sages meteorologiques daerodrome et les previ-sions d'aerodrome, sont etablis et transmis pour la plupart sous une formę codee ou semi-abre-gee. Dans la plupart des pays, ces informations sont encore presentees a l utilisateur finał sous leur formę codee, mais Ton utilise de plus en plus des systeme de traduction capables de fournir 1'information en langage clair. Les pilotes ont bien accueilli 1'utilisation de tels systemes, notamment puisqu’ils n'ont plus ainsi a dechiffrer des termes meteorologiques codes qu‘ils pourraient ne pas connaitre.
On continue de presenter sous formę gra-phique les documents d'information pour le vol, tels que les cartes de surfaces isobares et les cartes prevues du temps significatif. Avec la po-pularisation des telecopieurs et autres moyens electroniques permettant de se procurer les documents d information, il devient possible en outre de transmettre les previsions de zonę egalement sous formę graphique, notamment a l intention des pilotes qui operent dans des conditions VMC. II est ainsi possible de presenter rapidement et simplement des informations generales aidant les pilotes a evaluer la situation generale. Si de plus amples details s'averent necessaires, ils peuvent etre fournis par les previsions correspondantes presentees sous formę de textes. De nouveaux moyens de transmission, tels que l acces par or-dinateur par 1'intermediaire de reseaux tel Internet, permettent d'elargir encore la diffusion des cartes meteorologiques et des images de satel-lite destinees a l’aviation, notamment aupres des pilotes qui ne pourraient se rendre dans un bu-reau de piste.
Jusqu'a present un meteorologiste presentait di-rectement au pilote l'expose verbal avant le vol dans un bureau meteorologique ou un bureau d information de vol. Mais cette methode est remplacee maintenant dans de nombreux pays par des systemes de diffusion automatique des produits meteorologiques, tels que les telecopieurs demande/reponse ou les lignes telephoni-ques donnant acces a des messages enregistres, soit de nouvelles techniques qu'il est possible de mettre en oeuvre desormais. Quand il utilise de tels services, le pilote ne peut dialoguer avec un previsionniste ou un meteorologiste charge des exposes verbaux. II doit donc etre en mesure dlnterpreter seul les informations meteorologi-ques mises a sa disposition. II aura parfois acces a des services de consultation par telephone qui lui permettront d'obtenir de plus amples explica-tions, mais ce n'est pas toujours le cas. II im-porte donc plus que jamais que les pilotes com-prennent clairement 1'information fournie par les messages d'observation et les previsions meteo-rologiques et qu'ils soient capables de se repre-senter les effets possibles des conditions meteo-rologiques sur le vol prevu.
Les pilotes doivent avoir a leur disposition les moyens d'acquerir une solide comprehension de la meteorologie du vol et de continuer d'actua-liser leur connaissance de la meteorologie et de ses effets sur le vol. II faudrait que les services meteorologiques fournissent 1'information qui per-mettrait aux pilotes d'exploiter au maximum les renseignements meteorologiques mis a leur disposition et de se familiariser avec la terminologie utilisee dans les previsions meteorologiques. Les pilotes doivent savoir quels sont les produits qu'ils peuvent se procurer et comment les utili-ser. Pour s'en faire une idee, ils devraient etudier la climatologie des conditions de vol propre a leur zonę d'activites, en particulier lorsqu'il s'agit de regions qu'ils ne connaissent pas ou de re-gions isolees. En bref, les pilotes doivent avoir un sens developpe de la meteorologie. Supposons qu'ils disposent d'images de satellite, soit des outils potentiellement fort utiles, encore faut-il que les pilotes puissent reconnaitre 1'apparence type des configurations nuageuses ainsi que le type de nuages et les systemes meteorologiques qui leur sont associes. II faut ensuite qu'ils puissent appliquer cette information aux conditions meteorologiques de vol.
La sequence d'images recueillies par le satellite meteorologique geostationnaire japonais, page ci-contre, montre une configuration hiver-nale type au-dessus du sud-est de 1'Australie, avec le passage d’un front froid. Topographique-ment, la region se distingue par une etroite plaine cótiere qui longe cette partie sud-est de 1'Austra-lie et que separe des plaines interieures une etroite chaine montagneuse d'orientation generale est-ouest puis nord en remontant le long de la cóte est. Cette chaine atteint a peu pres 1000 a 2000 pieds (305-610 m) dans sa partie occi-dentale et culmine a 1'est a pres de 6000 ou 7000 pieds (1830-2135 m). Gippsland se situe tout a fait au sud-est, a 145° de latitude est. Kil-more Gap est un col essentiel pour les vols VFR. La sequence presentee illustre bien 1'utilite des images de satellite en tant qu'outil dinformation
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