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En Ghine conłinentalc*, Timportance attachćc k ragriculture coopćrative s’cst accrue apres la loi de 1950 sur la rćformc agraire. et, au cours de3 annćes suivantes, la crćation de cooperatives dc producteurs s’est intensifiee. C'cst en 1955 (annee qui se trouve avoir ete excellente du point de vue de l agriculture) que s^Jest- produit lc tournant dćcisif. On indique quc la majcure partie des 580 000 c-ooperatives de producteurs ereees en 1955 se trouvent dans le nord et le nord-est de la Chine. Au cours de 1’annee 1955, le nombre des cooperatives agricoles a atteint 683 742 ; seulement 529 d’entre elles etaicnt des cooperatives du typc dit «avancć » (exploita-tions collectives). A la fin du mois de mai 1956, plus de 10 millions de cooperativcs agricoles avaient ete ereees. Elles groupent 91 pour cent des 110 millions de foyers ruraux que compte la Chine, dont 62 pour cent font maintenant partie de cooperatives agricoles de typc « avance » et 38 pour cent dc eooperatives de typc «ele-mentaire

Selon lc rapport do la Mission indienne, les diffćrences de gestion et d’organisation entre les typcs ćlćmentaire et avancć de cooperatives sont relativcment pcu importantes. Dans les dcux caa, le principe du benefice coinmun est mis en relief, les membres out le droit de se re-tirer de la coopćrative, ils reęoivent de petites parcelles qu’ils cultivcnt individuellement, et l^futilisation des aniinaux de trait et des instru-ments aratoires entraine le paicment d’une in-demnitć. La diflfórence porte principalement sur les « dividendes sur la part dc terres *. La co-operative ćlćmentaire a tendance a rester petite, tandis que la cooperativc avancee a tendance a s’agrandir constamment. Dans le premier cas, de l’avis des autorites chinoises, lc fait qu’k la remuneration du travail vient s’ajouter un vevenu rapporte par la terre a pour efFct de limiter rutilisation de la main-d’oeuvre pour des travaux utiles a la eommunautć tout entiere.

De l’avis de la Mission indienne, Torganisation de la main-d'oeuvre et la crćation de stimulants qui encouragent le travail coopćratif ont ete couronnćes de succes. Ellc declare dans son rapport :

« Nous n‘etions pas en mesure d’ćvaluer les tensious et les diftieultes interieures

³ Les renseignements relatifs a la Chine continen-tale sont, en gramie partie, repris du rapport d’une mission indienne qui a visitó la Chine pendant lc second semest re de 1956 (Report oj the Indian DelegatMon to China on Agriculiural Planning and Technigues, July-August 1956, Gouernment oj India, Ministry oj Food and Agriculturc, New Delhi).

qui peuvent exister dans la coopćrative moyenne, mais, d’apres les obsewations que nous avons pu faire, il nous a semble premierę vue qu’ont 6tó mises au point, pour organiści- les travailleurs, assurer lc travail en óquipc et la discipline, et inciter les membres de la cooperative a fournir un dur ef-forfc, des methodes qui, pour Lessentiel. sont praticables. t>

Le rapport declare qu’unc grandę marge est laissće pour adapter les cooperatires aux condi-ditions et aux opinions Iocales et que, dans le dćtail, 1’organisation des journćes de travail standard et les « nor mes » qui ont ćtć fixóes ne semblent rien avoir dc rigide. Ce systeme de <* normes» eonstitue la base sur laquellc s’ef-fectuc la rćpartition du rcvenu total d^sune co-operative entre ses membres ; c’est lui surtout qui pousse ces derniers a trarailler dur. et il combinc utilement les motivations d’ordre in-dividuel et d’ordre social. La somme d’argent et la quantite dc produits attribuees pour cha-que journee dc travail dependent du revenu annuel global dc la coopćrative. Mais, si un membre de la coopćrativc vcut accroitre son rcvcnu, il doit s’efforcer de fournir un nombre plus eleve de journćes de travail. Ainsi, 1’interet personnel dc chaque membre vient s’ajoutcr t) rintćret collectit dc la cooperative.

La Mission declare dans son rapport :

«Pour un visitcur vcnu de 1’ćtranger, outre les statistiques qu’on peut lui fournir, les signes visiblcs du bon fonctionnement des cooperatives seront les culturcs qu’il verra dans les champs et la maniere dont les travailleurs du village s^:appliquent a leur tfichc. U ne fait gucre de doute, si Ton en jugc par ces signes et par les renseigne-ments communiques, qu’^t 1’heure actuelle les coopóratives chinoises fonctionnent hien et que, sous le rapport de Torganisation, les conditions d’un progres rapide de ragriculture dans les annees a vcnir ont ete ereees. »

Organisation volontaire de societes lagriculture

collecthe

Les colonies agricoles cooperatives sont un trait caracteristiquc d'lsratil. II en cxiste trois types distincts : 1) la colonie communautaire ou collective ; les terres appartenant & la colonie sont considerćcs, pour l^:cxploitation, commc un seul grand domaine ; sur ses rcvenus, la colonie fournit a ses membres, en naturę, tous les produits et services nćccssaircs ; 2) la colonie cooperative mutuclle ; la aussi, la terre est cul-tivee eomme un seul domaine, mais les avanta-ges que recoivent les membres sont calculćs d’apres un systćme tenant compte k la fois du

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