doulou-rcux }usqu'A la moclle.
A cc stadc. 1'information est fil-trćc. Un pcu a 1‘imagc plu* modernę des innombrablc* scrvi-cc* tćlćphoniques offerts: misę cn attente. appcl confćrencc. rcnvoi dappcl. etc. Ainsi. la rćgion in-tcrscńant dans Ics rćflcse* com-mandera. par cxemplc. dc retirer la main du feu. Dautres initic-ront des rćactions commc unc
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CLIMIOUE D IMPLANTOLOGIE DENTAIRE |
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DR LCiC CHAU88Ć CSmralM-SrMMlc | ||
SEWtCZ COMPUTT D1MPLAN70t00E. OtmAMt; | ||
Monułal Compte«e Dc*j*fd*A* R»vcSwd: 303 Dmmay, t? : 444-3368 [Ukm\) 1 800-263-3368 (tst) |
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larmes. Daautrcs cncore pous.-seraient Torganisme A entrepren-drc unc action commc placcr la main sous l'cau. pour mettre fin A la stimulation doulourcuse
A ccttc cascade de rćaction* s*ajoutcnt des monifestations sub-)cctivcs cn provenancc dirccte du ccrvcau. commc lagaccmcnt. la cotćrc ou la peur. sclon la person-nalite de chacun.
ThAocte du portUlon
En 1965. A parlir dc la connats-sancc du rólc de ces ftbrcs dans la transmission dc la douleur. la Dr Melzack a ćlabore. avcc te physio-logistc britaniquc Patrick Wall. la • thćoric du portillon *.
En rćsumć. ccttc thćoric stipulc qu*il existeralt au nivcau dc la moclle ćpinićrc. plus prćcisćment dans la substancc gćlotineusc dc* corncs postćricurcs. un «portillon*. unc sortc dc douanc uu Ics sensations sont filtrćc* avant d*ćtrc achemlnćcs jutquaau ccr-veau
Sclon te degrc d'ouvcrturc uu dc fermeturc du portillon. te mes-sage doulourcus serait intensifić ou affaibli. Divcrs mćcaoismcs
influcnccratcnt cc portillon. Par esom pic. *i Ics mcwigcs a la fois cactilc»(gros*c* fibrcsiet duulou-rcux (petites fibrę*) convergcnt ou nivcau dc ta moclle cpinlerc, unc actisire prćdominuutc dc* grosie* fibres affaiblirait lc mc*-sage doulourcus.
La sensation tactilc fempor-tant sur celle lo doulcur. lc seul fait dc musser unc region endoto-rlc. day appliqticr dc lo chafcur ou dc la glace, diminuc la sensation dc doulcur. Lc portillon serait aussi influence par dc* mcstafCS provcnant dircctcment du iHfr-votu qui cus iuari podctefit lc pavsagc dc< messages douloureux. avant nieme qu'il > ait pcrce^tten dc doulcur (comme la i!totivation du boxcur A nc pa* aentir la doulcur )
La theoric du portillon est tou-jour* rcconnuc par la ma>orite dc* 5cicntifiquc* du mondc quoi-quc quclqucs dctracteur* Insis-tent pour dire quc tous cos cienieni* nont pa* cncore etc prou-vcs ct quc lc rólc dc certains neurotransmetteur* cm toujour* mccunnu.
Tant quaon a cru quc la doulcur
cmprumai: un chcmin unfquc. lc* neurochirurgicns s naft unc taił
d'hui. on
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tout lc mondc ou quc la ik>ol rcvcnait aprc* un ccrtain iem| indiquc lc Dr Mclzack.