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b.    La rśeeption sous une formę rśsumee, du traitć byzantin sur les dślais des prescriptions (al po7rat). CTćtait la une innovation signi-ficative ^S7, qui reflćtait l’intćret croissant que prśsentaient *es probl6-mes de la prescription. Mais la pratique du droit sera loin d’adapter cntterement les constructions compliqućes de ce traitć.

c.    L’insertion d’un texte de droit princier sur les redevances fćo-■dales des paysans dćpendants envers les maitres des villages et des do-maines. Comme ce texte — qui n’est qu’une dbauche — se retrouve sous une formę plus compldte dans le Manuel de 1777, il ne peut ćmaner, avec les additions dont il fait partie, que de Fotino lui-meme.

d.    Le glossaire juridique, indiquant Timportance acerue de la terminologie romaine pour le maniement des textes juridiques byzan-tins, o u la compilation de Justinien ne faisait que gagner en impor-tance.

Les additions, corrections et explications dont la table des matieres porte la tracę, tout comme les signes utilisćs dans le texte du Manuel et la radiation de certains mots ou phrases, ou encore le glossaire finał, avec les traces d’un attentif depouillement, refldtent un travail soutenu de misę au point et d’adaptation du Manuel a des conditions ehangeantes, que seul 1’auteur de l’ouvrage etait & menie d’entreprendre avec tant de compćtence. Aucun autre manuscrit du Manuel ne porte tracę d’un travail semblable. D’ailleurs, dans certaines additions est deja pratiquće la nouvelle maniere de citer les textes des Basiliques par renvoi a la page de l’edition d’A. Fabrot, telle que Fotino la gćnśralisera dans le Manuel de 1777.

En dćpit de l’enrichissement notable que le Manuel de 1766 con-naissait dans cette troisieme ddition par rapport aux prćcedentes, l’es-sence de Touyrage, tel qu’il avait śtd conęu des 1765 ne s’en est pas trouvće altćrśe et encore moins bouleversee. II conserva son caractere de codę gćnóral et par son troisi&me livre de droit ecclśsiastique c’est encore a un noinocanon de type trśs dvolue que l’on a affaire. Quant a la synth^se des systfeines de droit feodal dont la nćcessitó deviendra bientót śvidente et ineluctable ³⁸, elle se liinitait en 1766 au droit byzan-

³⁷    Ledit traitć fait son entrće dans la culture juridiąue roumaine par les ćditions de S. Schardius (B£le, 1561) et de Leunclavius (Ius Graeco-Romanum, II, 1596), qui figu-raient dans la Bibhotfióąue des Maurocordato dans la prcmióre moitić du XVIII* siecle. D'apres le texte imprimć dans Leunclavius, on avait confectionnó la copie manuscnte du codex mis-cellaneus <III> 106 signalć & Jassy par Erbiceanu en 1885; voir notre ćtude Les ouurages jundiąues de la Bibliothbąue des Maurocordato, m « Jahrb. d. osterr. Byz. », 18 (1969), p. 209.

³⁸    Thćonąuemcnt elle ćtait dćj& enoncće avec assez de nettetć dans le projet du chry-sobulle de sanction pour le Manuel de 1765, voir G. Litzica, Catalogul Manuscnptelor gre-ceęti, Buc. (1909), pp. 135 — 138, et Zćpos, ćd. de Manuel de 1766, Athónes (1959), pp. 35 — 36.