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gieł, Dermejki, Jesionek) des beines composees de sable relati-yernent pur s’avancent vers le large et leur longueur y est de 10 m environ, en comptant de la limite de l’eau1).
Au-dessus de la limite de l’eau la plagę s’eleve douce-ment jusqu’a une rive couverte d’herbe, marecageuse ou fore-stiere, selon le point du rivage. Souvent a la plagę succede immediatement un haut talus sablonneux (Łapa, Białczańska), au bien envahi par la foret (Głęboki Las, Wasilczykowska, Hańczańska). Ce talus—c’est le produit de l’activite des glaęons, chasses vers le rivage par le vent pendant la fonte des glaces
(comp. Halbfass 1923, p. 58).
L’inclinaison de differentes plages par rapport au niveau du lac est tres variee, bien que toujours peu considerable. Par-fois se forment des langues tout a fait plates (p. ex. Wysoki Węgieł ou le cap du lac Hańcza); dans d’autres endroits du rivage la plagę s’eleve d’une maniere relativement abrupte immediatement au-dela dc la limite de 1’eau. Souvent la zonę qui touche immediatement a l’eau montre une inclinaison un peu plus
grandę que les parties plus eloignees et
plus plates de la plagę. Enfin, nous pouvons souvent rencontrer des ressauts qui atteignent parfois quelques cm cle hauteur et qui marquent la limite de la portee des vagues pendant les periodes en question.
Les plages constituent une partie de la „Brandungszone”
tres grandę imstabilite et une varia-
y regne une
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lacustrc; c’est une zonę par excellence lotique, caracterisee par un mouvement des vagues tres fort et frequent; il n’y a donc rien d’etonnant, que la structnre de la plagę n’est pas stable, au contraire, il
bilite des relations c|ui changent non pas d’un mois a un autre, mais d’un jour a 1’autre, et nieme cŁheure en heure. Les plages etroites sont completement inondćes menie par des vagues assez faibles. Sur les plages plus larges il sc formę, au fur et a me-sure qu’elles se decouvrent pendant la baisse cle l’eau, des zones que seules des vagues d’une forcc exceptionnellc peuvent
9 Je me sers constamment de la definition „la limite de l’eau" pour marąuer la ligne qui separe pendant le calme la plagę emergee de la zonę immergee. Pendant les periodes de vent, celte limite s efface et ne formę plus de ligne distincte, mais une zonę arrosee par les vagues—la „zonę du deferlement" dont la largeur depend de la hauteur des vagues.