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releves systematiques du reseau meteorologique mais aussi les dessins de certains instruments et des instructions pour les obsen/ations - redigees en latin naturellement. Buda (devenue Budapest apres sa fusion avec Pest en 1873) possede des series de donnees de temperaturę plus ou moins continues depuis 1'automne 1780.

La misę en place sur le territoire hongrois d'un reseau d'observation meteorologique modernę a commence plus d'un siecle et demi plus tard avec la fondation a Vienne, en 1851, de l'ln-stitut autrichien (Bulletin de l'OMM 40 (4), p 385-388). L'avenement de la monarchie austro-hon-groise en 1867 rendit possible de creer un institut hongrois independant. C'est ainsi que lorsque son premier directeur Guido Schenzl, moine benedictin responsable d une ecole secon-daire, entra en fonctions, Carl Jelinek, qui dirigeait alors 1'lnstitut central autrichien de meteorologie et de geomagnetisme, ne lui remit pas moins de 42 stations meteorologiques. Jelinek aida gran-dement Schenzl. La premiere tache urgente du nouvel organisme fut d'accelerer le developpe-ment du reseau d'observation et de publier regu-lierement des annales meteorologiques et geo-magnetiques. En 1873 deja, 1'lnstitut envoyait ses annales a plus de 60 institutions de 22 pays repartis sur tous les continents et recevait en re-tour des publications similaires provenant d'une cinquantaine de grandes villes.

Les relations internationales se virent renfor-cees par la participation de Schenzl au Congres meteorologique international de Vienne, en 1873, qui instaura 1'Organisation meteorologique inter-nationale, ancetre de l'OMM, dont la Hongrie fut donc l'un des 20 pays fondateurs.

Une nouvelle ere s'ouvrit dans l'existence de 1'lnstitut avec la nomination a sa tete de Miklós-Konkoly Thege. Le celebre astrophysicien et fa-bricant d'instruments installa a Ogyalla (aujour-d hui Hurbanovo, en Slovaquie) un observatoire prive d'astrophysique qu'il ceda a 1'Etat en 1899. Cet observatoire poursuit actuellement ses tra-vaux scientifiques sous 1'egide de 1'lnstitut slova-que d'hydrometeorologie. Ce fut aussi en 1899 que le ministere de 1'agriculture remplaęa le mi-nistere de 1'education nationale dans la tutelle de 1'lnstitut meteorologique. Le transfert ameliora beaucoup le financement et concourut a 1'essor des activites meteorologiques.

La publication quotidienne de bulletins et de previsions meteorologiques commenęa en 1891. Le SMH diffuse depuis lors tous les jours un ensemble de cartes du temps aux echelles du pays

"F.trc un mćlóorologiste ou un ćconomisie, tdle est au-jounFhui la question‘\ M. Ferenc Baja {a gauche), ministre de la protection de l'environnement, inspcctc le musee meieorologique du SMH en compagnie de M. Ivan Mersich. sous-seeretaire d'Etat. presidem

du Service.

et du continent conformement aux pratiques internationales.

L annee 1897 constitue une autre datę im-portante dans 1'histoire de la meteorologie hon-groise. Cette annee-la, en effet, Endre Hejjas lanca la revue Idójaras (Meteorologie) ou aujour-d'hui encore peuvent s'exprimer tous ceux qui s'interessent a la meteorologie et aux Sciences connexes. Le but du journal parraine par le SMH est de publier dans les domaines de la meteorologie theorique et appliquee des Communications qui peuvent etre la presentation de resultats re-cents, des critiques ou de brefs exposes. Des-tinee originellement a informer sur les problemes et decouvertes se rapportant aux Sciences de 1'atmosphere, la revue parut d'abord uniquement en hongrois puis plus tard en d'autres langues. Depuis 1992, elle ne parait plus qu'en anglais de maniere a faciliter les echanges scientifiques in-ternationaux.

A la fin du siecle, le reseau d'observation avait pris une extension considerable : la Hongrie comptait en 1900 plus de 700 stations meteoro-logiques.

En 1911,1'lnstitut s'installa dans un nouvel immeuble qui abrite encore aujourd'hui le siege du SMH. Dirige desormais par Zsigmond Rona, theoricien de la meteorologie et de la climatolo-gie, il connut jusqu'a la premiere guerre mondiale une periode de maturite prospere : des specia-listes hautement qualifies y travaillaient et le nom-bre des stations d'observation s'eleva jusqu'a 1400. Le declenchement du conflit interrompit cette croissance prometteuse.

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