produits agricolcs en 1956 a etc l anginentation, qui a atteint jusqi»’a 30 ponr ceni. des exporta-tions de rAmeriquc du Xord. Ce plienomenc resulte ponr une part de l intensification des operations d'ćcoiilement des excedents aux Etats-Unis. et ponr nne autre part. dmie plns forte demande d’iniportation en Europę et en Extreme-Orient. Pres dc la moitie de 1’augmen-tation dn volnme dti connnerce mondial est dne anx ećrćalcs, et plns rle 80 ponr cent anx cerealcs, an coton et an cafe consideres dans lenr ensemble.
La valenr nnitaire moyennc des produits agri-coles dans le connnerce mondial a encore dimi-nne : anssi. a raiignientation rle 8 ponr cent dn volnme des echanges n a correspondn qu’nne angmentation d’environ 4 ponr cent rle leiir va-leur totale. En ontre. les prix moyens des arti-eles maiinfactines ont continne a augmenter snr le marclić mondial et le pouvoir d*achat des exportatenrs de prodnits agrieoles a 1’ćgard des prodnits manufactnres est reste, semble-t-il. a pen prćs le nieme que pendant les deux annees prćećdentes, tont en ótaiit encore bien superienr an nivean pen elevó qui ćtait le sień inimćdiate-- ment avant la guerre.
Fhtclualions des stocks. Le rythme d!accroisse-ment des stocks iiioiidianx sest ralenti conside-rablenient depnis 1954 et lon n’a enregistrć en 1950/57 qii'une faible angmentation d’ensomble. Les investissements effectues par la Comniodih/ Credil Corporation des Etats-Unis dans Tacbat de stocks excedentaiies, qui ii’avaient cesse daiigmenter pendant plnsieurs annees, ont com-ineneć a diminner. Anx Etats-Unis les stocks dc bić et de coton ont diminnć : mais les stocks dc ećrćalcs secondaires en Ameriquc dn Xord ont encore angnientć tres fortement ; lenr volnme dćpasse maintenant celni des stocks do bić des (piatre principanx exportatenrs.
Les operations de la Banque du sol out en pour effet de rćclnire legćrement aux Etats-Cnis la produetion de coton et de certaines ećrćalcs secondaires en 1950/57. mais en ce qni coneerne le bić, les snperficics et la produetion ont ćtć plus ćlevees. La diminution que l on commence a emegistrer dans les stocks de certains produits unx Etats-Cnis resulte an premier ehef dn dć-veloppement important des expoitations, dn snrtont a rintensification des operations d’ćeon-lement d:excedents, en particnlier a partii* dn denxieme seniestre de 1950.
L'aclwitś economitjue et la demande de produits agrieoles. Le rytlime de l expansion ćconomiqne s est ralenti en 1950/57. en particnlier dans le
sccteur industrie ; dans certains pays, on a menie notę un Ićger recul par rapport aux lii-veanx eleves atteint* 1’annee precedente. Les pressions inflationiiistes ont persiste et les mc-snres prises ponr y parer, ainsi qne les restrietions destinees a redresser la sitnation de la balance des paicments, oni empeche dans de nombreilx pays tont aceroissement sensible de la demande de prodnits agrieoles. Xombre de pays exporta-teurs de mali eros prom ieres et de produits ali-inentaires ont vu les recettes fonrnies par les exportal ions naugmenter que legćrement, quand elles n’ont pas fleclii ; anssi la balance des paie-nients leni- a-t-elle canse des (lifficultes et ont-ils en dn mai a maintenir le rytlime d’exćcntion de lenrs program mes de developpement. Quelques pays ont toutefois vn la sitnation de lenr balance des paiements s’amć!iorcr notablcmcnt en 1956/ 57, en partie grace anx politiqnes de contróle des iniportations qn ils avaient adoptecs ante-rienreincnt. En Europę et en Extreme-0i ient. la demande d’iniportation de prodnits agrieoles a monte en Heche. ponr une part en raison des manraises rćcoltes enregistrćes dans certains pa\s, mais anssi parce qne la demande słaccroit dans les pays oii rexpansion ćconomiqne. et no-tam ment la misę en oeuvrc de projets de dćve-loppeinent, se ponrsnit rapkleinent.
[1 semble que, dans le proclie avenir, l activitć ćconoinique contiiinera a se developper an rytlime nn pen plus lent (pii a caraclćrise Laii-nee 1956/57. Si rien nindicpie qn,elle doive re-tronver le rythme plns rapide des annees prćcć-dentes, rien ii’indiqiie non plus epie son nivean actuel, (pii est ćlevć*. doive diminnei beancoii]). Bien des ]>ays ])onrraicnt an besoin, pour siinm-ler la demande et empeclier ractivitć economiqne de se ralentir. assouplir lenr politiipie de riguonr nionótaire et antres restrietions. Coninie on sattend a ce que Lactmtć ćeonoiiiiquc reste int-ense dans les pays industrialisós, la demande d,cxportation dc prodnits agrieoles et de ma-lieres premićres cTorigine agiicole devrait resteuforie et menie avoir legercment tendanco a ang-incnter. Dans les pays pen dćve!oppes, la de-mande intćrienre devrait aiigmciiter encore a nieśnie qne sout mis en ceiivrc les program mes de dćveloppement, pent-etre nieme fandra-t-il la rćduire afin de limiter la pression iiillatioiiniste siu les prix.
Les prix cl te producleur. i)'nne manicie generale, les prix reęus par les agricultenrs sem-blent n‘avoir aiignicnte que legćrement en 1950 et an debnt dc 1957. et, dans certains cas, a la
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