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que les vagues, en principe, ne peuvent pas atteindre. A la sur-face des parties extremes des plages plus larges apparait sou-vent une mince couche de sable sec. Les temperatures de łinsolaticn atteignent des valeurs tres grandes. Les amplitudes des oscillations journalieres sont grandes. La concentration des electrolytes est considerable, l’oxydabilite de l'eau du sable est grandę, toutefois le detritus qui encombrait les plages, disparait peu a peu.
3) Automne (mi-septembre — fin d’octobre, premieres gelees): Le niveau du lac s’eleve; la largeur des plages dimi-nue; les vagues, qui inondent les plages entierement, jouent un grand role. La temperaturę baisse considerablement. La concentration des electrolytes et l’oxydabilite diminuent egalement. Peu de detritus.
4) Hi ver (novembre—mi-avril): Au commencement de
cette periode, les choses demeurent en principe dans le meme etat qu’a la fin de la periode precedente, mais la baisse de la temperaturę continue. Les gelees deviennent frequentes. Enfin les plages se couvrent de glace.
8. Remarąues generale s; comparaison avec d’autres milieux.
Dans les chapitres precedents j’ai tache de donner une es-quisse des relations physico~chimiques qui caracterisent le psam-molittoral de nos lacs; maintenant je ferai quelques remarques generales sur ce milieu.
Avant tout il faut remarquer la position topographique particuliere du psammolittoral par rapport a d’autres regions du lac. En apparence, nous avons deja affaire avec de la terre ferme et avec des conditions vitales terrcstres, toutefois, la pre-sence de petites quantites d’eau, contenues parmi les grains de sable cree des conditions qui permettent aux microorganismes par excellence aquatiques d’exister meme dans des zones emer-gees du psammolittoral. Ici il faut insister d’abord sur le fait, que le psammolittoral se divise en deux zones, qui se distin-guent deja au premier coup d oeil: les sables immergees et les sables emergees, qui different entre eux sous divers rapports.